IndieRocknRoll a dit :Voilà ce que j'ai pour définir le stoicisme,
Pour le stoïcien, le bonheur ne peut être atteint par la conquête de conditions de vie matérielles particulières, mais uniquement par une juste attitude mentale. Le stoïcien atteint le bonheur, c'est-à-dire l'absence de perturbations émotives (l'ataraxie) en conformant sa vision et ses actions à la physis, c'est à dire à la nature profonde des choses. Se conformer à cette nature, c'est avant tout reconnaître la rationalité qui structure l'univers (le logos). Le sage vise l'intégration dans le Tout à travers une discipline de la pensée et du désir qui le place au-delà des apparentes contradictions de la vie. Il efface l'illusion d'une existence individuelle séparée de la totalité. Le stoïcisme est un monisme : il refuse de séparer la matière et le monde, d'un côté, l'esprit et la divinité, de l'autre. C'est également un universalisme : la sagesse est ouverte à tous les êtres humains.
Oh, on peut dire ça de façon beaucoup plus simple tu sais.
Le stoïcisme se base sur un présupposé métaphysique : tout ce qui arrive devait arriver, tout ce qui doit arriver arrivera.
L'univers est vu comme quelque chose de très réglé, où tout est décidé à l'avance par une entité qui anime les "corps" et qu'on appelle "âme du Monde" (ou "Cause", ou "Raison").
Pourtant, les stoïciens ne sont pas fatalistes, ils considèrent qu'il reste encore à l'homme une liberté de penser (le "génie intérieur") : Ainsi il a le choix d'accepter ou non l'ordre cosmique, et s'il le fait, il participe à sa perfection.
Si l'on fait un bon usage de cette liberté de penser (= de notre pensée rationnelle) que nous possèdons tous, on peut atteindre le "niveau zéro" du bonheur, l'Ataraxie (absence de trouble, sérénité de l'esprit).
[je suis en train de saturer dans mes révisions, j'ai rien fait depuis ce matin ]