Oooooooh oui la pubalgie de fin de grossesse, j'ai donné. Et puis après aussi. Parce que mon gynéco, il m'avait dit "une fois que votre bébé sera né, son poids ne pèsera plus sur votre bassin, ça va se détendre et ça ira mieux"
QUE NENNI ma p'tite dame. Ca a été une de mes premières pensées quand je suis remontée dans ma chambre après la naissance "OMG je vais pouvoir remarcher plus de dix minutes sans pleurer - ou rester coincée dans les escaliers (oui oui ça m'est arrivé)"
Mais je me suis tapé encore des mois de douleurs. Arrivée de la pubalgie fin décembre-début janvier. Disparition fin octobre. Presque une année. Il m'a fallu des antalgiques en injection intradermique (ça a un nom, je sais plus
) et des séances de kiné pour à peu près que ça aille mieux (avec beaaaaaucoup de séances pour calmer l'inflammation, parce que c'était ancré bien loin et depuis longtemps). J'ai eu des rappels encore pendant quelques temps de "tiens attends tu marches trop longtemps, on va te calmer un peu" et BING rebelote.
Bref c'est un peu la merde cette connerie, j'en avais eu quand je montais à cheval à l'époque, mais ça durait 3 jours. Pas 9 mois ! Bon courage si c'est ça, je te souhaite que ça ne soit pas aussi violent que pour moi.
Mon médecin m'avait expliqué que ça avait tellement duré que mes muscles étaient inflammés jusque sous les aisselles (j'ai hurlé quand il a posé - et pas appuyé - sa main sous mes bras). Pour tenir debout, ce sont les abdos et les dorsaux qui jouent ce rôle. Avec la grossesse et le ventre qui grossit, les abdos ont parfois du mal à faire leur boulot, et les dorsaux en prennent un coup au passage. Pour continuer à te tenir droite, le corps tire sur les tissus devant l'os pubien (ligaments/tendons), sur les os du bassins, grâce aux muscles sur les côtés, et comme c'est pas leur rôle du tout à tous ces petits tissus, ils s'inflamment et la pubalgie est là.
C'est l'une des choses que je redoute le plus pour une future grossesse tellement j'avais mal, ça me réveillait la nuit, je pouvais plus bouger... Brrrr rien que d'y repenser