Bah moi je me dis que c'est tout à fait possible que les témoignages soient vrais ET que Fab soit gentil, qu'il n'ait jamais pensé à mal en terme de management. Je suis dans une boîte où le fameux management "start-up à la cool est en place" (heure libre, grosse beuverie avec le patron, soirées foot au bureau, tournoi de jeux-vidéos le midi...) et en réfléchissant à cette histoire je me dis que oui, mon boss pourrait être poursuivi pour harcèlement si un jour quelqu'un le vit mal. Quand on fait soirées, qu'il insiste pour que tu picoles, qu'il t'offre un verre même si tu dis non bah... ça pourrait être du harcèlement je suppose. Pourtant, je l'adore, on est ami, j'adore sa manière de manager, j'ai toujours été très à l'aise avec lui. C'est d'ailleurs le meilleur patron que j'ai eu, il est très humain. Franchement, ça m'emmerderait grave qu'il change sa manière de manager, mais si un jour quelqu'un se plaint de l'ambiance je trouverai ça légitime.
Je ne sais pas si c'est clair ce que je raconte, mais je crois que dans cette histoire on se retrouve peut être devant un cas pareil : la zone grise du management j'ai envie de dire. Et bien sûr que dans ce cas les victimes ont raison. Elles ont soufferts voire elles souffrent encore : c'est légitime de se plaindre. Mais même si c'est avéré, je ne vois pas ce qui permet de dire "Fab est un pervers narcissique", "Fab est malsain", "Fab est obsédé" (vu sur tweeter, pas ici). C'est p'têtre qu'il s'est juste pas rendu compte et qu'il croyait que ça convenait à tout le monde.
Je ne sais pas si c'est clair ce que je raconte, mais je crois que dans cette histoire on se retrouve peut être devant un cas pareil : la zone grise du management j'ai envie de dire. Et bien sûr que dans ce cas les victimes ont raison. Elles ont soufferts voire elles souffrent encore : c'est légitime de se plaindre. Mais même si c'est avéré, je ne vois pas ce qui permet de dire "Fab est un pervers narcissique", "Fab est malsain", "Fab est obsédé" (vu sur tweeter, pas ici). C'est p'têtre qu'il s'est juste pas rendu compte et qu'il croyait que ça convenait à tout le monde.


) sur les réseaux sociaux, mais à quel point cette visibilité se traduit en espèces sonnantes et trébuchantes ? (Je ne sais pas).

), et plus je me rends compte à quel point le monde pro reste un mystère ou a minima, un monde mal connu par celles et ceux qui n'y ont jamais mis les pieds. (Ça s'explique en partie je pense par la culture du secret, du confidentiel, qui fait partie de mes premières grosses surprises (et incompréhensions !) en arrivant dans ma première grosse boîte. C'était tellement contre-intuitif par rapport à ma pratique des réseaux sociaux et à ma consommation d'information sur Internet).