Arrêtez de vous torturer - Les Conseils d'Hippie Jack

[Irina-]

Lune Bleue : je sais bien qu'on ne peut pas toujours être au top, etc...
Je rejoins Camille-Marie dans tout.

 

[Solemnia]

En même temps faudrait voir à pas exagérer. L'article de Jack Parker est la pour essayer de redonner un peu d'espoir à celles qui ont des coups de mous, pour qui ça ne vas pas bien, pour leur montrer que de se complaire dans la merde, c'est pas une solution (ce qui arrive à tout le monde, pour des tas de raisons différentes. Par exemple "je déprime parce que je me sens mal dans mes études, ça ne me plait pas, je vais me laisser submerger par cet échec" )...

N'oubliez pas que on est sur madmoizelle la, soit quand même un magazine en ligne, pas chez le psy.

Celles qui s'estiment être dans une dépression terrible, qui culpabilisent après avoir lu l'article, désolé, mais c'est un problème plus grave, c'est une pathologie et dans ce cas je vous recommande fortement de consulter un psychologue ou un psychothérapeute, mais vous ne pouvez pas blâmer l'article parce que "il ne s'adresse pas à moi" ...

edit : et je rejoins @Gohst Town le propos n'est pas de faire de la compétition entre qui souffre le plus, pourquoi, et qui souffre le moins.

 

[tinylolita]

Super article, et il tombera forcément bien pour beaucoup d'entre nous car on a souvent ce petit côté obsessionnel, à se marteler : je n'y arriverai pas / je suis trop nulle / les autres sont heureux pas moi / ils ont un boulot et pas moi / elle est meilleure que moi dans ce domaine / etc.
Toujours se placer dans cette optique, est vraiment destructeur. Si j'ai appris quelque chose de mes dures expériences c'est que plus on se plaint, plus on se morfond, plus on se condamne à l'échec. Alors ça peut paraître prétentieux, mais je ne me compare à personne, car depuis toute jeune ma mère m'a dit "ton plus grand ennemi c'est toi même". Alors je sais qu'il y a plusieurs degrés de "merde" mais il y a ceux dont on peut se sortir avec une prise de conscience, la pensée positive et un peu de bonne humeur. Pour les autres, effectivement, il faut être entouré, se faire aider par des professionnels.
Sourire à la vie c'est très important!!! Si on n'a pas de boulot, pas d'argent, etc. et qu'en prime on se plaint à chaque minute, on ne se laisse aucun répit mentalement, et tout notre être souffre. Positiver, savoir lâcher du lest, cela amène un réconfort que les autres ne peuvent pas nous apporter, car là ça se passe à l'intérieur de soi : c'est une lutte contre soi-même. Je suis passée par là, les potes c'est cool, mais même s'ils nous font sortir etc. tant qu'on n'a pas appris à prendre le bon côté de la vie, ça ne servira à rien.

Allez courage les madz! Comme je dis souvent : tu souris, tu regardes droit devant et tu fonces!

 

[Ghost Town]

@Novocaïne Je parlais de compétition rapport aux commentaires qui reprochaient à l'article de ne pas couvrir leurs cas. C'est un peu HS quoi, comme d'autres l'on dit, l'article ne traite pas des dépressions pathologiques. [edit : je viens de relire le contexte, je réagissais surtout à la violence et au côté "ma douleur est souveraine" d'un commentaire, ce qui je le reconnais me saoule profondément.] Mais sinon on est plutôt d'accord.
Et je réalise parfaitement que se donner un bon coup de pied au cul peut paraître totalement à côté de la plaque quand le mal est pathologique, d'où l'encouragement à se tourner vers des solutions des plus efficaces comme le psy ou les médocs.

Spoiler

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[Solemnia]

Je suis plutôt d'accord avec le fond de ton propos mais je trouve cette formulation un peu méprisante

Tu te trompes alors. J'ai été moi même en dépression, au point de vouloir en finir, le mot "terrible" n'est pas méprisant mais c'est comme ça que je ressens la dépression en soi, "terrible", après je peux toujours dire "avancée" , "profonde" , (envahissante, submergeante ...) si ça choque.

Et d'ailleurs ça me fait penser qu'en fait, j'évite de partir du principe qu'il y a une hiérarchie dans la souffrance, toutefois se laisser envahir par la tristesse (ce que j'explique du genre avoir un problème, dans mon exemple je parlais d'un mauvais choix d'orientation) au point de ne même plus chercher de solutions et de laisser la situation pourrir, si cet article peut avoir un effet positif, peut faire prendre conscience à certaines et peut les "rebooster" et bien je ne vois pas pourquoi on le fustige ainsi.
Il y a autant de souffrances qu'il y a de "solutions" pour les traiter, pour certains ça sera des mots bien posés par écrit, d'autres des entretiens psychologiques, chacun son truc, sa "méthode". Vraiment, je ne comprends pas le but de la critique ici.

 

[Jack Parker]

Après, petit point important à bien garder en tête et qui est valable pour globalement tous les articles du monde : il n'est pas fait pour s'adresser à la Terre entière, il est évident que ça ne peut pas aider tout le monde (en même temps, ma vocation n'est pas de soigner les maux de la population mondiale avec des petits discours de hippie, hein). Je ne fais que partager des "conseils" et des idées, des mots, qui m'ont aidée moi et d'autres personnes autour de moi - je me dis que si ça a pu marcher pour certaines personnes, ça pourra peut-être en aider d'autres.

C'est une question de partage, je ne suis pas un gourou (dans une autre vie, j'aurais peut-être bien aimé), je ne tiens pas la vérité ultime et le remède absolu, j'essaye juste de partager certaines choses positives. Et comme en général ces articles sont plutôt bien accueillis, je pars du principe qu'ils peuvent faire du bien, et que ce serait con de m'interdire de les écrire de peur de vexer, blesser ou d'attiser les moqueries de celles et ceux à qui ça ne parle pas.

C'est un petit complément, un petit rappel, une petite dose de positivité qui peut s'ajouter à un processus de guérison bien plus important, ces articles ne suffisent pas à régler tous les problèmes qu'on peut rencontrer, c'est une évidence, et ça n'a jamais été leur vocation.

(Et d'ailleurs, si vous sentez une pointe de jugement ou de culpabilisation volontaire dans ces articles, sachez que c'est purement accidentel, ce n'est absolument pas le but de la manoeuvre. Mais alors, vraiment, vraiment pas. Au contraire.)

 

[Solemnia]

J'ai pas tellement l'impression qu'on fustige particulièrement l'article non plus ôO. La plupart des commentaires sont très reconnaissants et élogieux. Après oui y'a eu des commentaires violents que je n'approuve pas sur la forme (ni vraiment sur le fond, prétendre que @Jack Parker vit au pays des bisounours sans rien savoir ni de sa vie ni de son passé c'est quand même assez culotté x)), mais bon j'ai pas la sensation qu'il y ait une avalanche de commentaires négatifs non plus x). Et le but de la critique est juste de prévenir une éventuelle généralisation, ou culpabilisation. C'est tout. Ca peut vous sembler inutile mais moi je sais que même en allant chez un psy pour certains ça n'est pas assez et je devrais faire plus d'effort et que c'est ma faute si je suis négative et qu'au fond je n'ai qu'à arrêter de l'être. Et voilà, tant qu'à faire, si je peux permettre à quelques uns de remettre en question la façon dont ils jugent ceux qui "semble se complaire dans leur malheur" alors tant mieux. Je le répète, l'article en soit ne me gêne pas et s'il aide des gens (peu importe leur niveau de souffrance) tant mieux

Comme c'est moi qui disait que je ne comprenais pas le but de la critique, je me sens visée, donc je dis juste : non l'article est pas en train d'être mis au bucher (heureusement d'ailleurs), mais les critiques qu'il y a eu je les ai trouvés super violentes (c'est vrai quoi dire qu'il vaudrait mieux faire un article sur le pays des bisounours ) et je comprends pas un tel rejet, surtout que moi, je le trouve super cet article ...

 

[jonathan-harker]

C'est pas parce qu'on est pas chez le psy (au passage la consultation n'est pas une solution miracle et discuter sur un forum comme ça peut parfois plus aider que de parler à un professionnel...) qu'on ne pas donner son avis et ne pas être 100% d'accord.

Pathologie plus grave ou pas ou je ne sais quoi, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas dire ce que je pense et ne pas partager ma réaction. On peut par ailleurs ne pas être d'accord sans pour autant blâmer l'article. Perso je le trouve bien mais je ne suis pas d'accord avec tout, c'est tout.

 

[Fab]

petit commentaire reçu par mail, de la part d'un certain Raphaël, qui m'a reproché à juste titre sur twitter que mad était sexiste en empêchant les mecs de s'inscrire pour commenter. Je lui ai donc proposé de publier son com en son nom.

Nous avons souvent tendance à nous laisser abattre et plus particulièrement quand on essuie les échecs. Ce qui est totalement légitime. Parfois ça devient maladif. Là, une petite anecdote à vous rappeler lorsque vous vous dîtes "J'y arriverai jamaaaaaaaaaaais !".

Vous êtes-vous déjà posé la question de pourquoi les éléphants arrivent à être tenus par des piquets et des cordes, alors qu'avec leur force, ils ont largement de quoi arracher le tout et partir où bon leur semble ? La réponse est très simple, c'est du conditionnement. Quand ils n'étaient encore que des éléphanteaux, on les accrochait à ses mêmes piquets et cordes. Au début, ils ont tenté de s'enfuir en arrachant le tout. Mais à cet âge, ils manquaient encore de force. Après avoir essayé et essayé, ils se sont retrouvés conditionnés en se disant que finalement, ils pourraient tenter encore et encore, ils arriveraient jamais à s'enfuir. Donc même plus la peine d'essayer. Ce conditionnement reste jusqu'à l'âge adulte, et malgré qu'ils aient à ce moment-là suffisamment de force pour s'enfuir, ils restent persuadés qu'ils n'y arriveront pas à cause du conditionnement de leur jeune âge.

Nous, humains, ne sommes si différents. Combien de fois vous êtes-vous dits "j'ai déjà essayé, ça n'a pas fonctionné" ? Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas réussir à un moment dans notre vie que ce sera toujours le cas. Combien de fois un bébé tombe avant de savoir marcher ? Bien plus que deux ou trois, et pourtant, à aucun moment il va se dire "non mais c'est mort, j'arriverai jamais à marcher". En essayant encore et encore, on finit par y arriver. Le tout est d'essayer de le faire avec enthousiasme, et sans s'enfoncer le clou, en évitant de partir à l'avance en se disant "non mais je vais tenter, mais c'est probablement mort d'avance", mais plutôt "je tente, on verra ce que ça donne, et si ça plante, j'essaierai de voir pourquoi, je noterai ce qui n'a pas fonctionné, je ne ferai pas les mêmes erreurs la prochaine fois. Tout ça n'est que de l'entrainement".

Je vous assure que quand on se met ça dans le crâne, les choses sont plus facile à vivre. Mais ça ne vient pas à 2 jours évidemment. Un peu de pratique est nécessaire, mais ça vient petit à petit. Quelque soit le problème, il y a quasi certainement une solution. Dans mon cas ça a été de l'agoraphobie maladive à ne même plus pouvoir sortir de chez moi, mais cette mentalité peut aussi aider dans des difficultés amoureuses/financières/professionnelles, etc. Je vous ferai pas la liste. Bon courage à toutes et à tous, comme dit Hippie Jack, c'est vous qui avez les clefs du contrôle de votre vie =)

 

[Malibu_Stacy]

Bon, je vais faire la chieuse et je m'en excuse d'avance car c'est pas "chieuse gratuitement", vraiment. J'aurais adoré lire cet article qui avait l'air super chouette et tout*. Mais lire un bloc de texte sans illustrations, sans typographie spéciale, sans rien... c'est franchement pas agréable, ça donne pas envie du tout et c'est pas l'idée qu'on se fait d'un magazine, même sur internet !

Mais je suis sûre que cet article devait être très bien fait. C'est bien pour ça que la mise en page est plus que râlante :-/

* : je râle pas juste pour le plaisir de râler. C'est la deuxième fois que je me dis "Oh je vais le lire, il a l'air cool" et que je dépasse pas le quart de l'article parce que la mise en page est mortelle (au sens pas cool).

 

[Destiel Mok´]

Ca me parle aussi. J'ai des grosses tendances a deprimer et pleurer tout le temps. C'est quasiment impossible de sortir de mon lit le matin. Je n'ai pas envie d'affronter le monde et le gens.
Y'a des periodes ou ca va mieux (Cet ete par ex) mais la je suis en rechute avec aucune motivation, pas de sortie, tout le temps fatiguee, pas envie de sortir de mon lit.... il faut vraiment que je me force pour me bouger et c'est fatiguant de le faire tous les jours.

Pourtant, je me dis que j'ai une vie tellement facile par rapport a certain.e.s mais c'est plus fort que moi

Moi je crois que quand on est a ce stade la il faut consulter, faire quelque chose qui ne dépend plus de nous.
Perso je me reconnais dans cet article, enfin au début et ensuite ça m'a fait culpabiliser parce que je me reconnaissais tellement bien, pis les coups de pieds au cul et tout je le fait mais... J'y arrive pas.
Je suis épuisée, je n'ai plus de force pour ce coup de pied au cul, la survie me prend énormément d'énergie que je n'ai plus a consacrer au niveau "vie".
J'ai eu cette conversation avec un pote qui a eu le culot de me reprocher de voir "quelqu'un" car il suffit que je sois rationnelle et que je me secoue et que c'était dans ma tête.
Oui, peut être. Mais j'ai beau le savoir ça ne part pas.
J'ai eu des déclics, ait considérablement amélioré mes conditions de vie, bon travail, déménagement, amis stables mais rien n'y fait. Je me dis chaque jour qu'il suffirait d'un déclic ou que je fasse quelque chose mais je suis trop fatiguée pour ça, je n'ai pas la force. Je me torture et tout et tout puis des fois je me dis "c'est bon je le sens je fonce!!". Ca marche du tonnerre. 2 semaines max. Puis ça revient.
Je me sens pas trop visée par l'article, je fais une thérapie et il est assez clair que la ce n'était pas une question de motivation, puis c'est vrai qu'a force on se complait, ça donne des bêtes d'excuses de ne pas avancer, quand j'ai la flemme (et que je sens que c'est de la flemme) je me dis "han mais c'est parce que je suis comme ca". La je le reconnais. D'ailleurs depuis que je me suis foutue un coup de pied au cul y a un an la flemme je l'ai plus. Mais j'ai beau avoir changé des tas de choses, le gout de la vie, l'envie, la force ... Revient toujours pas.
C'est pour ça que j'ai décidé d'aller tatouiller le domaine médical pour un peu d'aide. Et au final je rejoins cet article car c'est ma manière a moi de me dire "Ce n'est pas une fatalité, je fais ce qu'il faut". Même si je vous avoue que je désespère, je fais le ménage les copains, chose que je ne faisais pas avant, dormant entre deux assiettes moisie et une culotte crade. Je le fais toutes les semaines depuis des mois. Je mange des légumes. Je ne me force plus à sortir du coup je suis posée. Je tente de trouver ce qui me plait (des fois j'écris, des fois je n'ai plus d'inspiration), je lis beaucoup, je fais de chouettes promenades, je prend soin de moi (une douche quotidienne et des fois je met de la crème), je vais voir ma psy (une chouette fille) avec qui je fais des exercices qui m'aident à y voir clair, a m'accepter, à comprendre. Et ca c'est du changement. Je me fais des coups de pieds au cul mentaux, je fais les choses que je m'étais promises. Mais je ne me sens jamais mieux. Alors des fois je me dis que ça partira jamais et ça me rend malade.


Mais au final cet article ne peut pas être totalement "faux", parce que c'est vrai que la décision doit venir de nous. Et la décision peut être de simplement sourire et arrêter de se prendre la tête, partir faire le tour du monde, ou commencer un traitement lourd pour sortir de la psychose.

 

[ThinkAboutIt]

J'ai du moi même prendre ma vie en main j'ai provoqué la chance et c'est arrivé !

Donc + 10000 à cet article totalement véridique !