J'ai testé pour vous... le syndrome de l'imposteur

[Mymy Haegel]

c'est souvent le cas avec les articles de lady dandy quand elle témoigne de "situations" qui sont décrites comme particulières (son genre par exemple) alors qu'elles sont inhérentes à la majorité de la population.

Sauf que là c'est @Lady Dylan qui a fait l'article, rien à voir

 

[Destiel Mok´]

c'est souvent le cas avec les articles de lady dandy quand elle témoigne de "situations" qui sont décrites comme particulières (son genre par exemple) alors qu'elles sont inhérentes à la majorité de la population.

Sauf que là c'est @Lady Dylan qui a fait l'article, rien à voir

J'ai donc édité, la honte aux joues, le fond je le pense quand même mais du coup aucune raison de citer l'auteure.

 

[Mymy Haegel]

c'est souvent le cas avec les articles de lady dandy quand elle témoigne de "situations" qui sont décrites comme particulières (son genre par exemple) alors qu'elles sont inhérentes à la majorité de la population.

Sauf que là c'est @Lady Dylan  qui a fait l'article, rien à voir

J'ai donc édité, la honte aux joues, le fond je le pense quand même mais du coup aucune raison de citer l'auteure.

Oh y a pas à avoir honte, même la rédac s'y perd parfois

 

[The March Hare]

@Newme2014 : J’ai trouvé son article, au contraire, très utile et très bien écrit donc ça m’a fait plaisir de le lire ; parce que ça fait du bien de comprendre qu’on est pas seules à être comme ça (loin s’en faut), ça fait du bien de pouvoir le dire, et ça fait du bien de dire que ce sentiment n’est pas forcément définitif, surtout parce qu’il a pourri la vie de beaucoup d’entre nous (dont moi) et continue à le faire pour certaines.
Alors certes, le « syndrome de l’imposteur » ne fait pas de nous des être « spéciaux » (et même pas anormaux, non non), tu as raison de dire que les choses ne sont pas si simples et que tout ça est profondément ancré dans un environnement particulier et une société anxiogène, obsédée par la réussite à tous les niveaux. Il est donc logique que ce soit très fréquent et tous nos problèmes ne viennent pas uniquement de là.
Et puis, c’est pas parce qu’on en souffre presque toutes qu’il ne faudrait pas en parler !

 

[Destiel Mok´]

@Newme2014 : J’ai trouvé son article, au contraire, très utile et très bien écrit donc ça m’a fait plaisir de le lire ; parce que ça fait du bien de comprendre qu’on est pas seules à être comme ça (loin s’en faut), ça fait du bien de pouvoir le dire, et ça fait du bien de dire que ce sentiment n’est pas forcément définitif, surtout parce qu’il a pourri la vie de beaucoup d’entre nous (dont moi) et continue à le faire pour certaines.
Alors certes, le « syndrome de l’imposteur » ne fait pas de nous des être « spéciaux » (et même pas anormaux, non non), tu as raison de dire que les choses ne sont pas si simples et que tout ça est profondément ancré dans un environnement particulier et une société anxiogène, obsédée par la réussite à tous les niveaux. Il est donc logique que ce soit très fréquent et tous nos problèmes ne viennent pas uniquement de là.
Et puis, c’est pas parce qu’on en souffre presque toutes qu’il ne faudrait pas en parler !

Ah mais au contraire! D'ailleurs si tu relis mon commentaire je parle bien d'un article sur le sujet ou plusieurs madz pourraient témoigner!

 

[Bored-Girl]

C'est pas vraiment très original. Tout le monde vit ça à un moment où à un autre, voire à plusieurs moments de sa vie.
C'est un peu comme faire un article pour dire "j'ai testé pour vous... vivre une rupture".

 

[Paulatte]

Si je comprends bien, le syndrome de l'imposteur, c'est des gens très doués qui ne se rendent pas compte qu'ils sont très doués, du coup ils ne comprennent pas pourquoi ils réussissent? Donc, les gens qui réussissent sans être très doués, c'est juste des imposteurs? Parce que moi je suis ça je crois, mais c'est pas un syndrome ahah. Dommage.

 

[Aslan]

C'est pas vraiment très original. Tout le monde vit ça à un moment où à un autre, voire à plusieurs moments de sa vie.
C'est un peu comme faire un article pour dire "j'ai testé pour vous... vivre une rupture".

Et pourquoi un article devrait obligatoirement traiter d'un sujet hors-norme, jamais vu ? J'aimerais bien lire un article sur une rupture, savoir comment l'auteur l'a vécue, pouvoir me retrouver ou non dans son expérience. De plus, tout le monde n'a pas vécu de rupture (qu'elle soit amoureuse, amicale, ce qu'on veut), ce serait alors un sujet vachement original pour ces personnes ! J'adore lire/écrire des tranches de vie, savoir comment une personne dans son individualité réagit à un événement particulier, perso. ^^'

Ah mais au contraire! D'ailleurs si tu relis mon commentaire je parle bien d'un article sur le sujet ou plusieurs madz pourraient témoigner!

Ben, c'est ce qui se fait en commentaires, non ? ^^ Je comprends que le côté déballage de vie de l'article agace (c'est ce qui m'a poussée à ne plus lire Madmoizelle un certain temps avant de découvrir le forum) mais si ça permet à d'autres Madz de raconter leur expérience, c'est positif !

 

[Lolatébas]

Je me suis totalement reconnue dans ce témoignage. Je ne savais pas que cela avait un nom!
Cela dit c'est vrai que ça peut bouffer la vie, car on se sent mal, on se sent faux comme hypocrite ou tricheur alors qu'on essaie d'être tout l'inverse. Ca file des coups de panique, la peur de décevoir sans doute aussi. Je pratique beaucoup ce qui est nommé "underdoing" dans l'article...
Je voyais ça comme un blocage, un manque de confiance en moi & un peu d'humilité mais apparemment... Ca porte un nom!!
Bref j'aurai appris un truc, ça fait pas de mal... Bien au contraire

 

[Amalthée Smith]

@Mogo , je fais aussi de l'underdoing, et je suis en MEEF 1... Je suis morte de stress.

Sinon, bein, salut, moi aussi je suis des vôtres et le problème c'est que je ne vois pas la fin de tout ça et que cette année est importante pour moi.

 

[Donoma]

Pour changer un peu, et pas laisser traîner l'idée que TOUT LE MONDE a ce syndrome, ben moi, je ne l'ai jamais eu haha !

Oui oui, je suis bien une fille pourtant, et qui a de temps à autre des problèmes de confiance en soi, gros stress, anxiété etc... Mais quand j'y pense "objectivement", non, je ne pense pas que j'ai réussi par erreur
Je suis pas forcément une grosse bosseuse mais j'ai toujours eu des bonnes voir très bonnes notes. Mais je pense pas pour autant être un imposteur, ni que ce soit troooop injuste car j'ai des facilités ; mes facilités, je les ai car j'ai toujours énormément lu (forcément quand t'as fini de lire les Rougon Macquart avant d'étudier Zola en 1ère ça aide), car je suis curieuse, j'ai toujours lu le journal, regardé les actualités, assisté à des conférences etc. Alors bien sûre que ça me faisait de la peine quand certaines de mes copines bossaient des heures entières pour avoir tout juste la moyenne ! Mais c'est pas pour autant qu'il faut se prendre pour un imposteur. Chacun ses qualités et ses défauts ; j'ai toujours été forte en cours mais je suis totalement nulle pour un tas de trucs pratiques. J'ai des copines nulles en cours mais que j'admire car elles ont d'autres qualités incroyables.

Je suis quelqu'un qui a parfois tendance à avoir de la malchance donc en vérité j'ai plus développé un sentiment d'injustice que d'imposteur. Par exemple, tomber à l'oral de français sur LE SEUL texte que je n'avais absolument pas appris car j'étais pas là au cours où ils l'avaient étudié (1 sur 25 textes, j'étais dégoutée). Mais ce qui m'est le plus resté en travers de la gorge, c'est que mon 1er voeux postbac était en fac, à place limitée. Mais comme "officiellement c'est impossible de sélectionner sur dossier en licence nianiania", la sélection se faisait par tirage au sort. Evidemment, je l'ai pas eu... Alors que je RÊVAIS de cette filière, j'avais lu et relu le programme, les profs, les intervenants, les options, TOUT me plaisait. Et bien ça m'est passé sous le nez, justement pour un principe de "non-discrimination". Résultat, d'autres personnes de mon lycée l'ont eu, alors qu'elles s'intéressaient à peine à la filière, et avaient eu leur bac à l'arrache. Certaines ont redoublé, d'autres abandonné après 1 semestre... Et ça m'a fait tellement mal au coeur que quand une de mes anciennes amies qui l'a eu (un peu dans cette situation) m'a dit qu'elle se sentait un peu mal d'avoir été prise alors qu'elle s'en fichait un peu, bah j'ai trouvé ça quand même un peu justifié quoi.

 

[Grumpy]

C'est énorme 70%! Et merci de m'avoir fait découvrir l'under- et l'over- doing. Dès qu'il y a vraiment trop de travail je fonce dans l'underdoing c'est affolant "Demain c'est encore exam? Bah je vais au ciné et je me fais un gâteau au chocolat alors! ".

A vrai dire je vis très bien avec, ça m'empêche pas de réussir, mais j'ai pas l'impression que ce soit dû à un syndrome de l'imposteur. C'est pas non plus chronique chez moi. C'est plus une sorte de dernier rempart avant l'épuisement professionnel, couplé à un besoin important de ne pas faire un travail "parce qu'on me l'a demandé" mais "parce que moi j'en ai envie" (du coup j'attend le moment où j'aurais envie pour m'y mettre, et ça peut mettre le temps).

Par contre à l'approche des examens oraux je stress toujours comme une malade et alors là le syndrome de l'imposteur fait surface Y.Y Autant j'ai confiance en mes capacités en général, et j'ai appris à communiquer mes idées à l'écrit de façon tout à fait correcte, autant les communiquer à l'oral, à un jury ou une assemblée, ça me parait quelque chose d'hors d'atteinte (et ce même après des années de rendus oraux). J'en viens à me demander si c'est pas dû aux efforts que je dois faire depuis toujours pour rendre mes pensées compréhensibles par autrui. Aujourd'hui encore ça m'arrive de me retrouver dans l'incapacité d'expliquer une de mes pensée à quelqu'un. J'ai beau avoir l'impression d'avoir explicité mon idée clairement la personne en face a une logique tellement différente de la mienne qu'il capte pas mon raisonnement. Du coup je dénigre complètement ma capacité à exprimer mes idées à l'oral...