Je ne supporte pas...

[Pad Thaï]

Un JNSP assez banal je pense mais je sais pas pourquoi ça m'a particulièrement énervée !
Donc je ne supporte pas les généralisations sur une tranche d'âge (les jeunes en l’occurrence je crois bien que c'est ceux sur lesquels il y en a le plus) : encore ce poncif que j'ai encore entendu à la table familiale que "ah les jeunes ils sont inconscients / n'ont pas la notion du risque / se sentent immortels bla bla bla..." En parlant du covid à la base mais en donnant des exemples à base de soirées alcoolisées où tu fais des conneries
Alors donc moi j'essaye d'expliquer que c'est quand même une grosse généralisation tout ça et que non tout le monde quand il est jeune ne se bourre pas la gueule toutes les semaines en faisant des trucs cons, qu'il y a tout bêtement aussi une question de personnalité donc oui il y a des jeunes comme ça et d'autres non ! (enfin sur une classe type par exemple je dirai que c'est moitié moitié avec des gens au milieu sûrement)
Et en fait ce qui m'énerve autant je pense c'est que souvent les gens qui pensent comme ça pensent que si toi t'étais pas comme ça quand t'étais jeune tu étais pas normale une minorité alors que non ! Et ça fait se sentir bizarre et marginale alors que pas du tout en fait... Donc voilà pour conclure oui il y a des jeunes qui sont conscients des risques de leurs actes et savent qu'ils sont mortels et ils ne sont pas forcément en minorité.

 

[Nastja]

@PrincessMey @Yoonishan
Les smocks sont en réalité des petits fils élastiques cousus hyper tendus pour que quand on relache l'élastique le tissus se fronce.
Si vous regardez l'envers, il y a des lignes d'élastiques.

Vous pouvez les couper et le tissus reprendra sa forme initiale... juste froissé.

 

[Lou-A.]

Je ne supporte pas (ou plutôt ça finit par m'agacer) les personnes qui, parce qu'elles sont du milieu médical, se permettent de donner leur avis non sollicité sur un diagnostic qui m'a été posé, seulement parce que je n'ai pas le profil des personnes habituellement touchées, allant jusqu'à remettre en question le diagnostic en trente secondes. Étrangement (non), ce sont principalement des hommes.

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Sérieux, si on vous demande pas votre avis, ne le donnez pas .

 

[RainyMood]

@Lou-A. @Mutsumi @Loya Encore un truc à base de "Je te donne mon avis alors que tu ne m'a absolument rien demandé".
J'ai encore pire que ça... ma mère pense toujours mieux savoir que les personnes concernées ou dont c'est le métier.

 

[Horion]

Bon j'avoueeeee que j'ai tendance quand un proche me décrit des symptômes de tenter de le diagnostiquer ou donner des conseils pour aller mieux. Je sais pas c'est un réflexe. Je m'en rends même pas compte. Pareil je donne des conseils à mes proches qui arrêtent leurs traitements pour le coeur comme ça (coucou papi). J'imagine que ça doit être chiant pour les gens. Mais c'est tellement un réflexe, même pas une volonté de montrer mes connaissances, juste j'explique pas.

Par contre je ne remettrais jamais en doute un diagnostic. On m'a fait chier pendant mes deux années de diagnostic de mon lupus, alors je sais que ça peut sacrément blesser quand on le remet en cause. Ça me rappelle cette dermato qui n'a pas voulu me diagnostiquer mon acné lupique (pour elle c'était de l'acné stade 4), ni faire de biopsie. Alors que 10 ans d'acné et deux mois de traitements anti lupiques, tout a disparus. Que c'était localisé sur les joues. Et que la biopsie aurait été plus que bienvenue pour avoir une confirmation plus rapide. En attendant j'avais mal parce que j'avais pas le bon traitement.

 

[Cloudy.]

@Mutsumi C'est pas pousser et tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour ouvrir et l'inverse (ce que tu décris) pour fermer ? (J'ai testé à l'instant mais je doute quand même )

 

[Cloudy.]

@Mutsumi ok je vais pas être d'une très grande aide du coup désolée, le flacon est neuf ? Peut-être couper la partie qui scelle le bouchon ?

 

[Pink Bubble]

@Mutsumi @celacanto pareil ici, je me bats à chaque fois avec mon flacon et c'est au petit bonheur la chance pour réussir à l'ouvrir

 

[RainyMood]

Je supporte plus ma mère et sa romantisation de la pauvreté.
"Soit pauvre, mais soit le correctement, soit le bien comme nous on veut".

Hier soir on était au resto, elle a vu un reportage qui parlait des gens qui travaillaient dans des mines de souffre sans protection avec 3 euros la journée comme salaire dans les pays pauvres.
Et elle nous à fait un speech classiste, méprisant et puant, à base de "Non mais en France, les pauvres ça existe pas, ce sont juste des bandes d'assistés stupides et sans diplôme qui profitent de l'état. Quand je vois qu'ils ont des portables à 800 euros et peuvent pas se payer des masques c'est du foutage de gueule. Ici en France, on peut s'en sortir, suffit de se bouger le cul, là bas, ils se bougent le cul et sont encore plus dans la misère que nous. Et ces chômeurs aussi, c'est que des bandes de feignants".
Mais, je... whaaaaaaaaat ??
Déja, quand t'as de la décence, tu classe pas les gens... quelqu'un qui est pauvre, iel est pauvre. Qu'importe le pays, qu'importe les biens qu'ils ont, qu'importe s'ils ont des diplômes ou pas.
Alors oui, des gens qui profitent du système ça existe, mais quand même... et c'est bien facile de dire "Y a qu'a se bouger le cul, quand on veut on peut" quand on ne manque de rien, quand on a un boulot depuis presque 40 ans et qu'on l'a eu du premier coup à 19 ans.

 

[PetitePaille]

@TennanTen

Je vois pas vraiment le problème à classer les pauvres par contre.
Qqn qui vit à 800€ par mois en France, ce n’est pas équivalent avec qqn qui gagne 1€ par jour dans un autre pays et qui n’a ps accès à l’eau potable et l’électricité ni la santé par exemple.
Ça ne veut pas dire que la société ne doit pas aider celui qui gagne 800€.


Sinon un JNSP un peu dans le « thème » : je ne supporte pas la paresse de ma sœur.
Elle trouve souvent des boulots en CDD et une fois qu’il est terminé (souvent 6 mois ou un peu plus), elle se met au chômage. Jusque là rien de déconnant. Sauf qu’elle attend d’être à chaque fois vers la fin de son chômage pour se remettre lentement à chercher. La encore pourquoi pas, c’est son choix de vie, si elle veut attendre des mois avant de chercher autres choses.
Mais la ou le bât blesse, c’est que du coup elle se retrouve avec peu donc demande de l’argent à nos parents. Parfois j’ai vraiment l’impression qu’elle les prend pour des pigeons

 

[Gabelote]

@Lord Griffith j'ai aussi cette impression de décalage par rapport à ce que devrait être une "folle jeunesse" et ce que j'ai vécu comme ado puis comme étudiante. Perso je vis ma meilleure vie et mes expériences les plus borderline depuis que j'ai passé 25 ans, que j'ai un boulot stable et un mari... comme quoi

 

[Nastja]

@Gabelote
Autant j'ai eu une adolescence très cliché, autant à l'âge adulte je ressens le décalage qui est souvent décrit dans les magazines féminins (je n'en lis pas à part Stylist vu qu'il est distribué gratuitement à l'entrée du métro).

En gros, l'adulte 2020 :
- sort avec ses potes au resto au moins 1 fois par semaine
- ça se termine toujours très tard avec beaucoup d'alcool (et beaucoup d'autoderision)
- ça prend un Uber pour rentrer
- ça discute de rencards Tinder foireux
- ça claque son PEL en vacances
- à au moins eu 10 partenaires
- se plaint de son boss et saoule ses collègues avec des questions de société

Franchement je coche peu de cases ou très rarement.

Donc pour chaque âge il y a la petite description du personnage type et cliché mais présenté comme normal et cool. Genre : "tout le monde s'est mis une cuite au moins une fois dans sa vie".

Pas moi. J'ai déjà été pompette mais jamais de cuite de ma vie.

Du coup j'ai aussi l'impression de rater ma vie parce que je ne colle pas au cliché d'une adulte "cool". Genre pourquoi je ne suis pas sur Tinder et pourquoi je ne donne pas rendez-vous à mes copines le samedi soir autour de 3 bouteilles de vin pour raconter mes affres ?