Zététique, esprit critique, scepticisme scientifique, et autres joyeuseries !
- Initiateur de la discussion Nyu_
- Date de début
il faut surement attendre la fin de la déconnade du forum, d'habitude tous les messages reviennent...
@Gressinni J'ai pu lire ton message 
Je n'ai pas peur des parenthèses, même : j'aime bien ça
Oui, tu vas donc dans le même sens que mon compagnon...
Flûte. J'aurai bien aimé trouvé d'autres personnes qui se disent comme moi....
Mais... peut-être qu'il faut que j'évolue...? et élargisse ma pensée...?
Pour te répondre, voici mon avis
1. Je ne suis pas persuadée qu'il soit logique (tout du moins, pas pour moi^^) de comparer une médecine alternative à l'utilisation d'un médicament du coup.
Puisque ce ne sont pas les mêmes pratiques. On utilise le même procédé pour comparer 2 médicaments, mais pas pour comparer un médicament et ... l'ostéopathie ?
L'homéopathie, soit, je me suis rendue compte que ce n'était que de l'eau et du sucre...
Bon. Ok.
Mais tout ce qui est médecine ancestrale ? méridiens, ça semble à ce point dément ?
(ton exemple sur les traitements chers + efficaces : pourquoi pas, mais... Je reste septique d'en tirer des conclusions, en partant d'un échantillon de 12 personnes...
)
2. Je te rejoins. Je suis d'accord que certains praticiens disent qu'il faut abandonner la médecine classique. Et là, je ne cautionne pas. On ne dit pas "faites ci" ou "faites ça", chacun doit rester libre de ses choix. Et devrait davantage se documenter....
D'autant plus que ça amène en effet parfois des décisions graves...
ton lien le démontre (ça me va mieux 800 personnes ^^)
Pour le PH, du corps, j'ai jeté un oeil sur le blog du pharmacien (ou je ne sais plus comment, qui est québécois je crois). Je le trouve parfois un peu condescendant, mais ma foi, il sait démontrer des choses...
3. C'est l'argument n°1 de mon conjoint : il suffit d'accorder du temps. Et ça me fout en boule ! (ce qui est moins pratique pour discuter
)
Non, je ne suis pas d'accord. Il ne suffit pas d'accorder du temps pour guérir. L'idée me parait aberrante. (MAIS. Je n'exclus pas d'être peut être un peu buttée. )
Je suis en fait, (ça doit se deviner), déjà passée entre les mains des médecines alternatives. Naturopathe, ostéopathe, psy ?! Yoga ?!
ça m'a fait du bien. parce qu'on m'a expliqué les choses. Que j'ai travaillé pour améliorer la situation. Ce n'est pas s'opposer à la médecine classique, c'est faire différemment.
Et non, on n'a pas fait que discuter... Il y a des exercices que l'on fait ensemble, d'autres que je dois faire chez moi. Bref.
Je pense qu'évidemment, en étant "pratiquante", je suis convaincue...
Tout comme mon conjoint qui ne l'est pas, et donc qui est convaincu qu'on me donne juste du temps en échange d'argent...
Ce qui m'agace fondamentalement, je crois. C'est de dire :"non, ce n'est pas démontré par la science, donc ce n'est pas validé". Mais pourquoi est-ce que la science serait l'autorité là-dessus ?
Non. pas d'accord...
Ton article sur les passeurs de feu, est intéressant. Perturbant aussi.
En fait. Moi, je m'en fiche de comment ça marche, tant que ça marche. Du coup, quand on me dit qu'on se passe le don, ben... je reste septique...
Mais. Enfant, on m'a passé mon zona, comme ça. On m'a passé une brûlure comme ça...
Et j'ai pas envie, je crois (à voir), qu'on me dise que oui, c'est parce que, ceci cela, le cerveau, la science explique ça comme ça.
Pas plus que oui, j'ai un don, je fais ça par téléphone, j'ai suivi une formation, etc...
(oui, je réfléchis probablement à voix haute, je ne suis pas sûre que mon message soit très compréhensible, ou constructif)
J'aime beaucoup ce que dis le médecin dans le dernier article "ni rationnel, ni scientifique, mais efficace". moi c'est ce qui m'importe
Pourquoi faudrait-il tout expliquer.
Et uniquement par la science en plus...?
Hum.
Voilà pour moi...
Merci de m'avoir lue
Je n'ai pas peur des parenthèses, même : j'aime bien ça
Oui, tu vas donc dans le même sens que mon compagnon...
Flûte. J'aurai bien aimé trouvé d'autres personnes qui se disent comme moi....
Mais... peut-être qu'il faut que j'évolue...? et élargisse ma pensée...?
Pour te répondre, voici mon avis
1. Je ne suis pas persuadée qu'il soit logique (tout du moins, pas pour moi^^) de comparer une médecine alternative à l'utilisation d'un médicament du coup.
Puisque ce ne sont pas les mêmes pratiques. On utilise le même procédé pour comparer 2 médicaments, mais pas pour comparer un médicament et ... l'ostéopathie ?
L'homéopathie, soit, je me suis rendue compte que ce n'était que de l'eau et du sucre...
Bon. Ok.
Mais tout ce qui est médecine ancestrale ? méridiens, ça semble à ce point dément ?
(ton exemple sur les traitements chers + efficaces : pourquoi pas, mais... Je reste septique d'en tirer des conclusions, en partant d'un échantillon de 12 personnes...
)2. Je te rejoins. Je suis d'accord que certains praticiens disent qu'il faut abandonner la médecine classique. Et là, je ne cautionne pas. On ne dit pas "faites ci" ou "faites ça", chacun doit rester libre de ses choix. Et devrait davantage se documenter....
D'autant plus que ça amène en effet parfois des décisions graves...
ton lien le démontre (ça me va mieux 800 personnes ^^)
Pour le PH, du corps, j'ai jeté un oeil sur le blog du pharmacien (ou je ne sais plus comment, qui est québécois je crois). Je le trouve parfois un peu condescendant, mais ma foi, il sait démontrer des choses...
3. C'est l'argument n°1 de mon conjoint : il suffit d'accorder du temps. Et ça me fout en boule ! (ce qui est moins pratique pour discuter
)Non, je ne suis pas d'accord. Il ne suffit pas d'accorder du temps pour guérir. L'idée me parait aberrante. (MAIS. Je n'exclus pas d'être peut être un peu buttée. )
Je suis en fait, (ça doit se deviner), déjà passée entre les mains des médecines alternatives. Naturopathe, ostéopathe, psy ?! Yoga ?!
ça m'a fait du bien. parce qu'on m'a expliqué les choses. Que j'ai travaillé pour améliorer la situation. Ce n'est pas s'opposer à la médecine classique, c'est faire différemment.
Et non, on n'a pas fait que discuter... Il y a des exercices que l'on fait ensemble, d'autres que je dois faire chez moi. Bref.
Je pense qu'évidemment, en étant "pratiquante", je suis convaincue...
Tout comme mon conjoint qui ne l'est pas, et donc qui est convaincu qu'on me donne juste du temps en échange d'argent...
Ce qui m'agace fondamentalement, je crois. C'est de dire :"non, ce n'est pas démontré par la science, donc ce n'est pas validé". Mais pourquoi est-ce que la science serait l'autorité là-dessus ?
Non. pas d'accord...
Ton article sur les passeurs de feu, est intéressant. Perturbant aussi.
En fait. Moi, je m'en fiche de comment ça marche, tant que ça marche. Du coup, quand on me dit qu'on se passe le don, ben... je reste septique...
Mais. Enfant, on m'a passé mon zona, comme ça. On m'a passé une brûlure comme ça...
Et j'ai pas envie, je crois (à voir), qu'on me dise que oui, c'est parce que, ceci cela, le cerveau, la science explique ça comme ça.
Pas plus que oui, j'ai un don, je fais ça par téléphone, j'ai suivi une formation, etc...
(oui, je réfléchis probablement à voix haute, je ne suis pas sûre que mon message soit très compréhensible, ou constructif
)J'aime beaucoup ce que dis le médecin dans le dernier article "ni rationnel, ni scientifique, mais efficace". moi c'est ce qui m'importe
Pourquoi faudrait-il tout expliquer.
Et uniquement par la science en plus...?
Hum.
Voilà pour moi...
Merci de m'avoir lue
@Lisabel
1. En fait il ne s'agit pas de comparer l'osthéopathie à un médicament, mais dans ce cas par exemple d'observer avant et après la manipulation des paramètres physiques et le ressenti du patient sur ses douleurs... Mettre au point des protocoles expérimentaux et surtout les justifier (expliquer pourquoi telle comparaison, tel choix de cohorte, etc), c'est une part énorme de l'expérimentation.
A mes yeux, et je pense que c'est là de là que vient notre différence de point de vue, tout phénomène à des causes potentiellement explicables. On ne sait pas forcément encore le faire, ou alors on n'a que des pistes, ou alors on a atteint un consensus, selon le sujet.
Par exemple pour ce qui relève de la médecine ancestrale, on retrouve de très anciennes histoires d'infusions d'écorces de saule pour faire tomber la fièvre, et on sait à présent que cette écorce contient de l'acide salicylique, qui est un cousin de l'acide acétylsalicylique, l'aspirine. Ça veut dire que pendant longtemps on n'avait pas d'explication sur pourquoi ça faisait tomber la fièvre, puis on a finit par isoler le produit qui fait tomber la fièvre, puis par expliquer la raison pour laquelle ce produit précis fait tomber la fièvre.
2. C'est sûrement la Pharmachien que tu as lu, il est bien pour ça (et son ton c'est un peu comme l'Odieux connard, un genre de gimmick qui a dû amener des personnes pas forcément intéressées à le lire, mais tout le monde n'adhère pas), et il est bien pédagogue
3. Par accorder du temps, je voulais dire prendre la peine de chercher à écouter le patient, expliquer éventuellement longuement ce qu'il se passe (il peut y avoir une petite tendance à minimiser la capacité de compréhension des patients on dirait parfois...), en gros prendre en charge le patient comme un être humain dans son entier et non un bout de corps avec une pathologie, et prendre en compte l'aspect psy.
En fait, je me dis que ta phrase :
), c'est juste une façon d'appréhender les choses différemment 
1. En fait il ne s'agit pas de comparer l'osthéopathie à un médicament, mais dans ce cas par exemple d'observer avant et après la manipulation des paramètres physiques et le ressenti du patient sur ses douleurs... Mettre au point des protocoles expérimentaux et surtout les justifier (expliquer pourquoi telle comparaison, tel choix de cohorte, etc), c'est une part énorme de l'expérimentation.
A mes yeux, et je pense que c'est là de là que vient notre différence de point de vue, tout phénomène à des causes potentiellement explicables. On ne sait pas forcément encore le faire, ou alors on n'a que des pistes, ou alors on a atteint un consensus, selon le sujet.
Par exemple pour ce qui relève de la médecine ancestrale, on retrouve de très anciennes histoires d'infusions d'écorces de saule pour faire tomber la fièvre, et on sait à présent que cette écorce contient de l'acide salicylique, qui est un cousin de l'acide acétylsalicylique, l'aspirine. Ça veut dire que pendant longtemps on n'avait pas d'explication sur pourquoi ça faisait tomber la fièvre, puis on a finit par isoler le produit qui fait tomber la fièvre, puis par expliquer la raison pour laquelle ce produit précis fait tomber la fièvre.
2. C'est sûrement la Pharmachien que tu as lu, il est bien pour ça (et son ton c'est un peu comme l'Odieux connard, un genre de gimmick qui a dû amener des personnes pas forcément intéressées à le lire, mais tout le monde n'adhère pas), et il est bien pédagogue
3. Par accorder du temps, je voulais dire prendre la peine de chercher à écouter le patient, expliquer éventuellement longuement ce qu'il se passe (il peut y avoir une petite tendance à minimiser la capacité de compréhension des patients on dirait parfois...), en gros prendre en charge le patient comme un être humain dans son entier et non un bout de corps avec une pathologie, et prendre en compte l'aspect psy.
En fait, je me dis que ta phrase :
résume peut-être bien notre différence de façon d'aborder ces sujets. J'aime beaucoup savoir comment les choses fonctionnent (en plus mon cursus est cohérent avec ça, je suis ingénieur). Et pour moi, la science est la seule manière, parce que c'est juste un outil (bon, en ensemble d'outils) pour chercher à comprendre un phénomène. Même, je ne conçois pas d'autre manière d'expliquer ces phénomènes. Et si toi tu n'as pas envie de te faire arroser d'explications sur tel ou tel mécanisme, c'est pas un défaut (de mon point de vue de cartésienne terriblement terre-à-terre
), c'est juste une façon d'appréhender les choses différemment
@Gressinni Etrangement, j'aime bien aussi savoir comment fonctionnent les choses... Mais je dirai "jusqu'à un certain point"
Je n'arrive pas à bien définir mais... j'aime quand c'est simple, je crois. et je n'ai pas besoin de la science systématiquement^^
J'aime beaucoup ta dernière phrase, qui me "rassure" du coup
du coup, sur le topic, il n'y a que des convaincu.e.s par la science... Rah, j'aimerai pouvoir discuter ! J'ai l'impression que quand on est dans mon cas et le tien (ou mon conjoint), ben... on ne peut pas en fait
Je me pose la question, vraiment. Je ne suis pas bonne en débat, et arguments, donc c'est peut-être juste dû à moi...?
Je n'arrive pas à bien définir mais... j'aime quand c'est simple, je crois. et je n'ai pas besoin de la science systématiquement^^
J'aime beaucoup ta dernière phrase, qui me "rassure" du coup
du coup, sur le topic, il n'y a que des convaincu.e.s par la science... Rah, j'aimerai pouvoir discuter ! J'ai l'impression que quand on est dans mon cas et le tien (ou mon conjoint), ben... on ne peut pas en fait
Je me pose la question, vraiment. Je ne suis pas bonne en débat, et arguments, donc c'est peut-être juste dû à moi...?
Je fais appel à votre grand savoir zététique.
Que répondre à quelqu'un qui balaye votre argumentation à coup de «on ne sait jamais» ? Ma discussion portait sur la prétendue dangerosité d'un truc (je ne précise pas quoi pour ne pas créer de débat dessus) et j'ai dit que d'après la science, le sujet du débat n'était pas dangereux, mais on m'a opposé ce fameux «on ne sait jamais» en prenant pour exemple la cigarette qu'on a longtemps cru inoffensive. Je sens bien que c'est une tentative de consonnance cognitive et que c'est un raisonnement biaisé, mais je ne sais pas quoi lui opposer sans tomber moi-même dans un biais.
Que répondre à quelqu'un qui balaye votre argumentation à coup de «on ne sait jamais» ? Ma discussion portait sur la prétendue dangerosité d'un truc (je ne précise pas quoi pour ne pas créer de débat dessus) et j'ai dit que d'après la science, le sujet du débat n'était pas dangereux, mais on m'a opposé ce fameux «on ne sait jamais» en prenant pour exemple la cigarette qu'on a longtemps cru inoffensive. Je sens bien que c'est une tentative de consonnance cognitive et que c'est un raisonnement biaisé, mais je ne sais pas quoi lui opposer sans tomber moi-même dans un biais.
Moije veux bien steup@Flowercream- Contente qu'il te plaisePour ma part, ce sujet me passionne depuis pas mal d'année déjà! J'essaye d'en appliquer les principes quand je peux, c'est un super outil de défense intellectuelle :3
Si tu veux des liens, sources sur des sujets précis n'hésite pas à demander! J'en ai encore pas mal en reserve
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