Ah tu parles de mon ami qui bosse 50h/semaine et qui a donc fait une vanne sur ce sujet en me voyant encore au boulot à 19h ? Je savais pas qu'il devait demander la permission de tout Internet avant de plaisanter sur sa situation.
Badmoizelle : la rédaction répond aux accusations
- Initiateur de la discussion La Rédaction
- Date de début
@Mymy plaisanter sur sa situation ou faire une blagounette un peu malvenue sur contexte actuel ?
Franchement je comprends ce qu'a voulu dire @rachelfromthestreets pour le coup :/
(Je dis ça sans agressivité si jamais mon message parait sec)
Franchement je comprends ce qu'a voulu dire @rachelfromthestreets pour le coup :/
(Je dis ça sans agressivité si jamais mon message parait sec)
Plaisanter sur sa situation à lui. Il ne bosse pas chez mad, il n'est pas du tout concerné par ce qui se passe en ce moment. Il me fait des blagues pour me changer les idées parce que c'est mon pote et qu'il m'a connue en meilleure forme. Mais bon j'imagine que Twitter a aussi le droit de décider quelles blagues mes potes ont le droit de me faire, maintenant...
Moi je suis pas trop choquée par la blague dite des "19h" : ça me rappelle quand Idriss Sihamedi fait la blague sur "venez on va faire une réunion pour se désolidariser de Daesh" dans le reportage du Grand Journal, ça se comprend, c'est fait dans une logique de désamorçage, éventuellement d'humour grinçant pour dédramatiser. Moi ça me choque pas. Mais après je comprends que ça puisse déranger. (non pas que je compare Idriss Sihamédi au pote de @Mymy, n'oublions pas que M. Sihamedi est un ennemi de la République ! car sexist-while-muslim) Après l'humour, c'est toujours sujet à débat !
Dernière édition :
@Mymy quand je l'avais vu j'ai un peu pris ça comme "all je me moque des témoignages". Pour le coup je pense qu'on peut comprendre que ce soit interprété de cette façon.
Après je ne suis pas là pour dire qu'il faut censurer vos privates jokes mais je suis juste d'accord avec la personne qui le disait que dans le contexte actuel ça faisait un peu chelou à voir.
Je ne pense pas que ce qui a été dit par moi ou d'autres avait pour but de définir ce qui peut être dit ou non en tout cas.
Edit : en fait @Eclise dit ce que je pense mieux que moi.
Après je ne suis pas là pour dire qu'il faut censurer vos privates jokes mais je suis juste d'accord avec la personne qui le disait que dans le contexte actuel ça faisait un peu chelou à voir.
Je ne pense pas que ce qui a été dit par moi ou d'autres avait pour but de définir ce qui peut être dit ou non en tout cas.
Edit : en fait @Eclise dit ce que je pense mieux que moi.
Après avoir fait le tour des tweets, médiateur et ici, j'ai en fait pas mal l'impression que le post d' @Epectase résume bien les choses, notamment sur le management "à la cool" (même s'il peut y avoir des outils utilisés), qui peut à mon avis très bien se vivre comme pas du tout. Perso, ça me dérange pas, s'il y a du respect et que mon.ma boss se défonce aussi, mais je comprends tout à fait que ça puisse être bordeline voire insupportable pour d'autres. C'est pour ça que le code du travail / les conventions existent.
Sur l'argument du "Le féminisme, c'est marketing, balayez devant votre porte", je trouve ça un peu fort de café, car de ce que j'en retiens il s'agit plus d'un souci de management que de sexisme...? Je veux dire; le harcèlement sexuel, on parle de la seinte fresque ? Suis ok qu'il n'y aurait pas dû avoir une demande (même en rigolant) de Fab à ses employées, encore ici c'est une question de limite copain/boss qui peuvent être hyper floues dans certaines boîtes.
Sinon je ne suis pas hyper sûre que le féminisme rapporte plus que ça niveau pub, étant donné qu'il me semble que que les féministes sont plus critiques et picky dans ce qu'iels consomment (c'est d'ailleurs pour ça sans doute que le site ne se revendique pas féministe alors qu'il l'est de fait), et qu'il faut bien nouer des partenariats avec des marques qui ont les sous pour. Et payer les gens qui bossent pour le mag.
Du coup, oui, le site n'est pas parfait, certaines collab' sont bof, mais bordel, si ça permet à la collégienne de 13 ans de COMMENCER à déconstruire ce que la société lui fourre dans le crâne depuis sa naissance, mais OUAIS (ça me fait un peu penser aux végan.e.s qui killent direct quelqu'un qui dit qu'il a vachement réduit sa consommation de viande - et je suis végé).
Et OUI aux critiques portant sur les écueils du white feminism, du validisme, de la transphobie etc. sur les commentaires, parce que grâce à vous, on peut aller plus loin sur ces sujets, et se forger un avis et trouer des sources pour continuer le cheminement féministe / humaniste. Et suis d'accord que quand un article passe et qu'il y a clairement un souci de discrimination, les excuses s'imposent, tout le monde peut faire des erreurs, le tout étant de les reconnaître pour pas perdre en crédibilité.
(EDIT : oui je rebondis sur le sujet du féminisme de Mad, parce qu'il me semble que la question s'est ajoutée au débat, alors qu'à la base il s'agit de questions privées de vécu dans une boîte)
Sur l'argument du "Le féminisme, c'est marketing, balayez devant votre porte", je trouve ça un peu fort de café, car de ce que j'en retiens il s'agit plus d'un souci de management que de sexisme...? Je veux dire; le harcèlement sexuel, on parle de la seinte fresque ? Suis ok qu'il n'y aurait pas dû avoir une demande (même en rigolant) de Fab à ses employées, encore ici c'est une question de limite copain/boss qui peuvent être hyper floues dans certaines boîtes.
Sinon je ne suis pas hyper sûre que le féminisme rapporte plus que ça niveau pub, étant donné qu'il me semble que que les féministes sont plus critiques et picky dans ce qu'iels consomment (c'est d'ailleurs pour ça sans doute que le site ne se revendique pas féministe alors qu'il l'est de fait), et qu'il faut bien nouer des partenariats avec des marques qui ont les sous pour. Et payer les gens qui bossent pour le mag.
Du coup, oui, le site n'est pas parfait, certaines collab' sont bof, mais bordel, si ça permet à la collégienne de 13 ans de COMMENCER à déconstruire ce que la société lui fourre dans le crâne depuis sa naissance, mais OUAIS (ça me fait un peu penser aux végan.e.s qui killent direct quelqu'un qui dit qu'il a vachement réduit sa consommation de viande - et je suis végé).
Et OUI aux critiques portant sur les écueils du white feminism, du validisme, de la transphobie etc. sur les commentaires, parce que grâce à vous, on peut aller plus loin sur ces sujets, et se forger un avis et trouer des sources pour continuer le cheminement féministe / humaniste. Et suis d'accord que quand un article passe et qu'il y a clairement un souci de discrimination, les excuses s'imposent, tout le monde peut faire des erreurs, le tout étant de les reconnaître pour pas perdre en crédibilité.
(EDIT : oui je rebondis sur le sujet du féminisme de Mad, parce qu'il me semble que la question s'est ajoutée au débat, alors qu'à la base il s'agit de questions privées de vécu dans une boîte)
Cette histoire me met vraiment mal à l'aise. Je peux comprendre qu'on souhaite se protéger d'éventuelles diffamations et que l'entreprise, le magazine doive vivre. Il est normal de répondre aussi.
Pour autant je persiste à croire que l'on doit laisser le bénéfice du doute aux victimes en premier lieu. Si les accusations s'avèrent infondées, le magazine s'en tirera bien au final, les accusatrices moins biens. Alors que si les accusations sont fondées mais qu'on persiste à nier les paroles des victimes, le magazine s'en sort toujours aussi bien, par contre des personnes souffriront beaucoup. Je doute que ce soit ce qui est prôné comme comportement.
Ensuite il y a le problème de la culture d'entreprise. On aime mettre en avant des ambiances très (trop?) amicales dans les petites boîtes, la jeunesse, la décontraction apparente, la tolérance, les rapports décomplexés, etc. Et on oublie que cette culture si elle convient pour des personnes qui partagent les mêmes convictions, la même manière de travailler ou de considérer la vie en entreprise, elle peut être une grande souffrance pour d'autres. Le sentiment aussi de ne pas pouvoir couper de la vie professionnelle qui en devenant si banale et décomplexée avec des rapports identiques à ceux de la vie privée, ne permet pas de faire la coupure et peut être très mal vécu. C'est ce qu'on observe dans d'autres milieux ou professions où les temps de travail sont très libres, les rapports plus libres, une liberté apparente plus grande. Quand bien même il est nécessaire de s'investir dans son travail, le travail n'est pas une passion ou le moteur principal dans la vie de chacun et il faut aussi respecter que les gens puissent préférer une culture d'entreprise moins décomplexée qui établit des règles plus strictes.
Je tiens pour acquis le fait que si quelqu'un ressent un mal-être dans une situation, un milieu quand bien même il est le seul, on doit alors se remettre en question et se demander si on n'a pas à un moment donné eu une attitude, une parole qui a pu être mal interprétée. Ce n'est peut-être pas si grave que ça en a l'air, mais je doute que l'entreprise et la direction soient parfaites, aucune entreprise ne l'est et notamment pas socialement. Ca n'empêche que l'on ne peut rien conclure pour le moment, et qu'il faut laisser le bénéfice du doute à tous.
Et je pense aussi que c'est aussi l'illustration de problèmes croissants dans certains milieux professionnels, contrats précaires, difficulté à couper de la vie pro, rapports avec la hiérarchie, etc. Madmoizelle n'est pas le seul.
Pour autant je persiste à croire que l'on doit laisser le bénéfice du doute aux victimes en premier lieu. Si les accusations s'avèrent infondées, le magazine s'en tirera bien au final, les accusatrices moins biens. Alors que si les accusations sont fondées mais qu'on persiste à nier les paroles des victimes, le magazine s'en sort toujours aussi bien, par contre des personnes souffriront beaucoup. Je doute que ce soit ce qui est prôné comme comportement.
Ensuite il y a le problème de la culture d'entreprise. On aime mettre en avant des ambiances très (trop?) amicales dans les petites boîtes, la jeunesse, la décontraction apparente, la tolérance, les rapports décomplexés, etc. Et on oublie que cette culture si elle convient pour des personnes qui partagent les mêmes convictions, la même manière de travailler ou de considérer la vie en entreprise, elle peut être une grande souffrance pour d'autres. Le sentiment aussi de ne pas pouvoir couper de la vie professionnelle qui en devenant si banale et décomplexée avec des rapports identiques à ceux de la vie privée, ne permet pas de faire la coupure et peut être très mal vécu. C'est ce qu'on observe dans d'autres milieux ou professions où les temps de travail sont très libres, les rapports plus libres, une liberté apparente plus grande. Quand bien même il est nécessaire de s'investir dans son travail, le travail n'est pas une passion ou le moteur principal dans la vie de chacun et il faut aussi respecter que les gens puissent préférer une culture d'entreprise moins décomplexée qui établit des règles plus strictes.
Je tiens pour acquis le fait que si quelqu'un ressent un mal-être dans une situation, un milieu quand bien même il est le seul, on doit alors se remettre en question et se demander si on n'a pas à un moment donné eu une attitude, une parole qui a pu être mal interprétée. Ce n'est peut-être pas si grave que ça en a l'air, mais je doute que l'entreprise et la direction soient parfaites, aucune entreprise ne l'est et notamment pas socialement. Ca n'empêche que l'on ne peut rien conclure pour le moment, et qu'il faut laisser le bénéfice du doute à tous.
Et je pense aussi que c'est aussi l'illustration de problèmes croissants dans certains milieux professionnels, contrats précaires, difficulté à couper de la vie pro, rapports avec la hiérarchie, etc. Madmoizelle n'est pas le seul.
Hello 
je passe juste en éclair pour rebondir sur les messages de type « marketing féministe » et autres suggestions selon lesquelles « le féminisme de madmoiZelle est un positionnement marketing ». Ceci trahit une méconnaissance profonde (mais TRÈS profonde 
) du monde professionnel... mais bien au contraire, c'est toute la difficulté de l'exercice, et c'est une des raisons pour lesquels Fab a lancé une régie publicitaire en interne, sur laquelle la rédac puisse avoir le dernier mot, en refusant des partenariats avec des marques ou des produits incompatibles avec notre ligne éditoriale (parfois on se rate, ça arrive ! 
). Vraiment, spoiler alerte : si le féminisme était la stratégie marketing de madmoiZelle, on serait maaaaal barrées Pour celles que ça intéresse, Fab parle de la régie commerciale et du financement de madmoiZelle dans cet article/ces vidéos.
madmoiZelle n'a pas un féminisme militant, elle a un féminisme que je qualifierais de « pragmatique », parce qu'on est en 2016 comme dirait Justin Trudeau, et que je ne vois pas bien quelle autre option on aurait ?! En fait, ça date de l'époque où dédiaboliser le mot « féminisme » était la première étape vers le progrès : ne pas avoir peur d'utiliser le mot, ne pas s'excuser de considérer les femmes comme des êtres humains égaux aux hommes. Je réalise aujourd'hui qu'une partie de la déception vis-à-vis du mag vient du fait qu'on n'aille pas beaucoup plus loin que cette définition.
(un peu quand même, sur les complexes et le consentement, mais on ne pousse pas vraiment la réflexion au-delà du « 101 » comme on dit en anglich).
Clairement, si le féminisme ramenait de l'argent, je serais au courant. Et on n'aurait pas besoin d'avoir une Fondation des femmes pour aller lever des fonds...
je passe juste en éclair pour rebondir sur les messages de type « marketing féministe » et autres suggestions selon lesquelles « le féminisme de madmoiZelle est un positionnement marketing ». Ceci trahit une méconnaissance profonde (mais TRÈS profonde ) du monde professionnel... mais bien au contraire, c'est toute la difficulté de l'exercice, et c'est une des raisons pour lesquels Fab a lancé une régie publicitaire en interne, sur laquelle la rédac puisse avoir le dernier mot, en refusant des partenariats avec des marques ou des produits incompatibles avec notre ligne éditoriale (parfois on se rate, ça arrive ! ). Vraiment, spoiler alerte : si le féminisme était la stratégie marketing de madmoiZelle, on serait maaaaal barrées Pour celles que ça intéresse, Fab parle de la régie commerciale et du financement de madmoiZelle dans cet article/ces vidéos.madmoiZelle n'a pas un féminisme militant, elle a un féminisme que je qualifierais de « pragmatique », parce qu'on est en 2016 comme dirait Justin Trudeau, et que je ne vois pas bien quelle autre option on aurait ?! En fait, ça date de l'époque où dédiaboliser le mot « féminisme » était la première étape vers le progrès : ne pas avoir peur d'utiliser le mot, ne pas s'excuser de considérer les femmes comme des êtres humains égaux aux hommes. Je réalise aujourd'hui qu'une partie de la déception vis-à-vis du mag vient du fait qu'on n'aille pas beaucoup plus loin que cette définition.
(un peu quand même, sur les complexes et le consentement, mais on ne pousse pas vraiment la réflexion au-delà du « 101 » comme on dit en anglich). Clairement, si le féminisme ramenait de l'argent, je serais au courant. Et on n'aurait pas besoin d'avoir une Fondation des femmes pour aller lever des fonds...
@Destiel Mok´ si j'ai bien compris, un compte twitter qui dénonce des comptes sexistes/homophobes/transphobes/etc (blue safer bird) a publié les messages de plusieurs ex-employées de Mad. Cette info a été également relayée par un journal (ou clairement "torchon") qui s'appelle l'Insoumis; ils ont même carrément repris l'info à leur compte, mais leurs intentions ne sont bien évidemment les mêmes (ils parlent de racisme anti-blancs sur leur site par exemple)... En revanche j'ai pas entendu parler des gens de jeuxvidéo.com !
Ah sheet... Si le compte twitter qui a publie est legitime il ne s'agit donc pas d'un complo illuminati / reptilien
En fait j'essayais de voir si c'etait possible que quelqu'un ou quelques uns aient lance un coup monte pour dezinguer madz.
@Destiel Mok´ L'article de Rue 89 qui parle de l'affaire mentionne avoir contacté une (ou plusieurs, je ne sais plus) des personnes qui ont témoigné pour SaferBlueBird, donc l'identité d'une (ou plusieurs) ex-employée(s) a été confirmé. A moins que Rue 89 dise l'avoir fait sans l'avoir fait & ne vérifie pas ses sources, ce qui ne me surprendrait pas vu la rigueur de cet article...
De plus il y a quelques personnes sur Twitter qui ont également témoigné avec leur propre compte, dont une demoiselle qui tenait la rubrique Street Style.
De plus il y a quelques personnes sur Twitter qui ont également témoigné avec leur propre compte, dont une demoiselle qui tenait la rubrique Street Style.
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