Franchement, quelqu'un me fait ça, je pète un câble, j'ai horreur des gens qui me collent. 
Je ne supporte pas...
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Bonjour, je tente de poster ici parce que je ne sais plus vers qui ou quoi me tourner....
Je suis misophone. Je ne supporte pas les bruits, et surtout pas les bruits de bouche. Mastication, aspiration, reniflement, tapotement, sifflement, bref, les bruits en tout genre me rendent littéralement dingue. Ça me fait entrer dans des colères pas possibles, que je suis obligée de contenir.
Avant le covid, j'arrivais à contrôler ça parce que je mangeais rarement chez moi. Je profitais de travailler loin pour pouvoir manger seule, je me prenais un truc à emporter et je mangeais toute seule, et j'étais la reine. Pas parce que j'ai peur des gens, mais parce que leurs bruits quand ils mangent me donnent envie de les taper. Je me souviens d'un jour où une fille avait voulu être sympa (alors que je n'avais rien demandé, ndlr), elle m'avait vue manger seule alors elle était venue avec moi, et sa pote aussi.... Et elle a mangé la bouche ouverte. Pendant vingt minutes. J'ai fini par dire que je devais téléphoner, et je me suis barrée. Certes, ça partait d'une bonne intention de pas vouloir me laisser seule, je ne critique pas ça. Mais c'est juste, pourquoi les gens mangent la bouche ouverte, sérieusement ? Ils pensent qu'on veut profiter du spectacle ?
Avant toute cette crise sanitaire, je mangeais donc soit toute seule, soit j'allais au restaurant avec des amis. Pas de problème au restaurant parce que l'endroit a toujours un bruit de fond, les conversations, la musique d'ambiance, les bruits de l'extérieur... Tout ça fait que je ne reste pas focalisée sur les bruits de bouche des gens, et que j'arrive à manger normalement et à profiter non seulement des gens qui m'entourent mais en plus de ce que je mange.
Depuis ce covid, c'est la cata. Je suis en télétravail, chez moi. Et tous les jours, je mange avec mes parents et mon frère. Ils ne se rendent pas compte des bruits qu'ils font, surtout mon frère. Par moment, j'ai envie de pousser des gueulantes. J'ai tenté de m'exprimer à plusieurs reprises, calmement, de leur demander de faire moins de bruit. Mais c'est moi la folle. C'est moi qui ai un problème.
Tous les jours, dès que midi approche, je commence à m'énerver parce que je sais ce qui m'attend. Un réel supplice, oui le mot est fort, mais c'est ce que je vis. Je suis dégoûtée, écœurée par ces bruits, parfois j'ai envie de tout jeter en l'air et de partir. Ça me déclenche des colères, tous les jours, je mange en étant en colère, donc je mange mal. Pour éviter d'entendre trop, je monte le son de la télé, mais ça n'atténue que très légèrement. J'ai dit plusieurs fois à ma mère que je voulais manger seule, à chaque fois ça a été le drame "quoi tu veux plus manger avec ta famille c'est çaaaa ??"... Même les jours où je prévois des trucs en me disant que comme ça je vais manger seule pour faire vite, non, ils prévoient quand même qu'on mange tous ensemble.
J'ai conscience que ça fait très asociale d'écrire tout ça, mais ce ne sont pas les gens en eux-mêmes le problème, ce sont vraiment les bruits. Je vois un psy avec qui je fais de l'EMDR, ça ne change pas grand chose, mais il paraît que la misophonie est difficilement soignable. Tous les jours c'est un calvaire. Rien que pour ça, je voudrais retourner bosser dans mon entreprise. Je ne me sens pas écoutée, pas respectée, et pour faire simple : je me sens très mal.
Je suis misophone. Je ne supporte pas les bruits, et surtout pas les bruits de bouche. Mastication, aspiration, reniflement, tapotement, sifflement, bref, les bruits en tout genre me rendent littéralement dingue. Ça me fait entrer dans des colères pas possibles, que je suis obligée de contenir.
Avant le covid, j'arrivais à contrôler ça parce que je mangeais rarement chez moi. Je profitais de travailler loin pour pouvoir manger seule, je me prenais un truc à emporter et je mangeais toute seule, et j'étais la reine. Pas parce que j'ai peur des gens, mais parce que leurs bruits quand ils mangent me donnent envie de les taper. Je me souviens d'un jour où une fille avait voulu être sympa (alors que je n'avais rien demandé, ndlr), elle m'avait vue manger seule alors elle était venue avec moi, et sa pote aussi.... Et elle a mangé la bouche ouverte. Pendant vingt minutes. J'ai fini par dire que je devais téléphoner, et je me suis barrée. Certes, ça partait d'une bonne intention de pas vouloir me laisser seule, je ne critique pas ça. Mais c'est juste, pourquoi les gens mangent la bouche ouverte, sérieusement ? Ils pensent qu'on veut profiter du spectacle ?
Avant toute cette crise sanitaire, je mangeais donc soit toute seule, soit j'allais au restaurant avec des amis. Pas de problème au restaurant parce que l'endroit a toujours un bruit de fond, les conversations, la musique d'ambiance, les bruits de l'extérieur... Tout ça fait que je ne reste pas focalisée sur les bruits de bouche des gens, et que j'arrive à manger normalement et à profiter non seulement des gens qui m'entourent mais en plus de ce que je mange.
Depuis ce covid, c'est la cata. Je suis en télétravail, chez moi. Et tous les jours, je mange avec mes parents et mon frère. Ils ne se rendent pas compte des bruits qu'ils font, surtout mon frère. Par moment, j'ai envie de pousser des gueulantes. J'ai tenté de m'exprimer à plusieurs reprises, calmement, de leur demander de faire moins de bruit. Mais c'est moi la folle. C'est moi qui ai un problème.
Tous les jours, dès que midi approche, je commence à m'énerver parce que je sais ce qui m'attend. Un réel supplice, oui le mot est fort, mais c'est ce que je vis. Je suis dégoûtée, écœurée par ces bruits, parfois j'ai envie de tout jeter en l'air et de partir. Ça me déclenche des colères, tous les jours, je mange en étant en colère, donc je mange mal. Pour éviter d'entendre trop, je monte le son de la télé, mais ça n'atténue que très légèrement. J'ai dit plusieurs fois à ma mère que je voulais manger seule, à chaque fois ça a été le drame "quoi tu veux plus manger avec ta famille c'est çaaaa ??"... Même les jours où je prévois des trucs en me disant que comme ça je vais manger seule pour faire vite, non, ils prévoient quand même qu'on mange tous ensemble.
J'ai conscience que ça fait très asociale d'écrire tout ça, mais ce ne sont pas les gens en eux-mêmes le problème, ce sont vraiment les bruits. Je vois un psy avec qui je fais de l'EMDR, ça ne change pas grand chose, mais il paraît que la misophonie est difficilement soignable. Tous les jours c'est un calvaire. Rien que pour ça, je voudrais retourner bosser dans mon entreprise. Je ne me sens pas écoutée, pas respectée, et pour faire simple : je me sens très mal.
@Automne029 Comme je te comprend, j'ai horreur de ça, j'ai envi de taper les gens quand ils le font. 
Sans déconner, c'est pas compliqué de boire et de manger sans faire de bruits et sans montrer le contenu de sa bouche, merde quoi !
J'ai aucun problème pour le dire, généralement les gens s'excusent et font attention.
Y a eu que mon beau père qui lui s'amusait carrément à sortir le contenu de sa bouche pour me le montrer (parce que c'est tellement drôle), heureusement ma mère l'a engueulé plusieurs fois pour qu'il arrête de faire ça.
Sans déconner, c'est pas compliqué de boire et de manger sans faire de bruits et sans montrer le contenu de sa bouche, merde quoi !
J'ai aucun problème pour le dire, généralement les gens s'excusent et font attention.
Y a eu que mon beau père qui lui s'amusait carrément à sortir le contenu de sa bouche pour me le montrer (parce que c'est tellement drôle), heureusement ma mère l'a engueulé plusieurs fois pour qu'il arrête de faire ça.
@Automne029 Je te comprends et je compatis énormément. C'est la source de la plupart de mes conflits avec mes parents. Depuis que je suis ado je ne peux plus supporter de manger avec eux tellement leurs bruits me rendent malade et me donnent envie de les tuer (c'est violent mais c'est le cas sur le coup). Ensuite je culpabilise à mort, je me dis que ce ne sont "que des bruits" et puis ça revient.
J'en ai parlé, ma mère fait des efforts, mon père a décidé de le prendre personnellement. L'accord que nous avons trouvé quand je suis là c'est de mettre de la musique pendant le repas. Même avec ça c'est difficile parce que rien que de savoir qu'ils mangent à côté j'en viens à imaginer leurs bruits. C'est une vraie torture.
C'est marrant c'est la première fois que j'en parle à part à un psy
et rien que de l'écrire là je suis entre la colère et le malaise. Bref dans tous les cas tu n'es pas seule... 
J'en ai parlé, ma mère fait des efforts, mon père a décidé de le prendre personnellement. L'accord que nous avons trouvé quand je suis là c'est de mettre de la musique pendant le repas. Même avec ça c'est difficile parce que rien que de savoir qu'ils mangent à côté j'en viens à imaginer leurs bruits. C'est une vraie torture.
C'est marrant c'est la première fois que j'en parle à part à un psy
et rien que de l'écrire là je suis entre la colère et le malaise. Bref dans tous les cas tu n'es pas seule... 
@Automne029
La solution ça peut être de faire des repas séparés au moins de temps en temps peut être ?
Parce qu’en dehors de ça, ça me parait compliqué de leur imposer de manger de x manière, surtout que c’est surtout inconscient, et au final ça soule tout le monde.
La solution ça peut être de faire des repas séparés au moins de temps en temps peut être ?
Parce qu’en dehors de ça, ça me parait compliqué de leur imposer de manger de x manière, surtout que c’est surtout inconscient, et au final ça soule tout le monde.
Merci pour vos réponses et votre soutien, je me sens moins seule...
Effectivement, manger avec des boules quies est assez contreproductif, cependant, il m'arrive de boucher discrètement une oreille, en m'appuyant sur ma main... ça atténue toujours un peu.
@Tofu C'est vrai que certains ne comprennent pas et que pour eux, ça relève du caprice, mais non ! C'est réellement insupportable. Je pense que s'ils connaissaient la souffrance que ça implique, ils changeraient d'avis. Le problème c'est que même si je choisissais des aliments qui ne sont pas susceptibles de faire du bruit, ça ne résoudrait pas le problème. Mon père est un adepte des 40 mastications minimum par bouchée ("faut bien mâcher !"), et il fait un bruit pas possible même quand il mange du pain de mie
rien que d'y penser, j'entends ses dents qui claquent, je suis malade. Sortir dans un parc serait la bonne idée effectivement, mais en ce moment la météo est pourrie chez moi, quand le soleil reviendra j'en profiterai !
@TennanTen Je l'ai dit aussi à plusieurs reprises, mais à chaque fois on ne m'écoute pas, et c'est bien là le problème
Maintenant je n'ose même plus le verbaliser avec qui que ce soit... Je prends sur moi, et je mange contrariée...
@-Loreleï- Oui la culpabilité est là aussi après coup. C'est vrai que je me dis "quand même tout ça pour ça, tu te mets dans un état pas possible pour ça", mais dès que ça recommence je ne peux pas m'en empêcher, c'est très violent comme réaction. Quand je dis que j'ai envie de retourner la table et de la balancer contre un mur, c'est vrai.
J'ai conscience que ces bruits sont inconscients, incontrôlés (enfin, pour certains), mais ce serait équilibré si les autres avaient conscience que ça me rend dingue.
Effectivement, manger avec des boules quies est assez contreproductif, cependant, il m'arrive de boucher discrètement une oreille, en m'appuyant sur ma main... ça atténue toujours un peu.
@Tofu C'est vrai que certains ne comprennent pas et que pour eux, ça relève du caprice, mais non ! C'est réellement insupportable. Je pense que s'ils connaissaient la souffrance que ça implique, ils changeraient d'avis. Le problème c'est que même si je choisissais des aliments qui ne sont pas susceptibles de faire du bruit, ça ne résoudrait pas le problème. Mon père est un adepte des 40 mastications minimum par bouchée ("faut bien mâcher !"), et il fait un bruit pas possible même quand il mange du pain de mie
rien que d'y penser, j'entends ses dents qui claquent, je suis malade. Sortir dans un parc serait la bonne idée effectivement, mais en ce moment la météo est pourrie chez moi, quand le soleil reviendra j'en profiterai !@TennanTen Je l'ai dit aussi à plusieurs reprises, mais à chaque fois on ne m'écoute pas, et c'est bien là le problème
Maintenant je n'ose même plus le verbaliser avec qui que ce soit... Je prends sur moi, et je mange contrariée...@-Loreleï- Oui la culpabilité est là aussi après coup. C'est vrai que je me dis "quand même tout ça pour ça, tu te mets dans un état pas possible pour ça", mais dès que ça recommence je ne peux pas m'en empêcher, c'est très violent comme réaction. Quand je dis que j'ai envie de retourner la table et de la balancer contre un mur, c'est vrai.
J'ai conscience que ces bruits sont inconscients, incontrôlés (enfin, pour certains), mais ce serait équilibré si les autres avaient conscience que ça me rend dingue.
Je ne supporte pas les personnes qui ne s'informent pas du tout sur des sujets qui les concernent de près ou de loin et qui ensuite se plaignent de "personne ne nous dit que [insérer ici un sujet lambda] [insérer ici une information qu'on trouve simplement par un recherche internet], j'ai été très surprise et je suis tombée de haut".
Pareil pour la sexualité avec le "on ne nous dit pas comment jouir quand on femme" ou "on ne nous dit pas qu'il existe autre chose que la pénétration", ça me
.
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Pareil pour la sexualité avec le "on ne nous dit pas comment jouir quand on femme" ou "on ne nous dit pas qu'il existe autre chose que la pénétration", ça me
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@Trouscaillon Ouais, enfin doucement avec ce genre de jugement quand même.
Une personne n'a pas toujours la possibilité de se renseigner pour diverses raisons: handicap, maladie, environnement, âge, etc...
Après, si les deux femmes dont tu parle, ont clairement les moyens de se renseigner et qu'elle le font pas par flemme. Je suis d'accord.
Une personne n'a pas toujours la possibilité de se renseigner pour diverses raisons: handicap, maladie, environnement, âge, etc...
Après, si les deux femmes dont tu parle, ont clairement les moyens de se renseigner et qu'elle le font pas par flemme. Je suis d'accord.
@Trouscaillon
En même temps, avant de se renseigner sur un sujet, il faut savoir que ça existe
Par exemple, si tu n'a jamais conçu qu'il n'y avait pas que la pénétration dans la sexualité, tu peux juste pas te renseigner sur ce qu'il peut y avoir d'autre. C'est à ça que ça sert de développer l'exposition à ses sujets là, ça permet de prendre conscience de chose qu'on ne pouvait même pas imaginer ! (je me souviens notamment du concept de harcèlement de rue, qui, selon moi, a vraiment surgit vers 2014. Avant ça la majorité des femmes avait déjà vécu le truc, avait déjà ressenti de la gêne, mais comme le sujet n'était pas nommé, on ne pouvait même pas en parler entre nous)
En même temps, avant de se renseigner sur un sujet, il faut savoir que ça existe
Par exemple, si tu n'a jamais conçu qu'il n'y avait pas que la pénétration dans la sexualité, tu peux juste pas te renseigner sur ce qu'il peut y avoir d'autre. C'est à ça que ça sert de développer l'exposition à ses sujets là, ça permet de prendre conscience de chose qu'on ne pouvait même pas imaginer ! (je me souviens notamment du concept de harcèlement de rue, qui, selon moi, a vraiment surgit vers 2014. Avant ça la majorité des femmes avait déjà vécu le truc, avait déjà ressenti de la gêne, mais comme le sujet n'était pas nommé, on ne pouvait même pas en parler entre nous)
Je ne supporte pas quand on écrit mal mon prénom parce que franchement il est pas compliqué à écrire ! C'est encore plus insupportable quand c'est des gens que je connais et qui ont déjà vu mon prénom écrit, ils font vraiment zéro effort à oublier le e alors que je suis une fille
Je ne supporte pas et de plus en plus. Lorsque tu vas sur un site ou tu ouvres une page web. Tu as une phrase qui est une véritable fouteuse de gueules, " votre vie privée et notre principale priorité" regarde bien la page et tu verras "nos partenaires" tu en as entre 200 et 300 en général. Qui eux en ont rien à pas foutre de ta vie privée. Ils viennent tous mangé au râtelier, que notre brave défenseur leur donne.
La grande muette là, c'est vérification des supercheries.
La grande muette là, c'est vérification des supercheries.
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