sword;4795517 a dit :
Ces trucs sont pas censés se produire tout seuls normalement ?
Pas vraiment, je crois que jusque récemment une femme sur deux mourrait en couche. Et si la mère survit c'est le bébé qui peut avoir des problèmes. Dans ma famille il y a une petite femme qui s'est mariée avec un grand bonhomme et qui a accouché à domicile (c'était comme ça dans les campagnes en 1960). Sur les 3 il y en 2 d'handicapé mental parce qu'ils ont eu du mal à descendre et qu'ils n'ont pas été oxygénés pendant un bon bout de temps.
J'ai vraiment l'impression que si on laissait faire la nature il y aurait de nouveau des morts de femmes et de bébés.
Pour ce qui suit je ne suis pas SF ou gyneco:
-pour le déclenchement il se fait quand le terme présumé est dépassé de plusieurs jours parce que le bébé ne peut pas survivre ad vitam eternam dans l'utérus, ce n'est pas fait pour. Donc on préfère le faire sortir quand c'est le moment (parce que oui si ça se trouve il serait sorti le lendemain, mais peut-être pas, peut-être qu'il ne serait sorti que mort)
De même quand il y a un risque pour le bébé ou pour la mère et que le terme n'est pas atteint, on va préférer déclencher dès que l'on peut sans risque (je crois que c'est le cas pour les jumeaux, quand l'un des deux ne prend plus de poids, il vaut mieux déclencher l'accouchement et avoir deux enfants vivants plutôt que un en pleine forme et un mort)
-pour la rupture de la poche des eaux, j'avais entendu que finalement ce n'était pas la norme, qu'elle ne se perce pas forcément avant le travail.
Je crois que le fait de la percer accélère le travail et ça serait donc pour ça que les SF la perce quand elle ne se perce pas toute seule.
-pour les ventouses et compagnie c'est quand le bébé commence à montrer des signes de fatigue et qu'il ne faut pas que la situation s'éternise donc ça aide la maman à le sortir.
Pour moi on ne médicalise pas dans le vide, on médicalise parce que sinon il peut y avoir des drames et que ce n'est plus acceptable.