@Lykiria Pour répondre de manière aussi lapidaire que tes assertions : Oui et oui
Ce n'est pas parceque c'est plaisant que c'est vital et à partir du moment où ce n'est pas vital et en plus que ça implique d’empiéter d'une manière ou d'une autre sur la volonté d'un autre individu, il devient complètement aberrant de considérer ça comme un quelconque droit même si c'est très triste pour les "perdants de la loterie".
J'ajouterai que si tu veux vraiment participer à ce débat, ça serait bien de mettre plus que deux phrases un lien et une capture d'écran sans plus étayer ton propos.
On est pas tous et toutes à l'aise à l'écrit et sur téléphone on peut être tenté de faire court, mais bon, le débat ne porte pas non plus quelle est la couleur la plus seyante de débardeur cet automne...
Si tu n'as pas le temps de faire une réponse un minimum construite, je te suggère d'attendre plutôt que de ne pas assez en dire.
Que tu ne sois pas abolitionniste ça peut se comprendre, il y a tout un tas d'arguments qui vont dans ce sens et moi même je suis mi-figue mi-raisin sur le sujet, mais justement, ce serait bien de développer un peu non ?
Typiquement, à mon sens, pénaliser des personnes qui sont déjà en majorité en grande difficulté, je ne sais pas si c'est super pertinent, sachant que c'est pas demain la veille que les TDS effectueront ce métier uniquement par choix. Quand aux pistes de réflexion sur ce qu'il faudrait faire, il me semble que prendre des décisions pour lutter contre la prostitution sans consulter les principaux concernés, c'est juste manquer du pragmatisme le plus élémentaire.
Enfin, puisque tu as gentiment donné le lien vers le wiki sur l'assistanat sexuel je me permets de te remettre le paragraphe expliquant les "contre". Pour le reste je pense que mes VDD ont largement explicité en quoi ton point de vue avait ses limites.
"Le Collectif lutte et handicaps pour l'égalité et l'émancipation considère que l'assistance sexuelle constitue une solution simpliste n'allant pas dans le sens de l'autonomisation des personnes en situation de handicap, s'inscrivant dans une logique économique libérale qui fait de la sexualité un service commercial, d'après une vision judéo-chrétienne qui place la personne handicapée en objet de charité. Il estime que la sexualité devrait être libre et non marchande, impliquer de la réciprocité dans le désir et un échange égalitaire, ne pouvant exister ni dans le rapport marchand ni dans le rapport caritatif[8].
L'assistance sexuelle conforterait également une vision dégradée des rapports entre la personne handicapée et sa propre sexualité, conduisant à se définir comme asexué et impuissant, ou indigne d'être aimé au-delà du handicap, ainsi que la vie en milieu fermé limitant la possibilité d'interactions et de rencontres, ainsi qu'une vision de l'assistant sexuel « à mi-chemin entre le prostitué et le bienfaiteur »[8].
Le CLHEE dénonce le risque que l'assistance sexuelle devienne l'unique solution proposée au problème de la sexualité des personnes handicapées, et propose d'autres solutions, comme « abolir la ségrégation sociale et spatiale que subissent les personnes handicapées », en s’engageant dans la désinstitutionnalisation, et favoriser l’éducation sexuelle dès le plus jeune âge, notamment pour les personnes handicapées elles-mêmes[8]."
Ce n'est pas parceque c'est plaisant que c'est vital et à partir du moment où ce n'est pas vital et en plus que ça implique d’empiéter d'une manière ou d'une autre sur la volonté d'un autre individu, il devient complètement aberrant de considérer ça comme un quelconque droit même si c'est très triste pour les "perdants de la loterie".
J'ajouterai que si tu veux vraiment participer à ce débat, ça serait bien de mettre plus que deux phrases un lien et une capture d'écran sans plus étayer ton propos.
On est pas tous et toutes à l'aise à l'écrit et sur téléphone on peut être tenté de faire court, mais bon, le débat ne porte pas non plus quelle est la couleur la plus seyante de débardeur cet automne...
Si tu n'as pas le temps de faire une réponse un minimum construite, je te suggère d'attendre plutôt que de ne pas assez en dire.
Que tu ne sois pas abolitionniste ça peut se comprendre, il y a tout un tas d'arguments qui vont dans ce sens et moi même je suis mi-figue mi-raisin sur le sujet, mais justement, ce serait bien de développer un peu non ?
Typiquement, à mon sens, pénaliser des personnes qui sont déjà en majorité en grande difficulté, je ne sais pas si c'est super pertinent, sachant que c'est pas demain la veille que les TDS effectueront ce métier uniquement par choix. Quand aux pistes de réflexion sur ce qu'il faudrait faire, il me semble que prendre des décisions pour lutter contre la prostitution sans consulter les principaux concernés, c'est juste manquer du pragmatisme le plus élémentaire.
Enfin, puisque tu as gentiment donné le lien vers le wiki sur l'assistanat sexuel je me permets de te remettre le paragraphe expliquant les "contre". Pour le reste je pense que mes VDD ont largement explicité en quoi ton point de vue avait ses limites.
"Le Collectif lutte et handicaps pour l'égalité et l'émancipation considère que l'assistance sexuelle constitue une solution simpliste n'allant pas dans le sens de l'autonomisation des personnes en situation de handicap, s'inscrivant dans une logique économique libérale qui fait de la sexualité un service commercial, d'après une vision judéo-chrétienne qui place la personne handicapée en objet de charité. Il estime que la sexualité devrait être libre et non marchande, impliquer de la réciprocité dans le désir et un échange égalitaire, ne pouvant exister ni dans le rapport marchand ni dans le rapport caritatif[8].
L'assistance sexuelle conforterait également une vision dégradée des rapports entre la personne handicapée et sa propre sexualité, conduisant à se définir comme asexué et impuissant, ou indigne d'être aimé au-delà du handicap, ainsi que la vie en milieu fermé limitant la possibilité d'interactions et de rencontres, ainsi qu'une vision de l'assistant sexuel « à mi-chemin entre le prostitué et le bienfaiteur »[8].
Le CLHEE dénonce le risque que l'assistance sexuelle devienne l'unique solution proposée au problème de la sexualité des personnes handicapées, et propose d'autres solutions, comme « abolir la ségrégation sociale et spatiale que subissent les personnes handicapées », en s’engageant dans la désinstitutionnalisation, et favoriser l’éducation sexuelle dès le plus jeune âge, notamment pour les personnes handicapées elles-mêmes[8]."