Childfree : je ne veux pas d'enfants
- Initiateur de la discussion Greediness
- Date de début
Personnellement, je connais les deux cas de figures : une childfree dont le désir d'enfant s'est réveillé à 41 ans et qui finalement n'en n'a pas eu, parce que son compagnon de l'époque avait déjà trois enfants et n'en voulait plus. Donc ils ont finit par se séparer (sinon, peut-être qu'elle aurait pensé à l'adoption j'imagine). Elle a du faire son deuil mais elle dit que maintenant ça va. Elle trouve d'autres projets qui l'épanouissent.
Et une autre, qui a plus de 60 ans et deux fils adultes et qui dit que tout en les aimant profondément, elle ne le referait pas. Qu'elle a trop mal vécu la période où ils étaient dépendants d'elle. Mais elle aussi, au final et malgré ces années difficiles, elle est heureuse et ils forment une chouette famille.
Donc dans les deux cas, elles ont des regrets mais elles ont trouvé un épanouissement. C'est souvent comme ça dans la vie : ça n'est pas toujours parfait, on peut se tromper, le tout c'est de tenter de retrouver comment être heureux dans une nouvelle configuration.
Cela avait aussi donné lieu à un dialogue super intéressant entre ces deux personnes, où celle de 60 ans disait qu'à refaire, elle n'aurait pas d'enfants. L'autre lui répondait qu'elle ne savait pas de quoi elle parlait, qu'elle ne pouvait pas savoir si elle n'aurait pas aussi regretté de ne pas en avoir. Celle de 60 ans répondait que si, elle savait, vu qu'elle avait vécu 30 ans sans enfant. Et l'autre de lui rétorquer que c'est différent d'avoir 30 ans et de ne pas avoir d'enfant, et d'avoir 45 ans et de savoir qu'on en aurait jamais. Et celle de 60 ans de lui retourner l'argument et de lui dire qu'elle aurait aussi peut-être regretté d'en avoir eu.
La conclusion était qu'au final, il est parfois difficile de savoir quelle vie nous aurait mieux convenu.
(même si je suis totalement d'accord que dans certains cas, quand on se sait atteint de problèmes de santé par exemple, avoir un enfant peut-être une mise en danger trop grande).
Je l'avais posté sur EMC, mais je me dis que ça vaut la peine de clarifier les choses. Je ne suis plus childfree mais je vous lis beaucoup car je ne parviens pas non plus à avoir un enfant.
Et de vous lire m'aide à me rappeler qu'il y aussi moyen d'avoir une très chouette vie sans être parent.
Ce qui fait que parfois, je me permets aussi d'intervenir. Mais si ça vous parait déplacé, j'arrête.
(Une fois ou deux, j'ai répondu à des personnes ici qui se demandaient pourquoi on pouvait donc retourner sa veste en tant que childree, mais j'ai bien compris lors des dernières pages que ça indispose certain.es ici donc le message est passé, j'arrête)
Et une autre, qui a plus de 60 ans et deux fils adultes et qui dit que tout en les aimant profondément, elle ne le referait pas. Qu'elle a trop mal vécu la période où ils étaient dépendants d'elle. Mais elle aussi, au final et malgré ces années difficiles, elle est heureuse et ils forment une chouette famille.
Donc dans les deux cas, elles ont des regrets mais elles ont trouvé un épanouissement. C'est souvent comme ça dans la vie : ça n'est pas toujours parfait, on peut se tromper, le tout c'est de tenter de retrouver comment être heureux dans une nouvelle configuration.
Cela avait aussi donné lieu à un dialogue super intéressant entre ces deux personnes, où celle de 60 ans disait qu'à refaire, elle n'aurait pas d'enfants. L'autre lui répondait qu'elle ne savait pas de quoi elle parlait, qu'elle ne pouvait pas savoir si elle n'aurait pas aussi regretté de ne pas en avoir. Celle de 60 ans répondait que si, elle savait, vu qu'elle avait vécu 30 ans sans enfant. Et l'autre de lui rétorquer que c'est différent d'avoir 30 ans et de ne pas avoir d'enfant, et d'avoir 45 ans et de savoir qu'on en aurait jamais. Et celle de 60 ans de lui retourner l'argument et de lui dire qu'elle aurait aussi peut-être regretté d'en avoir eu.
La conclusion était qu'au final, il est parfois difficile de savoir quelle vie nous aurait mieux convenu.
(même si je suis totalement d'accord que dans certains cas, quand on se sait atteint de problèmes de santé par exemple, avoir un enfant peut-être une mise en danger trop grande).
Je l'avais posté sur EMC, mais je me dis que ça vaut la peine de clarifier les choses. Je ne suis plus childfree mais je vous lis beaucoup car je ne parviens pas non plus à avoir un enfant.
Et de vous lire m'aide à me rappeler qu'il y aussi moyen d'avoir une très chouette vie sans être parent.
Ce qui fait que parfois, je me permets aussi d'intervenir. Mais si ça vous parait déplacé, j'arrête.
(Une fois ou deux, j'ai répondu à des personnes ici qui se demandaient pourquoi on pouvait donc retourner sa veste en tant que childree, mais j'ai bien compris lors des dernières pages que ça indispose certain.es ici donc le message est passé, j'arrête)
Je viens de repenser à un reportage sur les paternités tardives que j'ai vu avec ma mère il y a quelques semaines.
Dans ce reportage, on suivait donc la vie d'un mec de 50-55 ans avec deux enfants en bas âge (et une compagne de 27 ans, no comment). A un moment, il était interrogé sur son ressenti, et il disait :
"C'est parfois difficile, mais c'est un choix que j'ai fait. J'ai préféré attendre. Tout le monde n'est pas comme ça, par exemple j'ai un copain qui a préféré avoir des enfants à 30 ans pour être débarrassé"...
Avec ma mère, ça nous a choqué, on était en mode : WTF ? Et de là est partie une discussion sur la pression sociale et le fait que les gens font majoritairement des gosses pour se conformer à ce que la société attend d'eux, sans même réfléchir à ce que cela implique. Qu'importe, une fois qu'ils auront rempli leur devoir, ils seront "débarrassés" !
Ma mère qui travaille dans une école me raconte qu'elle (et ses collègues profs) voient de plus en plus d'enfants livrés à eux mêmes, qui grandissent dans des familles dysfonctionnelles et/ou avec des parents qui n'en ont rien à foutre. On en parlait et elle me disait justement que c'était une question de norme sociale, il faut avoir des mômes alors les gens font des mômes. Point barre. Elle trouve qu'il y a une différence par rapport à mon "époque" (team années 90/2000), que les parents sont de plus en plus démissionnaires. Va savoir pourquoi, il ne me semble pourtant pas que la pression "nataliste" soit plus forte aujourd'hui.
Mais à part ça, tout va bien, continuons à faire croire que la procréation est une étape obligatoire dans toute vie
Personnellement, je pense que la pression sociale est une p***, mais les gens qui s'y conforment sans réfléchir une seule seconde (alors que cela implique d'autres vies qui n'ont rien demandé, et peut potentiellement avoir des conséquences désastreuses) ne sont pas très malins non plus.
Dans ce reportage, on suivait donc la vie d'un mec de 50-55 ans avec deux enfants en bas âge (et une compagne de 27 ans, no comment). A un moment, il était interrogé sur son ressenti, et il disait :
"C'est parfois difficile, mais c'est un choix que j'ai fait. J'ai préféré attendre. Tout le monde n'est pas comme ça, par exemple j'ai un copain qui a préféré avoir des enfants à 30 ans pour être débarrassé"...
Avec ma mère, ça nous a choqué, on était en mode : WTF ? Et de là est partie une discussion sur la pression sociale et le fait que les gens font majoritairement des gosses pour se conformer à ce que la société attend d'eux, sans même réfléchir à ce que cela implique. Qu'importe, une fois qu'ils auront rempli leur devoir, ils seront "débarrassés" !
Ma mère qui travaille dans une école me raconte qu'elle (et ses collègues profs) voient de plus en plus d'enfants livrés à eux mêmes, qui grandissent dans des familles dysfonctionnelles et/ou avec des parents qui n'en ont rien à foutre. On en parlait et elle me disait justement que c'était une question de norme sociale, il faut avoir des mômes alors les gens font des mômes. Point barre. Elle trouve qu'il y a une différence par rapport à mon "époque" (team années 90/2000), que les parents sont de plus en plus démissionnaires. Va savoir pourquoi, il ne me semble pourtant pas que la pression "nataliste" soit plus forte aujourd'hui.
Mais à part ça, tout va bien, continuons à faire croire que la procréation est une étape obligatoire dans toute vie
Personnellement, je pense que la pression sociale est une p***, mais les gens qui s'y conforment sans réfléchir une seule seconde (alors que cela implique d'autres vies qui n'ont rien demandé, et peut potentiellement avoir des conséquences désastreuses) ne sont pas très malins non plus.
Dans les mères qui regrettent 
(oui j'ai rien à faire là
)
(oui j'ai rien à faire là
)
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@123pourquoi oui je crois c'est elle, mais j'avoue que je n'ai pas été vérifier !
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La "normalité", ça devrait être justement de s'interroger sur son désir ou non d'avoir des enfants, sans partir du principe que c'est un truc obligatoire ou fait pour tout le monde
C'est quelque chose de très sain (à mon sens) et c'est malheureusement quelque chose que peu de gens font. Donc oui : tu ES normale 
Je plussoie, les parents des enfants que garde ma belle-mère les foutent devant la télé/l'ordi/la tablette/les consoles H24. Ils ne vérifient même pas sur quels sites ils vont, quels trucs ils regardent, comment ils utilisent les objets en question (ils en sont à leur deuxième 3DS et troisième tablette parce qu'evidemment, n'importe qui aurait pu dire que confier ce genre d'objets sans surveillance à un gosse de deux ans c'est une sacrée idée de merde
)Le petit ne savait même pas encore parler qu'il savait déjà mettre des vidéos sur Youtube.
Ils étaient tellement négligeants que c'était la grande sœur (qui avait sept ans à l'époque) qui changeait les couches de son frère quand même.
Ils se sont jamais posé la question de pourquoi faire des gosses ou pas, ils ont fait ça parce que tout le monde faisait ça alors que clairement ils ont aucune envie de s'en occuper.
Dernière édition :
Je pense que c'est aussi à l'évolution technologique. Quand j'étais gosse pas de smartphone, tablette et compagnie.
Maintenant, c'est devenu une solution de facilité.
Maintenant, c'est devenu une solution de facilité.
J'ai trouvé cet article hallucinant : https://quebec.huffingtonpost.ca/bianca-longpre/tas-pas-denfant-tu-men-dois-une_b_9298618.html
@Ehkncholoo attends faut que j'aille vomir 
Nan mais c'est quoi cet article du Huffington ? Celle qui a écrit ça j'ai bien envie de la voir en face et lui rire au nez en lui disant de descendre son pied d'estale avec ses quatre gamins et son arrogance. J'ai la flemme d'écrire tout un pavé maintenant, mais j'aimerai lui dire à celle là rien que pour la choquer davantage : nope je veux pas d'enfant et c'est en partie justement pour pas repeupler ta société si belle qui détruit tout sur son passage.
Nan mais c'est quoi cet article du Huffington ? Celle qui a écrit ça j'ai bien envie de la voir en face et lui rire au nez en lui disant de descendre son pied d'estale avec ses quatre gamins et son arrogance. J'ai la flemme d'écrire tout un pavé maintenant, mais j'aimerai lui dire à celle là rien que pour la choquer davantage : nope je veux pas d'enfant et c'est en partie justement pour pas repeupler ta société si belle qui détruit tout sur son passage.
Ouh là oui c'est intolérable ce genre de billet... Surtout qu'on voit bien qu'elle est convaincue quoi 
la meuf a fait 4 GOSSES, donc beaucoup plus qu'il n'en suffirait pour le simple renouvellement de la population. Donc si quelqu'un doit dire merci, c'est elle parce qu'heureusement qu'il y a des gens CF pour compenser cette déferlante d'êtres humains.
Et comme d'habitude les parents sont les seuls non égoïstes. Tu vas me dire, heureusement qu'elle peut se dire ça vu comment ça a l'air pourri son quotidien mais ouais, évidemment que si t'as pas d'enfants ça sert à rien de travailler, de s'engager dans des assos, de faire des dons. On ne t'a pas dit ? Ton bonheur à toi ne vaut rien, y a que les gosses qui comptent.
la meuf a fait 4 GOSSES, donc beaucoup plus qu'il n'en suffirait pour le simple renouvellement de la population. Donc si quelqu'un doit dire merci, c'est elle parce qu'heureusement qu'il y a des gens CF pour compenser cette déferlante d'êtres humains. Et comme d'habitude les parents sont les seuls non égoïstes. Tu vas me dire, heureusement qu'elle peut se dire ça vu comment ça a l'air pourri son quotidien
mais ouais, évidemment que si t'as pas d'enfants ça sert à rien de travailler, de s'engager dans des assos, de faire des dons. On ne t'a pas dit ? Ton bonheur à toi ne vaut rien, y a que les gosses qui comptent.
