Vos textes libres

Instant

Un roulement s'élance
Dans tes yeux bleu de mer,
Murmure de l'enfance,
Chanson éphémère.

Tes iris qui me bercent,
M'englobent comme les flots,
Alors que je me laisse
Endormir par tes mots.

Mes yeux qui se ferment
Ouvrent les écluses passées
Et tes douces caresses,
Sont les flux des marées.

Je sombre alors
Dans mes souvenirs,
M'enfonçant sans remords
Dans l'espace des soupirs.

Et entourée de flots amer
De sel et de sentiments,
Je souris avec quelques peines
Sous mes ressentiments.

Et l'humanité de la mer
Qui rassemble joie, tristesse,
Haine, amour, colère,
À jamais me transperce.

Tes doigts effacent mes larmes
Qui s'échouent sur mes joues,
Le naufrage de mon âme
Suit le cercle d'une roue.

Alors embrasse-moi,
Et serre moi fort,
Alors embrasse-moi,
Le soleil s'endort.

Et dans les souvenirs fanés,
Naissent nos désirs,
Qui en ce soir d'été
Finissent de mourir.
 
  • Big up !
Réactions : Mamzelle noisette
P

peacelove

Guest
Ysael : Je trouve ton poème magnifique.

J'avais envie de vous faire part de mon premier poème  :

Injustice:

Elle est là, dans cette eau sombre, se battant, nageant,
Elle essaye, mais n'y arrive pointm elle essaye à nouveau,
Mais bientôt l'eau rentre dans sa bouche, elle a deux ans,
La faute à qui ? À la société, ce fléau,

Elle se débatm sort la tête de l'eau et hurle,
Mais ils sont là, à rigoler, ce sont les hommes,
- Oh ! Les femmes dans l'eau rigolent aussi, belle perle,
Dit un homme, -oui monsieur, mais elles rient jaunes ses dames,

Pendant des millénaires, battues, méprisée, et
Dépouillée de toute joie, de pensée, des robots
Fait pour plaire aux hommes, pour les souteni ; recréer
Par eux, elles voient par leurs yeux, mais dans leur tombeau,

Elles savent la vérité, elles voient avec pitié,
Les jeunes filles qui se débattent, déjà sans souffle,
Mais abandonnant moins, plus prête à aboyer,
Leurs colères, leurs tristesses, sous lesquelles elles croulent.

Je sais c'est trèssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss loin d'être parfait, mais ça m'a fait du bien de l'écrire, alors voilà.
 
  • Big up !
Réactions : Mircea Austen
4 Novembre 2007
3 411
14 096
6 054
Metz
lesvoyagesdemircea.wordpress.com
Je compte le lire lors de la prochaine scène ouverte spam la semaine prochaine que je fais donc vos critiques sont les bienvenues histoire que je ne me ridiculise paaaas :d

----

Il fait nuit
Et un peu peur.
Un sentiment de panique discret,
Se tapis dans mes feuilles de tabac à rouler.
Il fait nuit
Et un peu froid.
Je me sens seule
Mais ce n’est pas, ce n’est plus, la première fois :
J’ai l’habitude
Du tendre sentiment de solitude.
Elle s’enlace à ma taille,
Et projette,
Mes lèvres
Vers la prochaine cigarette :
Sa lueur rouge me rassure
Seule désormais à me pousser vers l’avant.
J’interromps là mon inspiration,
Et roule mon futur démon,
Je ne suis pas à un cancer près :
Gorge, oesophage, poumon,
Je préfère ne rien négliger,
Toute à mon oeuvre d’auto destruction.</p>
Il fait nuit
Et pas un bruit
Pendant ce temps là,
Sur le balcon j’expire,
Et prie pour que ces tenèbres ne se dissipent jamais.
La solitude en pleine nuit c’est romantique,
On peut en faire des poésies,
Ou des musiques.
Mais en plein jour il n’y a à rien à en faire,
Et il faut se meller à la foule,
S’abandonner à cette houle, qui projette,
Mes lèvres,
Vers la prochaine cigarette :
Sa lueur rouge me rassure
Seule désormais à me faire regarder devant.
Rouge à lèvre marron sur lèvres blêmes,
Avoir l’air plus forte et donc plus vieille,
N’importe où sauf ailleurs et promène,
Mes lèvres,
De cigarettes en cigarettes.
J’y pense la tête à ma fenêtre...
Et puis j’oublie.
Il est tard, passé minuit.
Il y a aurait presque rien à en dire,
Si ce n’est la nécessité, vitale, de parler.
Il fait nuit et un peu peur.
Ca pourrait presque se finir comme ça.
Il pourrait ne plus jamais rien y avoir qui prenne aux tripes.
Et ce silence des 3h du mat pourrait avaler le monde tout entier.
Si cette idée te fait peur :
Inspire, expire,
Et fume,
Que tes lèvres servent au moins à quelque chose d’autre,
Qu’à se mordre elle même,
Faute de mordre d’autres épidermes.
Bien sûr le jour va se lever,
Et tout sera à recommencer :
De cette soirée dans quelques jours je ne me souviendrais plus de rien.
Et quand à soixante ans j’aurais du mal à respirer,
A inspirer, à expirer,
Je ne me souviendrais même plus,
De la saveur qu’avait cette nuit là,
Entre ton parfum, ce silence, et cette odeur de tabac froid.
Mais pour l’instant,
Alors qu’il fait nuit,
Alors qu’il fait froid,
C’est tout mon univers qui se résume,
A cette fumée,
Et à cette cigarette, qui se consume.
Mais il faudra bien,
Un jour, que quelqu’un parle,
Et dise la vérité,
Sur les femmes de mon âge.
Sur la violence contenue dans un trait de rouge à lèvre.
Dans ces paupières noircies. Dans tout ce maquillage.
Ne vous y trompez pas :
Il n’y a là rien de faible, de poétique ou de charmant,
C’est une rage vitale,
Et qui dans un éclat d’émail,
Mord crie et hurle,
D’une ferveur toute animale.
Ce n’est pas de l’hystérie,
Ce mal imaginaire, au fond plutôt joli.
C’est de l’énergie pure qu’on réfrène mal,
Ces lèvres, rouges, assassines,
Qui se baladent,
De cigarette en cigarette,
Pour calmer ces pulsions muettes.
Un jour il faudra bien qu’on vous dise :
La force de ces fureurs insoumises.
Mais pour l’instant continuons à faire semblant,
Puisqu’il fait nuit, puisqu’il fait froid,
Je serais fragile,
Et j’aurais un peu peur.
Courant dans vos bras les yeux baisés,
Pour mieux vous en cacher,
La lueur criminelle et féline,
L’impudeur et l’envie d’en jouir,
Et toute ces choses que l’on sait ne pas devoir dire.
Mais sache toi,
Qui me regarde affalé dans mon salon la télécommande sur les cuisses,
Que si je fume,
Ce n’est pas parce que je suis triste,
Ou que j’ai froid,
C’est pour qu’il y ait quelque chose en ce monde qui brule :
Et que, pour l’instant, ce ne soit pas toi
 
Dernière édition :
Etendue dans tes bras,
Flamme morte échouée,
Ses yeux de lilas,
Ont été délavés.

Un soupir s'échappe
Souffle ardent du passé
Qui en volutes s'efface
Pour mieux t'étrangler.

Le coeur bat la mesure
D'un rythme ensorcelé,
Celui d'une brisure
Sur l'émail érodé.

Sa peau est brûlantes
Ses lèvres glacées,
Et son rire qui déchante
Est un poignard effilé.

Mais ton corps qui saigne
N'est rien à côté de ton âme
Qui en de multiples flammes
Dévore amour et haine.

Et ne te laisse rien d'autre
Qu'un sentiment informe,
Magma immonde et morne,
Vagues cendres d'apôtre.

La guerre n'est plus
L'amour est mort,
Mais la pluie continue,
Chanson qui s'endort.

Et tes yeux qui se ferment
Chassent le fantôme oublié
Les larmes alors viennent,
Triste écho du passé.

Et ta flamme qui danse
Soudain semble s'affaiblir,
Et la lune en transe
Recueille tes soupirs.
 
2 Octobre 2014
26
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74
Extrait et début de l'histoire que je suis en train d'écrire, depuis 5 ans déja

Une chambre dérangée, des livres éparpillés sur le sol, une chaussette solitaire sous une armoire… Un lit… Une jeune fille aux cheveux orange sur le lit, des cheveux assez courts, en bataille. Un piercing tant désiré sous la lèvre inférieure. Quelques taches de rousseur vers le nez… Un petit nez rond… Une longue chemise à carreaux et un jean un peu moulant…Des yeux noisette, une lumière dans les yeux. Des yeux qui versent des larmes. Une bouche fine. Une bouche fine aux lèvres rouges. Une bouche qui sourit, qui rit un peu, et qui tremble aussi. Des mains sensibles, des doigts fins… Un portable dans les mains. Un message. Un message qui la fait pleurer, un message qui la fait rire. Un vide, un soulagement.

On frappe à la porte. La jeune fille sèche ses larmes mais garde son sourire.

_ Oui ?

On entre. Une petite fille. Une petite fille avec des boucles en chocolat, et des grands yeux de biches, et des taches de rousseurs, et cette même lumière dans les yeux. Une petite sœur. Immobile au milieu de la pièce en désordre. Elle regarde sa sœur. Elle devine. Elle sait. Après tout c’est sa sœur. Mais elle ne dit rien. Après tout elle n’a que 12 ans. La grande sait que la petite sait. Mais elle ne dit rien non plus. Pas besoin. Petit sourire. ‘’Bonjour’’. Regard insistant. ‘’Flo est la’’. La grande se lève, sans un bruit. Quitte la chambre. La petite reste. Se glisse dans le lit de sa sœur. Une peluche qui a son odeur. Elle serait encore seule ce soir. Peut être que papa rentrera. Peut être que maman se lèvera.



Une soirée… Florence l’emmenait en soirée.

_ T’inquiète Mathou c’est une soirée tranquille entre potes.

Flo la prend par l’épaule. Elle sourit. Mathilde aussi. C’est comme ça avec Flo, c’est une boule de joie contagieuse. C’est des taches de rousseurs, c’est des grands yeux ébahis, c’est un sourire constant. Un soleil. Et des idées idiotes. Une soirée…

_ Y’aura des beaux mecs, des belles nanas, tu vas voir c’est cool.

Silence. Flo reprend.

_ Allé quoi j’imagine bien que tu vas pas te recaser de suite mais tu peux t’éclater, profite.

Profiter… Mathilde le conjugue dans sa tète, comme pour en imprégner le sens. A l’envers. Elles profitent… Elles arrivent dans une petite rue… Boum, boum. Vous profitez… Un grand bâtiment dans un style ancien, un immeuble du centre ville… Boum, boum, boum. Nous profitons… Flo tape un code. Tip tip tip. Elles montent un escalier étroit. Boum, boum, boum , boum. Sonnent. Entrent. Boum, boum. Des gens qu’elle ne connait pas. Elle profite…Boum boum… Boum boum… Musique obsédante qui s’accorde avec les battements de son cœur. Boum. Boum. Boum. On lui parle.

_ Ah c’est toi Mathilde, j’aime bien ta nouvelle coupe.

Quelle coupe ?

Tu profites.

_ Hey Mathilde comment ça va depuis la dernière fois ?

On se connait ? Je profite…C’est trop tôt… C’est trop tôt pour profiter. Il est encore là, dans sa tête. Il la regarde, il la hante. Il la nargue. Il lui dit :

_ Pourras tu vivre sans moi ?

Oui je pourrais… J’y arriverais… La musique est trop forte. Elle résonne dans sa tète. Boum, boum. Elle lui rappelle qu’elle est seule. La musique lui rit au nez, les invités se moquent, Flo l’ignore. ‘’Bouuuh tu es seule, tu pourras jamais refaire ta vie’’. Taisez vous…Taisez vous…

_ TAISEZ VOUS !!!

Regards ahuris. Sa tète tourne… Trop de gens, trop de bruit, trop de tout… Trop de tout qui lui rappelle qu’il n’est pas là…Soudain elle réalise… Son message... Elle se sauve… Boum… La musique s’éloigne. Elle habite loin. Elle court, des heures elle en a l’impression. Axelle… Axelle est seule à la maison. Elle court plus vite encore. Pauvre Axelle. Elle l’imagine seule dans sa chambre, serrant un nounours… Un nounours… Bien mince réconfort … Atterris Mathilde. Ta sœur a douze ans… Elle va bien… Ses joues sont mouillées. Il pleut un peu. La nuit est chaude pourtant. Elle a chaud. Elle est essoufflée. Bip, Bip. Son portable sonne. Bip, bip. Bon dieu faites que ça soit lui. Bip, bip… Elle sort son portable… Mon dieu… Bip, bip. Elle sait que c’est pas lui. Il ne l’appellera pas. C’est fini… Un appel manqué. Flo. Bah… Elle reprend sa course, plus doucement. Bip bip. Flo rappelle.

_ Oui.

Boum, boum à l’autre bout du fil. Florence crie.

_ T’es ou ?

La musique s’éloigne. Florence a changé de place.

_ Suis partie. J’étais pas bien.

_ Erf… J’aurais du m’en douter. Tu aurais du me dire…Je serais venue avec toi. T’es ou ? Je te rejoins.

_ T’inquiète ça va aller. Profite…

‘’Profite…’’

_ Non mais je te rejoins en plus j’me fais chier comme un rat mort.

_ C’est ça… J’suis sure que tu t’amuses comme une folle. Allé t’en fais pas Flou, j’ai juste besoin de calme. Je vais me poser tranquille, regarder une vieille comédie ringarde en caressant mon chat.

Silence… Flo hésite.

_ Bon… Ok… Mais promets-moi que si tu as besoin tu appelles !

_ J’te promets. Allé bonne soirée à toi.

_ Bonne soirée à toi aussi ma belle, et interdiction de trop pleurer, où alors tu…

_ Appelles tata Flo, je sais.

_ Ya intérêt façon je t’appelle demain. Allé bisous Mathouille.

._Oui je sais que tu peux pas te passer de moi. A demain Flo.

Dans cinq minutes elle sera chez elle. Dans cinq minutes elle ira embrasser sa sœur. Dans cinq minutes elle se glissera dans son lit, dans cinq minutes elle rêvera de lui… Tout n’était qu’une question de minutes. Peut être finira t’elle par l’oublier, dans quelques milliards de minutes…Une silhouette se rapproche… Un garçon… Si seulement c’était lui. Stop Mathilde. Stop. Le garçon la regarde. Sourit. N’a pas l’air méchant. Mais ce n’est pas lui… Il l’aborde.

_ Bonjour mademoiselle, t’attends quelqu’un ?

Le classique du gros lourd. Il faut y couper court. Rapidement. Envie de rentrer chez elle. Juste ça. Foutez-moi la paix.

_ Non… En fait si j’attends mon copain.

Si seulement…

_ Ah ok ben t’sais quoi c’est cool j’te laisse hein. Façon c’était une blague tu me plaisais pas les rousses c’est pas mon truc.

J’suis pas rousse connard.

Elle arrive chez elle. Enfin. Un trajet qui lui a paru être une éternité. Elle se déshabille et se précipite sous la douche. La douche, son dernier recours. Elle fait couler l’eau brulante sur son corps pendant des dizaines de minutes… ‘’Tout n’était qu’une question de minutes’’. Sa mère se lève, elle entend ses pas dans la chambre. Sa mère rentre dans la salle de bain, elle râle :

_ L’eau ça coute cher on n’a pas assez faut payer les putes de papa.

Sa mère sort de la salle de bain et retourne se coucher. Mathilde sort de la douche. Elle reste debout comme ça en laissant les gouttes d’eau ruisseler sur sa peau nue. Elle a chaud, elle a froid. Finalement, elle enfile un peignoir. Un peignoir de papa. Dans sa chambre, sa petite sœur est endormie. Elle parait minuscule dans ce grand lit. Pourtant elle a déjà douze ans. Ses boucles chocolat lui tombent sur le visage. Mathilde se glisse à coté d’elle, et la prend dans ses bras. Tout de suite ça va mieux.
 
Merci @Lula.Birdy ^^

Dans la salle muette
Aux senteurs effacées,
Des mots blancs s'arrêtent
Pour mieux nous blesser.

Je détourne le regard,
Immobile prisonnière,
Dans ma gorge, un dard
Distille un poison, amer.

Mes yeux alors errent
Sur les visages fermés
Qui en ce jour gris clair
Semblent s'être figés.

Et je ferme les yeux,
Murmurant solitaire
Des paroles d'adieu,
Des paroles amères.

Avant que ne se brise
L'étau de l'émotion,
Coulent les larmes grises,
Et coule la raison.
 
  • Big up !
Réactions : Fiel
5 Janvier 2011
228
488
2 924
Choisy-le-Roi
iamwarmgun.tumblr.com
Cool un forum pour poster ses textes ! Bah moi j'ai écris ces trois textes il y a plus d'un an, certes ils sont courts.

NEAR YOU
Ne vous attachez pas aux gens. Laisser le temps couler, les années défilé, les coups de vieux dans la gueule viendront vous rappeler qui vous êtes. Ne cherchez pas à vouloir vous vendre, à prétendre quoique ce soit. Laisser la vie s’en charger. Ne trahissez pas vos opinions. Laissez vous porter par vos émotions, éclatez de joie, de sanglots, de jouissance, de détresse. Ne tombez pas dans l’oubli. Laissez vous vivre, priez pour vous pauvres pêcheurs.


QUESTIONS
On n’est jamais satisfait, on est à la poursuite d’un manque qui ne s’arrête jamais. On ne sait même pas ce que l’on veut réellement. On est ici à se poser mille et questions, le pourquoi du comment, on se détruit nous-mêmes. On est des pourritures, des merdes, des salles gosses, des adultes qui n’avons pas grandi dans leur tête, nous sommes les adultes de demain. De quoi a-t-on réellement peur ? Que regrette-t-on ? Et voilà toujours et encore des questions. On pose plus de questions que l’on donne de réponses. Les questions vont finir par nous tuer. Mais continuons dans cette voie là, après tout qu’est ce qu’on y perd ? Notre vie, un peu.


PULSION
J’avais besoin de me reposer, de faire une pause. On ne peut sans cesse être en action, par moment il faut savoir écouter son corps, son esprit et savoir dire stop. Un brin de musique me berce, je me laisse enivrer.
C’est aussi doux qu’une caresse, qu’un souffle au creux de mes reins, qu’un “je t’aime” prononcé à la va-vite.
J’immerge au beau milieu de ces draps, je suis seule et pourtant au réveil je me sens.. Comment dit-on déjà ? Ah oui, heureuse. Et qu’est ce que j’ai fais ? Rien, je ne cours pas après le temps, je le laisse filer entre mes mains et contemple le monde. J’observe. Les gens sont trop pressés, ne profitent guère du moment présent, et lorsqu’ils perdent tous leurs moyens ce ne sont que des questions qui les assassinent. Posez vous un moment. Vous en avez besoin plus qu’autre chose.
Un diction asiatique dit “Apprendre à vivre, c’est apprendre à lâcher prise.”

A vous de voir maintenant..

Bisous :attaque:
 
  • Big up !
Réactions : Lhine
18 Juin 2014
2 048
12 465
1 704
Quand je n'ai pas d'idée, j'aime ecrire d’après une image, une musique, un film ext... J’écris ce qu'il m'inspire, ce que j’extrapole de l’univers, de l’état dans le quel il me met.

J'ai fais cette petite chose avec une image piochée sur pinterest :

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« Grand-père, raconte encore ! »
« Raconter quoi Petiote ? Que veux-tu que je te dise de plus qui n'a pas encore été dit et redit ? »
« Raconte moi, comment sont nées les étoiles ? »
« Comme toi : dans le feu et le sang. »
« Pourquoi la mer monte et redescend ? »
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« Comme toi : ils baissent parfois les bras, mais le printemps viens toujours leur donner du courage »
« Pourquoi es-tu si ridé Grand-père ? »
« Comme toi : la vie creuse chaque jour ta peau »
« Tu vas mourir Grand-père ? »
« Oui Petiote, comme toi : un jour »
« Oui iras-tu Grand-père, quand tu seras mort ? »
« Je resterais dans ton cœur »
« Et moi, j'irai ou quand je serais morte ? »
« Comme moi : dans le cœur de ceux qui restent »
 

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