#62jours pour devenir une meilleure version de moi-même

[tranche1993]

Merci pour cette magnifique série d'articles (je les verrai assez bien sous la forme d'un petit livre )

Par contre je tique un peu sur le "Je ne suis pas désolée d’avoir tort, parfois". Tu ne penses pas que ne jamais s'excuser, même quand on a tort, c'est aller carrément dans l'excès inverse et c'est prendre le risque de devenir carrément rigide (et autoritaire) ?

Je pense au contraire qu'il y a des situations où s'excuser n'est pas une option, mais un devoir.

 

[feudeneig]

Je suis une machine à excuse aussi

Pas avec les personnes que je connais vraiment bien mais avec les inconnus ou des relations de travail lointaines ou des gens plus âgés que moi ça ne rate jamais. ça me dérange de les interrompre du coup je m'excuse toujours et je me rends compte que mon attitude n'est pas la bonne parce que ça ne me crédibilise pas du tout.

Une tirelire pour quand on se rend compte que notre langue a fourché ? ^^

 

[Clemence Bodoc]

Hahaha !! Merci pour vos retours, ça me rassure de pas être la seule...

Par contre je tique un peu sur le "Je ne suis pas désolée d’avoir tort, parfois". Tu ne penses pas que ne jamais s'excuser, même quand on a tort, c'est aller carrément dans l'excès inverse et c'est prendre le risque de devenir carrément rigide (et autoritaire) ?

Je pense au contraire qu'il y a des situations où s'excuser n'est pas une option, mais un devoir.

Oui je suis d'accord, je parle bien d'arrêter de m'excuser quand je n'ai rien à me reprocher, pas dans l'absolu. Par exemple, sur l'exemple "d'avoir tort, parfois", ça dépend des situations et des torts.
Exemple : avant, j'étais contre l'idée du végétalisme, je pensais que c'était un régime alimentaire extrême, carencé et donc dangereux. J'avais tort, (mais je n'ai causé de tort à personne en ayant cet avis), je ne suis pas désolée d'avoir eu cet avis. J'ai changé d'avis, voilà tout.

Fun fact: quand on me clash sur le végétalisme en me disant "c'est un régime carencé et dangereux", je réponds :
« ben désolée, mais c'est faux ! »

...

Cherchez l'erreur

C'est ça que je veux dire : avoir tort sur un sujet, ce n'est pas forcément un tort. (parfois, ça peut. D'où le "parfois", dans l'article ). D'ailleurs c'est une situation que j'ai déjà rencontrée sur le forum. Une lectrice n'est pas d'accord avec un article, (ou un post), et demande à ce qu'on édite l'article et qu'on s'excuse. Parfois c'est une erreur, et ça mérite effectivement des corrections. Parfois, c'est juste... un désaccord. C'est pas une erreur factuelle, c'est une divergence de point de vue, d'interprétation. Peut-être qu'une des parties a tort, peut-être pas, et dans les deux cas : c'est pas grave ! Il n'y a pas de faute, il n'y a pas lieu de s'excuser !

 

[tranche1993]

Hahaha !! Merci pour vos retours, ça me rassure de pas être la seule...



Oui je suis d'accord, je parle bien d'arrêter de m'excuser quand je n'ai rien à me reprocher, pas dans l'absolu. Par exemple, sur l'exemple "d'avoir tort, parfois", ça dépend des situations et des torts.
Exemple : avant, j'étais contre l'idée du végétalisme, je pensais que c'était un régime alimentaire extrême, carencé et donc dangereux. J'avais tort, (mais je n'ai causé de tort à personne en ayant cet avis), je ne suis pas désolée d'avoir eu cet avis. J'ai changé d'avis, voilà tout.

Fun fact: quand on me clash sur le végétalisme en me disant "c'est un régime carencé et dangereux", je réponds :
« ben désolée, mais c'est faux ! »

...

Cherchez l'erreur

C'est ça que je veux dire : avoir tort sur un sujet, ce n'est pas forcément un tort. (parfois, ça peut. D'où le "parfois", dans l'article ). D'ailleurs c'est une situation que j'ai déjà rencontrée sur le forum. Une lectrice n'est pas d'accord avec un article, (ou un post), et demande à ce qu'on édite l'article et qu'on s'excuse. Parfois c'est une erreur, et ça mérite effectivement des corrections. Parfois, c'est juste... un désaccord. C'est pas une erreur factuelle, c'est une divergence de point de vue, d'interprétation. Peut-être qu'une des parties a tort, peut-être pas, et dans les deux cas : c'est pas grave ! Il n'y a pas de faute, il n'y a pas lieu de s'excuser !

Compris Forcément on évolue, on s'ouvre à pleins de sujets, problématiques... et parfois on regarde ce qu'on était avant en ce disant : "pfiouuu j'était bien débilou à l'époque avec mes préjugés ".

Alors qu'en fait c'est normal de ne pas être au top tout de suite, et on a toujours de quoi s'améliorer!

 

[Clemence Bodoc]

Alors qu'en fait c'est normal de ne pas être au top tout de suite, et on a toujours de quoi s'améliorer!

C'est exactement ça ! Et je ne devrais m'excuser de ne pas avoir été au top... C'est normal de s'améliorer, c'est pas une chose dont je dois m'excuser !

 

[GingerBraid]

J'ai pas beaucoup accroché à l'article du jour, j'ai eu du mal à le contextualiser cette zone de respect si je puis dire, mais je me reconnais plutôt dans ton témoignage. Rassure toi tu n'es pas seule!

Cependant à la différence de toi, c'est pas réellement deux personnalité mais plutôt mon vraie moi, joyeuse, pétillante, pleine d'entrain et d'initiative et un autre moi plus réservé, un peu effacé, un suiveur qui est là quand je suis dans un mauvais environnement ou entouré des mauvaise personnes, au travail par exemple. Je pense pas que ce soit un vraiment préjudiciable (dans mon cas en tout cas) et je pense que le plus important c'est surtout d'en être conscient et de trouver les raisons qui nous pousse a nous auto effacé. Moi par exemple c'est mon manque de reconnaissance et un mauvais management au boulot.

Le chemin est long mais je suis sure que vous arriverais à trouver la paix avec vos différents vous les filles.

PS: Pour celle qui ont du mal avec la méditation je ne peux que vous conseiller l'application petit bambou!

En fait c est vraiment proche de ce que je ressens!! Avec certaines personnes (un certain.nombre tout de même) je vais être und version polie et effacée de moi même, comme pour me faire bien voir. Avec d autrs (proches, enfants avec qui je travaille, certains avrc qui ça click comme par magie) je n ai pas ce souci.
Mais tu as raison dans certains cas il n est pad plus mal d adopter un.comportement un peu policé, avec mes patrons en tout cas je ne compte pas changer de sitôt!
Dans mon cas je crois que le blocage viebt de mon adolescence, je me sentais très seule et exclue (j etais descolarisée, une situation souvent critiquée dans mon quotidien par des proches comme des inconnus...j ai fini par avoir honte de cela, et n.osait plus en parler...et je me suid renfermee sur moi même)
Maintenant ca va bcp mieux mais y a toujours du boulot!!
Ouii je connais Petit bambou, j aime bcp! Récemment je me suis enfin mise au yoga , ça m aide déjà je trouve
Bises ma belle!

 

[Anne-ddf]

L'article sur les excuses... toute ma vie surtout professionnelle (et même amoureuse "désolée de pas avoir envie ce soir" maiiis what ??? Il faut vraiment que j'arrête de faire ça !)
A quel moment j'en suis arrivée à m'excuser pour les erreurs des autres ?!

En tout cas merci @Clemence Bodoc pour cette série d'article. Je crois qu'on devrait tout.e.s se plier à se type d'exercice.

 

[Clemence Bodoc]

Et voici les 3 derniers articles :

Vendredi 4 août : Je ne peux pas avoir la confiance des autres, si j’ai pas la mienne
Samedi 5 août : C’est quoi « la ligne édito » de ma vie ?
Dimanche 6 août : Comment tenir la distance ? Le marathon et le sprint

 

[RainyMood]

Super article, c'est vrai que c'est idiot de s'excuser alors qu'on a absolument rien à se reprocher. Selon les situations que je peux rencontrer, je vais m'excuser ou pas. Par exemple si je dois demander quelque chose à quelqu'un j'ai toujours cette peur de déranger et donc je m'excuse d'être là et de demander comme si des lasers allaient sortir des yeux des gens et me foudroyer sur place. Alors que bon, y a pas de mal à demander et si les gens prennent un air méprisant ou se barrent en courant c'est eux qui ont un souci.
Et là où je ne me m'excuserais pas, c'est quand j'ai un avis différents des autres. Ils peuvent être 99 autour de moi à penser la même chose j'en ai rien à faire si je ne suis pas d'accord avec eux et je ne vais pas m'excuser de penser différemment. Je ne m'excuserais jamais si on me bouscule dans la rue ou si on me fait mal.
Le seul truc où j'ai encore un peu de mal à m'excuser parce que j'ai une légère pointe de remord, c'est quand je vire quelqu'un de chez moi qui s'est mal comporté (Genre arriver chez moi à l'improviste et gueuler comme un putois pour un truc pas très grave puis exiger que je serve un café. Euuuuuh..... dégage ok --') ou mes gouts que ce soit vestimentaires, déco, livres, musique et etc.... je me répète longuement "Tu es chez toi, tu fais ce que tu veux", "Tu fais ce que tu veux, on s'en fout de l'avis des autres".

 

[Ahn]

J'vais répondre à moitié à ta question, mais j'ajouterai une nuance à cette réflexion très intéressante de Clémence. Je fais de l'escalade, un sport où tout comme la plongée, la moindre erreur dans la préparation peut être fatale. La différence que je fait avec la ceinture de sécurité, c'est que dans un cas, on a un seul geste vérifiable en un regard. Dans l'autre cas, on a succession de gestes et d'étapes toutes aussi importantes les unes que les autres. Et c'est dans cette succession que l'habitude devient dangereuse car il suffit d'un imprévu, d'un événement qui sorte de l'ordinaire pour que la succession de mouvements automatiques soit perturbée sans même que notre cerveau le réalise. L'habitude pour le cerveau, c'est un peu comme rayer les tâches à effectuer avant de les faire donc il n'y a pas de moyens de savoir si elles ont vraiment été faites quand il y en a trop d'affilées.
Pour ceux qui ont par exemple une petite routine bien huilée le matin, c'est comme ça qu'on se retrouve à oublier pleins de choses si on se lève trop tard. Tout à coup le cerveau doit rendre conscient tout ce qui ne l'était plus et des choses très simple comme prendre son téléphone se noient au milieu de toutes les informations supplémentaires que le cerveaux n'a plus l'habitude de traiter consciemment.
Pour moi, les habitudes sont bonnes tant qu'elles sont éparpillées (plus facile de se remémorer si on l'a bien fait quand les événements qui les précèdent changent souvent) et régulièrement remis à jour. C'est hyper important (et intéressant) de se demander pourquoi on fait toujours ça de cette manière et qu'est-ce que serai l'impact si on changeait... ça permet que les habitudes qui sauvent ne deviennent pas des habitudes qui tuent!

 

[Tahrak]

Le "sois gentille" et "sois sage" c'est quand même extrêmement destructeur, comment voulez vous devenir un individus sain en étant quelqu'un de sage à l'âge adulte et de gentille. La bienveillance oui, la sagesse oui. Mais "être sage" étant petit prend un autre sens.

Mais le truc c'est ça renforce un attrait des filles à ne pas devenir des individus puisque qu'on refoule totalement la rébellion et la colère saine... Je crois que c'est un des trucs dont j'ai le plus souffert Mais bon maintenant cay la fayte parce que j'ose dire qu'on me fait chier

 

[RainyMood]

Le "sois gentille" et "sois sage" c'est quand même extrêmement destructeur, comment voulez vous devenir un individus sain en étant quelqu'un de sage à l'âge adulte et de gentille. La bienveillance oui, la sagesse oui. Mais "être sage" étant petit prend un autre sens.

Mais le truc c'est ça renforce un attrait des filles à ne pas devenir des individus puisque qu'on refoule totalement la rébellion et la colère saine... Je crois que c'est un des trucs dont j'ai le plus souffert Mais bon maintenant cay la fayte parce que j'ose dire qu'on me fait chier

Effectivement être sage c'est pas un objectif de vie, être gentil n'est pas un objectif de vie. L'enfant qui grandit devient une personne à part entière dont il apprend le respect, l'humilité et la tolérance. Il a le droit d'être en colère et de pousser un coup de gueule quand ça va pas. Après faire preuve de bienveillance et de sagesse comme tu dis c'est autre chose. Surtout que les adultes le répètent aux enfants sans arrêt et ça en devient sans queue, ni tête. Genre "Je te laisse à l'école sois gentil", "Je te laisse chez mamie et papy sois sage". Puis à force de répéter ça aux gamins ça bousille complètement la confiance entre l'enfant et l'adulte. L'enfant se dit "Il n'a jamais confiance en moi" et l'adulte se dit "Il fera des bêtises si je ne lui dit pas". Le problème, c'est que le gamin fera des conneries quand même, parce que c'est un enfant, un enfant ça grandit, ça découvre et ça apprend. Le plus aberrant que j'ai entendu quand j'ai osé poser la question à une amie de mes parents qui arrêtait pas de dire à ses gamins "sois sage" toute la journée alors qu'il était midi et que justement le gamin était "sage" enfin il faisait sa vie d'enfant quoi, m'a dit "Oui mais la journée n'est pas finie" euuuuh what ? J'ai pas compris.... j'ai pas continué sinon ça se serait parti en donneuse de leçon et comme j'ai pas d'enfant valait mieux pas que j'aille plus loin.
Je pense que dire ça, c'est une sorte de mauvaise bienveillance, parce que c'est pas simple de se rendre compte que c'est idiot de dire ça.