J'avais posté il y a quelques temps (années) sur le topic "Asexualité" entre temps celui ci est né donc je viens par ici !
Grosso merdo à l'époque j'expliquais pourquoi je pensais être asexuelle, jamais d'attirance sexuelle, pas de sensations de "manque" à ce niveau là, je n'avais à l'époque aucune relation et même si je rêvais de connaître une relation forte avec une personne l'aspect sexuel était assez peu présent au tableau.
Le temps est passé, j'ai rencontré un garçon super dont je suis amoureuse et j'ai découvert le sexe. Est-ce que cela a changé quelque chose ? NON. Le sexe et moi ça fait toujours deux :
J'ai pendant les premiers de ma relation gobé sans le vouloir l'idée sociétale admise, à savoir que si tu sors avec quelqu'un, que tu l'aimes tu as forcément une attirance sexuelle alors que pas forcément. A cause de ça je commençais à remettre en question mes sentiments envers mon petit ami parce que si je n'étais pas attiré par lui sur le plan sexuel alors peut être que je ne suis pas du tout attiré. Alors que si c'est possible ! La preuve.
J'ai vécu cette prise de conscience comme une libération, je ne voyais plus l'intérêt de me mettre la pression "pour y arriver" parce qu'il n'y avait aucun résultat à atteindre, je suis comme je suis et ça ne changera pas. Une dernière épreuve qui est d'en parler à mon cher et tendre. L'ami dont je parle étant aussi un ami à lui et vu qu'ils ont parlé d'asexualité ensemble quelque part le terrain était défriché. Pour autant ça n'a pas été simple, ce dernier n'étant pas du tout asexuel je craignais qu'il prenne mal la chose. Ça n'a pas été le cas (il n'a pas sauté de joie non plus) par contre j'ai un peu de mal à lui faire comprendre que ça a peu de chance d'évoluer, il croit que ça peut changer et je ne sais pas comment lui faire comprendre qu'il n'a pas de miracles à attendre de ce côté là et qu'on ferait mieux de se concentrer à comment vivre notre vie sexuelle en prenant en compte comment je fonctionne actuellement et comment il fonctionne lui. Parce qu'à la longue je crains qu'il ne se lasse, c'est d'ailleurs ma plus grande peur qu'un jour cela ne lui convienne plus.
Voilà où j'en suis aujourd'hui