J'ai été une connasse avec mes parents — Témoignage

[PetiteFleurPerdue]

J'ai pas pu finir l'article, je suis désolée.
J'ai horreur des ados, ces petits êtres à l'égo surdimensionné, qui connaissent tout mieux que tout le monde, font la gueule et parlent mal aux adultes...(je généralise) (mais quand même, il y en a pas mal). Donc ce témoignage, même si c'est une belle confession, au bout de quelques lignes j'en pouvais plus.

Ah c'est bizarre la façon dont tu parles des ados : on dirait que tu t'en exclues totalement pourtant j'imagine que t'es passée par là également, non ? T'étais quel genre d'ado, toi ?

J'étais une enfant parfaite évidemment
J'ai pas eu d'adolescence pour différentes raisons, je ne suis pas passée par cette case là. J'avais d'autres soucis en tête...
C'est ça le problème quand je suis confrontée à un "ado en rébellion", j'ai juste envie de le secouer et de lui dire qu'il sorte un peu la tête de son nombril et qu'il regarde autour de lui comme il y a pire que ces petits problèmes à lui...
J'avoue que je manque d'indulgence envers eux, pour certains ce n'est qu'une période... Heureusement.

Waou, j'ai 17 ans et perso c'est le genre de raisonnement qui blesse. Cette impression qu'on est jugé comme ça, sans raison je sais pas. Je suis pas une ado à problèmes ou une ado parfaite. J'ai des problèmes familiaux et des trucs d'amitié et d'amour. Mais j'ai conscience des problèmes extérieurs et je crois que c'est le cas de la plupart des ados.
Après faut voir les choses comme elles sont, si quand tu es face à un ado, tu as une attitude qui montre clairement ton jugement t'étonne pas qu'on t'envoie dans le mur et qu'on soit pas cool.

 

[Jazs]

Ladies and gentlemen, ma petite sœur. 

Tout pareil, jusqu'à la fanittude pour Tokio Hotel (mes oreilles saignent rien que d'y repenser). Mais ça n'a duré " que " 4 ans. DIEU MERCI.

Patience et longueur de temps, font mieux que force ni que rage.

 

[Zgu]

J'ai pas pu finir l'article, je suis désolée.
J'ai horreur des ados, ces petits êtres à l'égo surdimensionné, qui connaissent tout mieux que tout le monde, font la gueule et parlent mal aux adultes...(je généralise) (mais quand même, il y en a pas mal). Donc ce témoignage, même si c'est une belle confession, au bout de quelques lignes j'en pouvais plus.

Ah c'est bizarre la façon dont tu parles des ados : on dirait que tu t'en exclues totalement pourtant j'imagine que t'es passée par là également, non ? T'étais quel genre d'ado, toi ?

J'étais une enfant parfaite évidemment
J'ai pas eu d'adolescence pour différentes raisons, je ne suis pas passée par cette case là. J'avais d'autres soucis en tête...
C'est ça le problème quand je suis confrontée à un "ado en rébellion", j'ai juste envie de le secouer et de lui dire qu'il sorte un peu la tête de son nombril et qu'il regarde autour de lui comme il y a pire que ces petits problèmes à lui...
J'avoue que je manque d'indulgence envers eux, pour certains ce n'est qu'une période... Heureusement.

Waou, j'ai 17 ans et perso c'est le genre de raisonnement qui blesse. Cette impression qu'on est jugé comme ça, sans raison je sais pas. Je suis pas une ado à problèmes ou une ado parfaite. J'ai des problèmes familiaux et des trucs d'amitié et d'amour. Mais j'ai conscience des problèmes extérieurs et je crois que c'est le cas de la plupart des ados.
Après faut voir les choses comme elles sont, si quand tu es face à un ado, tu as une attitude qui montre clairement ton jugement t'étonne pas qu'on t'envoie dans le mur et qu'on soit pas cool.

J'ai fait des généralités mais évidemment que tout le monde n'est pas comme ça, et toi apparemment tu ne l'es pas non plus alors faut pas le prendre mal.
Et pareil, je suis pas sur l'offensive dès que je croise un ado... Mais par exemple voir un jeune engueuler sa mère dans la rue, ça pour moi c'est inadmissible. Et donc là oui, fatalement je juge que ce jeune est un petit con et qu'il ferait mieux de se la fermer.

 

[syrielle]

Ce témoignage m'a vraiment glacé le sang.
Particulièrement ce passage : 

"Pendant presque neuf ans, j’ai eu un coeur en plexiglas. C’est comme si la douleur des gens coulait dessus sans jamais s’y accrocher. J’étais imperméable à tout type d’émotion envers ma famille. Pour moi, ils ne servaient à rien, ne m’apportaient rien, n’étaient intéressants en rien. Ils n’étaient rien."

Est-ce exagéré ou l'auteure, sincèrement, pensait ces paroles exactes? Je n'ai pas envie de porter un jugement, j'ai parfois un peu méprisé ma mère pour sa "faiblesse", mais toujours avec un minimum d'empathie, parce qu'elle reste un être humain...
Donc j'essais de respecter le portrait de cette adolescente, de cette "connasse", bien que j'ai eu plus l'impression de lire le portrait d'une créature non humaine, et sans humanité. Un "monstre". Je suis désolée.
J'espère que le trait a été forcé pour le bien du titre de l'article, sinon, j'ai peur. Je sais bien que les êtres humains sont capables des pires horreurs, dans l'histoire comme dans l'actualité...
Et si tu n'avais pas pris conscience de ce comportement atroce, inhumain? Il doit y en avoir d'autres, toujours dans ce même schéma.
J'ai peur d'avoir un jour un enfant, et qu'il devienne ce "monstre" (quand je dis monstre, je veux dire une personne capable de ne pas éprouver de sentiment envers une autre personne, un "monstre" en opposition avec un humain, qui a des sentiments).
Je précise encore que je ne porte pas de jugement, je ne donne que mon ressenti face à ce témoigne terrible, et j'admire son auteure pour avoir eu le courage de s'exprimer publiquement sur un passé et un comportement, qui sont, pour moi, au delà des limites de l'imaginable (pour une personne de mon âge-22 ans, de ma génération, j'entend : on est d'accord que Pol Pot était moins empathique que l'auteure, hein).
J'ai vraiment peur de donner naissance à un "connard" ou une "connasse", mais je garde en tête la fin positive de l'article... Sinon je resterai probablement nullipare jusqu'a la mort.
Merci pour ce témoignage. Il m'a ouvert les yeux sur une réalité que je n'imaginais pas.
Une dernière chose : pour l'auteur : ce portrait est très dur, mais tu as sans doute aussi vécu et fait de jolies choses pendant ces 9 années, tu as passé quelques moments sympas avec ta famille, tu as aidé quelqu'un, tu as souri, tu as apporté de la joie... Je n'en sais rien, mais j'ai vraiment envie d'y croire

 

[Scillya]

Personnellement j'ai toujours été bien avec mes parents. Il y a juste eu une petite période qui a duré quelques mois vers mes 15-16 ans où je me suis rebellée "gentiment" dans le sens où ça m'arrivait quand même souvent de tirer la gueule et de claquer la porte de ma chambre. Mais ça m'est vite passé
J'ai surtout reconnu ma soeur dans ce témoignage. Elle a 3 ans de moins que moi (elle a 18 ans) et elle a toujours (aussi loin que je m'en souvienne en tout cas) été insupportable. Répondre à mes parents, leur parler sur un ton hautain, prétentieux, vouloir tout toute suite, faire des conneries à l'école du style sécher, balancer des pots de peintures par la fenêtre, insulter des profs (insulter mes parents aussi d'ailleurs),... Vraiment limite une petite délinquante quoi.
Là ça fait 2 ans que ça c'est amélioré dans le quotidien (et que du coup on s'apprécie entre 2 engueulades assez rares, avant on se détestait) même si assez souvent quand même elle finit par répondre mal et à engendrer une dispute. J'ai quand même bon espoir qu'un jour pas trop lointain elle finisse de grandir et se calme
Maintenant c'est la fille suivante (qui va bientôt avoir 13 ans) qui commence à faire son insupportable. J'ai pas hâte de voir la suite

 

[adita]

J'ai trouvé ce témoignage super intéressant et en même temps il m'a mise franchement mal à l'aise.
Très intéressant parce que pouvoir écrire sur son adolescence de cette façon, ce n'est pas forcement facile.
Et mal à l'aise parce que en lisant tout ça, j'ai pensé direct à ce smiley: 
Alors que bon on ne se connait pas et tu as sans doute des raisons d'avoir été si insupportable dans ton enfance. Du coup je balance entre l'exaspération et l'enervement à lire ce genre de truc et la culpabilité de me dire que je juge toute cette histoire sans connaître.
J'ai été une petit fille, et une ado (malgré les problèmes) assez facile à vivre (ce n'est pas moi qui le dit, c'est mes parents!), du coup, malgré tout les soucis que j'ai pu rencontrer dans mon adolescence, je suis restée "vivable". J'ai du mal à ressentir de l'empathie pour tous les ados difficiles qui "ont toujours de bonnes raisons".

Voilà, je suis partagée

 

[Mazzie-Star]

J'aime beaucoup les justifications du style "j'avais trop pas confiance en moi alors je m'en prenais aux autres."

Franchement j'ai eu plein de problèmes dans ma vie, je n'avais pas DU TOUT confiance en moi, mon père avait une tolérance 0 envers moi alors que j'étais super gentille. Alors quand je vois ce genre de témoignage de gosses infectes qui se sont inventées des problèmes alors qu'elles ont eu des parents formidables et une vie cool, j'hallucine.

Le pire c'est que j'ai des amis dans votre genre, je ne sais pas si vous faites pareil mais c'est les premiers à critiquer la pseudo nouvelle génération sans éducation alors qu'eux mêmes étaient des modèles mêmes d'impolitesse 

Enfin, j'admire vos parents et leur patience, à vous laisser faire pour ne surtout pas vous faire de mal. Mais je suis certaine d'une chose : jamais mes enfants ne seront comme ça. C'est inconcevable, je n'ai jamais laissé personne me traiter comme une m****, ce n'est pas des gamins pseudos rebelles qui vont me manquer de respect.

Je te trouve un peu dure avec les filles qui ont commenté.
Peace, on est là pour discuter, pas pour se juger les unes les autres, le forum est un lieu d'échange libre de tout jugement! 

Effectivement en relisant mon message, j'ai été dure.

Mais lire ce genre de choses me donne envie de vomir, vraiment.
Le pire c'est que j'ai vraiment eu l'impression dans certains témoignages, comme dans celui de l'auteur, que certaines repensaient avec nostalgie et humour à certains comportements qu'elles ont eu enfant :
"quand j'avais 4 ans j'ai exigé que mon grand-père m'amène acheter tel truc" ou alors se donnent des justifications bancales type "j'étais mal dans ma peau et mes parents ne me comprenaient pas".

Quand j'étais toute petite (4-5 ans), je n'étais pas parfaite non plus et j'ai eu certains comportements dont j'ai honte et que je ne tolérerais probablement pas de mes enfants, mais je me faisais très vite remettre dans les cases par mes parents.

Je pense que chaque enfant, quelque soit son âge, a le droit de s'exprimer et de contester quelque chose qui lui semble injuste (j'aurais donné n'importe quoi pour m'exprimer et être comprise chez moi).

Seulement il y a un juste milieu et là ça devient presque l'archétype, l'aboutissement de l'enfant-roi : l'ado qui détruit presque la vie de sa famille uniquement parce qu'elle, en l'occurrence l'auteure, considère que les autres sont ses "sujets". Si ce n'est pas une "enfant reine", je ne comprends plus rien. Un cliché digne de confessions intimes. Je regrette que mes propos puissent blesser des gens, mais c'est ce que je ressens.

Autant je peux excuser certains ados qui ont eu un passé difficile, autant je ne peux pas comprendre des ados qui ont eu une super famille et aucun problème d'une particulière gravité.

J'imagine que le fait que j'ai eu un passé difficile influence forcément mon jugement, mais j'aurais tellement aimé avoir une vraie relation avec mon père, pouvoir lui dire quand il me blessait, quand j'estimais qu'il était injuste ou odieux, et jamais il ne m'a laissée m'exprimer, il ne supporte pas d'entendre ses torts. J'aurais vraiment aimé partir en vacances avec ma famille, avoir quelqu'un qui me demande comment je me sens, si j'ai besoin de quelque chose etc...

 C'est pour cela que quand je vois des gens avec de supers parents, je ne peux pas comprendre que ces comportements aillent jusque là, que ces ados ne soient pas assez intelligent pour comprendre que leurs parents font tout pour eux. C'est hors de ma portée. On peut avoir une phase de rébellion, c'est même plutôt sain d'un point de vue psychologique, mais là ça dépasse tout.

C'est un (e) gamin(e) qui détruit sa famille parce que personne ne lui pose des limites.

Et après on ose dire que les nouvelles générations sont mal éduquées...

Je crois que c'est l'article de Madmoizelle qui m'aura le plus marquée/énervée. Je ne m'exprime pas souvent sur le forum mais là, c'était plus fort que moi !

 

[Pinceau_]

Bah je peux vous dire que si j'avais fait ce que l'auteure décrit, je me serais mangé une bonne baffe dans la figure. J'ai pu avoir des moments où j'ai été insupportable, mais mes parents n'ont jamais laissé passer.

Bon, je ne peux pas inclure mon père car je l'ai toujours trouvé assez "absent" dans mon éducation, mais du côté de ma mère, elle m'insupportait (elle m'insupporte toujours d'ailleurs), mais elle m'a toujours éduquée dans le "tu respectes ton père et ta mère et les adultes en général", et si j'avais le malheur d'avoir un mot plus haut que l'autre, c'était une gifle et basta.

Je ne dis pas que c'était une bonne éducation (la gifle facile...).

Je crois que nos principaux désaccords tenaient dans mes vêtements, vu qu'elle aurait aimé m'habiller en Daniel Heshter toute ma vie tandis que moi je voulais plutôt du H&M.

En fait si je regarde en arrière avec toute l'objectivité que je peux, je trouve que c'est elle qui a été le + insupportable à m'étouffer et à ne pas vouloir comprendre et accepter que je puisse faire des erreurs ou que je puisse avoir des goûts différents des siens.

Franchement j'ai jamais eu de gros problèmes, toujours de bonnes notes, mes profs m'aimaient bien globalement, j'ai toujours été ponctuelle, j'ai toujours mis la table et fait le ménage (en râlant, certes, mais je le faisais), et si je voulais faire qqch de trrrrès dangereux (genre des crêpes), je m'assurais de laisser une cuisine nickel pour ne pas me prendre de reproches.

En même temps, j'ai habité seule à partir de mes 16 ans donc peut-être que le pire de mon adolescence s'est fait loin d'eux et donc ils n'ont pas trop eu à en pâtir. Je ne sais pas.

L'article me laisse en tout cas dubitative : je refuse de penser que "tous les ados" passent par des crises comme celle décrite. Il y a quand même une large part d'éducation ...

 

[Aribeth]

 J'ai voulu grandir trop vite et je rattrape le temps perdu aujourd'hui en retombant en enfance

J'ai l'impression qu'on passe tous un peu par là.
Ado, on est coincés entre enfant et adulte, et on veut surtout pas être traité en enfant donc on se vieillit, on méprise les "trucs de gamins", on a hâte d'avoir l'âge d'après, on veut aller plus vite que la musique.

Puis une fois adulte on a plus rien à prouver, alors on assume à nouveau ses "gamineries"... Et surtout, on comprend que maintenant, on est adulte jusqu'à la fin de notre vie, on ne veut plus avoir l'âge d'après et on a envie de dire aux ados de ne pas faire la même erreur que nous et de profiter de leur très grande jeunesse, mais c'est peine perdue, une éternelle boucle !

 

[Calypsow]

J'ai été une ado chiante mais pas à ce point là .... J'avais pleins de problèmes et le numéro 1 c'était que ma mère était une conasse (elle l'est toujours d'ailleurs)...
Ça me tord le bide de lire cet article parce que ma mère est exactement comme cette fille l'était pendant son adolescence ...
Tu m'étonnes que j'étais dépressive ...

 

[Miana]

J'étais une enfant parfaite évidemment
J'ai pas eu d'adolescence pour différentes raisons, je ne suis pas passée par cette case là. J'avais d'autres soucis en tête...

Ca veut dire que toi tu avais de vrais problèmes.
Tu ne piquais pas de crise quand tes parents ne voulaient pas t'acheter une paire de doc Martens.

C'est cool, mais ça ne te donne pas le droit de te sentir supérieure et méprisante par rapport aux autres.
Je me suis plus ou moins reconnue dans ce témoignage, sauf que j'avais et j'ai toujours de vrais problèmes, des problèmes graves, voir même très graves, et pourtant même aujourd'hui je suis encore quelqu'un d'égoïste mais évidemment je me remets (j'essaie de me remettre)en question au quotidien.

Ce serait bien que je ne sois pas la seule.

 

[Irideae]

C'est marrant parce que dans mon cas, c'est plutôt mes parents qui ont été de vrais connards avec moi. Et c'est un euphémisme.