Trémazane
C'est l'automne !!!
@EnjoyTheSilence
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Asexualité, aromantisme - Spectre ARC
- Initiateur de la discussion Antonomase
- Date de début
C'est la première fois que j'interviens ici 
@EnjoyTheSilence
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@Noctali
@Denderah
Denderah, la voix de la sagesse !
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@Denderah
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@Laurent-Olivier Ouuuuh, quelle longue réponse 
Merci! J'ai pas trop le temps ni l'énergie de développer maintenant, mais je vais quand même essayer de répondre un peu !
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@Noctali
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@Fephsfa Je m'excuse aussi parce que j'ai vraiment réagi de manière agressive. J'étais vraiment très mal ce matin, parce que je ressasse mon histoire avec mon ex depuis hier (il m'a demandé à ce qu'on se revoit et ça fait des semaines que je repousse parce que j'en ai pas envie, je suis en colère contre lui) et ton message est le premier truc que j'ai lu, alors oui je l'ai vraiment mal pris. J'avais pas envie d'entendre (même si du coup maintenant je comprends que tu t'es juste mal exprimée) que j'étais égoïste avec mon ex copain, parce qu'il était frustré, alors que moi j'ai dû gérer mon asexualité toute seule pendant tout ce temps (il passait son temps à me dire "oui ok pas de soucis que tu sois asexuelle je t'aime quand même" mais à aucun moment il ne s'y est intéressé vraiment, à aucun moment il n'a réellement cherché à s'adapter ou à me comprendre, il a continué à se comporter "normalement" en essayant de coucher avec moi à la moindre occasion et même dans un lieu public -et étant surpris que je refuse ! Mec on est dans un cyber café ! KESSKETUCROIS- donc au final on communiquait sur du rien ! Lui il me faisait des avances en attendant que je dise oui et moi je gérais mon asexualité toute seule, dans mon coin, puisque je pouvais lui dire n'importe quoi il n'écoutait que ce qui l'arrangeait)
Bref je laisse mon message parce que bon bah tant pis il est là maintenant. Mais je suis vraiment désolée.
Je reviens juste là-dessus du coup puisque tu me poses la question.
Non non bien sûr je ne suis pas pour ne pas en discuter du tout, je parle juste de phrases précises qui nous déplaisent/nous mettent mal, etc. Pour reprendre mon exemple perso, je n'aime pas qu'on détourne une conversation lambda sur du sexe, ça ne veut pas dire que je refuse qu'on me parle de sexe, qu'on me dise qu'on a envie de le faire avec moi ou de manière plus générale, parler de mon asexualité (qui pose problème dans tous mes couples btw). Juste qu'on me mette à me faire des réflexions équivoques alors que je parle gel douche, et que le mec continue alors qu'il voit bien que ça me met mal à l'aise, que j'enchaîne absolument pas sur ce qu'il me dit (et que j'essaye au contraire de changer de sujet), mais que le mec insiste jusqu'à me forcer à répondre ("ça te dérangerait si je te sentais ??" et compagnie) oui ça ça me déplait carrément. Car pour le coup je suis le genre d'asexuelle qui est rarement dans le mood, et quand je le suis pas, je le suis pas DUTOUT. Dans le même genre il me touchait constamment en public, y compris devant ses parents, parce que "vous les Français vous faites ça". Alors que je lui ai répété plusieurs fois que moi j'aimais pas, je faisais quand même l'effort de lui tenir la main pour lui faire plaisir, même après que je l'ai pris entre les deux yeux pour lui dire que je n'aimais pas être touchée, il continuait. Ça a rien à avoir avec l'asexualité pour le coup mais je crois que c'est vraiment à ce moment-là que j'ai compris qu'il jouait les mecs "j'adore communiquer" mais qu'en vrai il ne m'écoutait pas. "Normalement les Français font ça en public" oui bah moi j'aime pas, MOI, WESH, ECOUTE-MOI BORDEL DE CUL.
Genre le mec me demandait "ça te dérange si je te toucher en public ? *regard inquiet*" "bah j'aime pas trop j'avoue" "*continue quand même*" POURQUOI TU DEMANDES ALORS
Du coup en imaginant que je sorte avec un garçon formidable qui m'écoute vraiment
et avec qui je pourrais réellement communiquer, s'il était aussi du genre à me sortir des trucs salaces/équivoques dans des conversations lambda, je lui dirai aussi "excuse-moi mais quand tu me dis ça, ça me met vraiment mal à l'aise, j'aime pas ce genre de chose, ça te dérangerait de ne plus le faire ?" en espérant évidemment qu'il comprenne.
Bref je laisse mon message parce que bon bah tant pis il est là maintenant.
Mais je suis vraiment désolée.Je reviens juste là-dessus du coup puisque tu me poses la question.
Non non bien sûr je ne suis pas pour ne pas en discuter du tout, je parle juste de phrases précises qui nous déplaisent/nous mettent mal, etc. Pour reprendre mon exemple perso, je n'aime pas qu'on détourne une conversation lambda sur du sexe, ça ne veut pas dire que je refuse qu'on me parle de sexe, qu'on me dise qu'on a envie de le faire avec moi ou de manière plus générale, parler de mon asexualité (qui pose problème dans tous mes couples btw). Juste qu'on me mette à me faire des réflexions équivoques alors que je parle gel douche, et que le mec continue alors qu'il voit bien que ça me met mal à l'aise, que j'enchaîne absolument pas sur ce qu'il me dit (et que j'essaye au contraire de changer de sujet), mais que le mec insiste jusqu'à me forcer à répondre ("ça te dérangerait si je te sentais ??" et compagnie) oui ça ça me déplait carrément. Car pour le coup je suis le genre d'asexuelle qui est rarement dans le mood, et quand je le suis pas, je le suis pas DUTOUT. Dans le même genre il me touchait constamment en public, y compris devant ses parents, parce que "vous les Français vous faites ça". Alors que je lui ai répété plusieurs fois que moi j'aimais pas, je faisais quand même l'effort de lui tenir la main pour lui faire plaisir, même après que je l'ai pris entre les deux yeux pour lui dire que je n'aimais pas être touchée, il continuait. Ça a rien à avoir avec l'asexualité pour le coup mais je crois que c'est vraiment à ce moment-là que j'ai compris qu'il jouait les mecs "j'adore communiquer" mais qu'en vrai il ne m'écoutait pas. "Normalement les Français font ça en public" oui bah moi j'aime pas, MOI, WESH, ECOUTE-MOI BORDEL DE CUL.
Genre le mec me demandait "ça te dérange si je te toucher en public ? *regard inquiet*" "bah j'aime pas trop j'avoue" "*continue quand même*" POURQUOI TU DEMANDES ALORS Du coup en imaginant que je sorte avec un garçon formidable qui m'écoute vraiment
et avec qui je pourrais réellement communiquer, s'il était aussi du genre à me sortir des trucs salaces/équivoques dans des conversations lambda, je lui dirai aussi "excuse-moi mais quand tu me dis ça, ça me met vraiment mal à l'aise, j'aime pas ce genre de chose, ça te dérangerait de ne plus le faire ?" en espérant évidemment qu'il comprenne.
Trémazane
C'est l'automne !!!
Est-ce que certain.e.s d'entre vous ont déjà été voir un.e psy et ont parlé de leur asexualité avec ?
J'ai pas prévu d'aller voir un.e psy mais
J'ai pas prévu d'aller voir un.e psy mais
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@EnjoyTheSilence
@Trémazane
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@Trémazane
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@Lily Lou Oooh, merci pour la réponse !
Mais c'est super d'avoir ton retour
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Mais c'est super d'avoir ton retour
J'ai pas eu le temps de répondre avant, attention pavé en approche 
Rapport à tout ce qui est petit gouffre/décalage avec les ami.e.s, je connais... Le mois dernier, j'ai réussi à parler d'asexualité avec des connaissances, et comment dire que j'ai eu droit à tout
. Les "C'est parce que t'as pas trouvé le bon", "C'est parce que t'es une fille", "Non mais les asexuels c'est ceux qui ont JAMAIS envie de coucher, c'est pas toi !"... J'en ai fait un article sur mon blog si vous voulez le florilège complet. https://asexualitejecoute.wordpress.com/2018/02/05/le-coming-out-asexuel/
Quant au décalage même... La première fois que j'ai vu mon crush actuel dans un contexte plus ou moins romantique, il m'a dit qu'il me trouvait "very attractive". J'étais genre
, je lui ai dit que je savais pas bien ce que ça voulait dire parce que j'étais asexuelle.
Là j'ai eu une réaction pas classique du tout par contre. Il m'a dit qu'il savait déjà ce que c'était et il avait l'air complètement mortifié.
Du coup je sens bien que même si je lui ai expliqué comment ça marchait pour moi, il flippe un peu, parce que pour lui le sexe c'est quand même quelque chose d'important, qu'il veut surtout pas outrepasser mon consentement et que ce serait horrible si je faisais du sexe rien que pour lui faire plaisir, parce qu'il veut que j'ai du plaisir aussi.
@Trémazane
@Faolán
Rapport à tout ce qui est petit gouffre/décalage avec les ami.e.s, je connais... Le mois dernier, j'ai réussi à parler d'asexualité avec des connaissances, et comment dire que j'ai eu droit à tout
. Les "C'est parce que t'as pas trouvé le bon", "C'est parce que t'es une fille", "Non mais les asexuels c'est ceux qui ont JAMAIS envie de coucher, c'est pas toi !"... J'en ai fait un article sur mon blog si vous voulez le florilège complet. https://asexualitejecoute.wordpress.com/2018/02/05/le-coming-out-asexuel/Quant au décalage même... La première fois que j'ai vu mon crush actuel dans un contexte plus ou moins romantique, il m'a dit qu'il me trouvait "very attractive". J'étais genre
, je lui ai dit que je savais pas bien ce que ça voulait dire parce que j'étais asexuelle.Là j'ai eu une réaction pas classique du tout par contre
. Il m'a dit qu'il savait déjà ce que c'était et il avait l'air complètement mortifié.
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Bonjour ! J'ai une question qui est toute bête : en tant qu'asexuelle (ou sur le spectre ace), vous identifiez-vous comme appartenant à la communauté LGBT+ ? (Vous aurez compris, c'est vraiment une question bête.)
Je vois en effet les combats de cet communauté comme étant de se faire accepter par l'ensemble de la société, de prouver au monde qu'ils sont normaux et de faire en sorte que les gens arrêtent de les faire chier. En gros, vivre leur vie privée tranquille.
Cependant, pour une partie du spectre ace, on peut se demander si ce sont vraiment les mêmes enjeux. Par exemple, pour une personne asexuelle "complète" (désolée, j'ai pas d'autre mot qui me vient), je comprends que ça puisse être pénible de vivre dans la société hyper-sexualisée, et que pour vivre avec les autres il peut y avoir des moments gênants. Mais pour les autres, est-ce les mêmes problèmes ? Ceux-ci dépassent-ils vraiment la sphère du privée ? Car cela peut être un frein à une relation, mais pas forcément plus que pour deux personnes qui ont une libido différente. Et qui dit problèmes différents, dit enjeux différents, donc peut-être attachement moindre à la communauté susnommée. On peut être sensible à la cause, pas de souci, mais je parle de ne pas se sentir concerné (même si bien évidemment on peut par exemple être homosexuel et ne pas se sentir concerné, mais je pense que c'est plus rare).
Je vois en effet les combats de cet communauté comme étant de se faire accepter par l'ensemble de la société, de prouver au monde qu'ils sont normaux et de faire en sorte que les gens arrêtent de les faire chier. En gros, vivre leur vie privée tranquille.
Cependant, pour une partie du spectre ace, on peut se demander si ce sont vraiment les mêmes enjeux. Par exemple, pour une personne asexuelle "complète" (désolée, j'ai pas d'autre mot qui me vient), je comprends que ça puisse être pénible de vivre dans la société hyper-sexualisée, et que pour vivre avec les autres il peut y avoir des moments gênants. Mais pour les autres, est-ce les mêmes problèmes ? Ceux-ci dépassent-ils vraiment la sphère du privée ? Car cela peut être un frein à une relation, mais pas forcément plus que pour deux personnes qui ont une libido différente. Et qui dit problèmes différents, dit enjeux différents, donc peut-être attachement moindre à la communauté susnommée. On peut être sensible à la cause, pas de souci, mais je parle de ne pas se sentir concerné (même si bien évidemment on peut par exemple être homosexuel et ne pas se sentir concerné, mais je pense que c'est plus rare).
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