La seule chose qui me dérange c'est qu'on dirait que c'est un choix. Or même si tu peux améliorer ta qualité de vie, tu ne peux pas tellement contrôler tout ça. D'où l'acceptation. Je pensais qu'accepter c'était se résigner et subir. Mais en fait c'est assez paradoxal et ça va mieux.
Mais bon je pense qu'il faut aussi décider d'aller mieux, et ça fait du bien un peu de volonté quand on est déprimé.
Bref, bon courage![]()
Je ne pense pas qu'un choix et une décision, ce soit la même chose. Si j'avais le choix, j'aurais choisi de ne pas souffrir de ça. Puisque je n'ai pas le choix, je décide que je ne vais pas laisser cette situation m'empêcher de vivre. Quelles seront les conséquences de cette décision ? L'avenir le dira... Mais si j'arrête déjà de me convaincre moi-même que je suis condamnée à souffrir, c'est au moins un bon début.

Merci @MissMouette




Tu sais @Loi54000 j'avais commencé un billet au sujet de la dépression au début du mois. J'avais noté cette phrase comme idée directrice : "le monstre qui était tapis sous mon lit lorsque j'étais enfant est devenu celui qui m'engloutit". C'était l'idée que je détestais m'endormir dans le noir quand j'étais petite, j'avais peur. J'ai fini par dépasser ça. Maintenant, j'ai la dépression qui m'englue régulièrement. Et j'arrive pas à m'en défaire, alors je voulais l'accepter: ça fait partie de moi. Je dois vivre avec, alors faisons avec.
Mais je n'arrivais pas à écrire ce billet, il ne sortait pas (alors que j'écris la plupart de ces articles en 20min non stop). Les jours passent.... Plus je me regarde, plus je déroule d'autres réflexions, et plus je m'éloigne de cet angle. J'ai fini par écrire ça aujourd'hui, parce que je pense que c'est le premier dimanche depuis bien longtemps que je passe sereine. Quelque chose a changé, alors j'ai cherché quoi. Et c'est là que j'ai compris que j'avais parcouru un sacré chemin en trois-quatre semaines. (Bon je suis en thérapie hein, je fais pas ça toute seule à la force de mes p'tits bras... Mais rien que suivre une thérapie, c'est un énorme effort).
Donc non, je ne pense pas que c'est un choix, mais je ne pense pas non plus être condamnée à subir. Il y a une ligne fine entre subir et choisir, je compte bien marcher dessus. Et appeler à l'aide, à chaque fois que je vacille
