@Miodvla je lis le soir avant de m'endormir, j'éteins tous mes écrans et comme ca je suis concentrée sur la lecture 
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
@Miodvla De mon côté, je dois dire que je peux lire plus ou moins partout à n'importe quelle heure, ce qui est un avantage. (une bizzarerie toutefois: si je lis chez moi, il faut que la pièce soit parfaitement rangée sinon ca me perturbe. T'es pas normale? envoie ANORMALE au 8 15 15).
Quand il y a un peu de brouhaha autour, ca ne me gêne pas mais si j'entends une vraie discussion ou la télé, mon oreille veut écouter et je ne suis plus à 100% concentrée sur ma lecture. Dans ce cas, j'utilise mon mp3, avec des chansons que j'ai entendues un million de fois: ça me coupe des bruits extérieurs, je ne ressens pas le besoin d'écouter puisque je connais et je suis toute à ma lecture.
Au fil de mes lectures, je me suis fait une réflexion: il s'avère que je lis vite (100 à 150 pages par jour au bas mot, selon la complexité de l'ouvrage) et je finis mes livres rapidement (logique imparable...). Cela fait que je n'ai pas le temps de m'ennuyer d'un livre puisque je passe vite au suivant; à moins que le style d'écriture ne me rebute dès le départ je suis rarement embêtée par cela puisque je suis à fond dedans mais sur une courte période; même si l'histoire comporte une kyrielle de personnages, je n'ai pas de mal à me souvenir du rôle de chacun car tout est frais dans ma tête, etc... Par contre, je pense que c'est une des raisons pour lesquelles je suis une adepte de la re-lecture.(ne passant pas des lustres sur un bouquin, j'aime bien le reprendre 2 ou 3 ans après et le redécouvrir)
A contrario, mon chéri lit trèèèèèèèèès lentement et peut laisser passer toute une semaine sans poursuivre son livre. Du coup, il se plaint d'oublier qui est qui et râle de devoir se replonger pour la énième fois dans le bouquin (je peux comprendre que passer un mois et demi avec la même histoire et les mêmes personnages, ça peut gaver à la longue). Ca ne le motive pas à commencer un autre livre de suite (Ô Mon Désespoir
)
Je compare ça à de la course: moi je suis plutôt sprint (mon but n'est pas de lire le plus vite possible, hein, c'est mon rythme naturel qui veut ça. Je peux fermer le livre en me disant que j'en ai bavé pour le terminer parce qu'il était bof, mais bon, ce ne fut qu'un court moment et je peux passer à autre chose), lui c'est de l'endurance (tu finis par avoir des points de côté et t'attends le finish avec impatience...)
Tu pourrais peut-être tenter le coup avec de la musique (de celle que tu "n'entends même plus" tellement tu connais par coeur. De l'instrumental ou dans une langue que tu comprends pas aide aussi puisque tu n'essaieras pas de suivre les paroles). Le principe c'est juste d'avoir un fond sonore qui masque l'environnement.
Si tu es dissipée comme tu dis, peut-être que te focaliser sur une seule lecture à la fois t'aiderait?
Essayer aussi de t'imposer un rythme régulier de lecture: un peu tous les jours (pas forcément des tonnes de pages non plus). D'un jour à l'autre, si tu n'as pas Alzheimer (
) tu te souviendras de ce que tu as lu la veille et tu n'auras plus besoin de relire (ce qui doit être lassant, j'imagine)
Après, la lecture c'est tellement personnel. Je ne crois pas qu'il existe un mode d'emploi universel du parfait petit lecteur... (la réflexion philosophique du jour
)
Quand il y a un peu de brouhaha autour, ca ne me gêne pas mais si j'entends une vraie discussion ou la télé, mon oreille veut écouter et je ne suis plus à 100% concentrée sur ma lecture. Dans ce cas, j'utilise mon mp3, avec des chansons que j'ai entendues un million de fois: ça me coupe des bruits extérieurs, je ne ressens pas le besoin d'écouter puisque je connais et je suis toute à ma lecture.
Au fil de mes lectures, je me suis fait une réflexion: il s'avère que je lis vite (100 à 150 pages par jour au bas mot, selon la complexité de l'ouvrage) et je finis mes livres rapidement (logique imparable...). Cela fait que je n'ai pas le temps de m'ennuyer d'un livre puisque je passe vite au suivant; à moins que le style d'écriture ne me rebute dès le départ je suis rarement embêtée par cela puisque je suis à fond dedans mais sur une courte période; même si l'histoire comporte une kyrielle de personnages, je n'ai pas de mal à me souvenir du rôle de chacun car tout est frais dans ma tête, etc... Par contre, je pense que c'est une des raisons pour lesquelles je suis une adepte de la re-lecture.(ne passant pas des lustres sur un bouquin, j'aime bien le reprendre 2 ou 3 ans après et le redécouvrir)
A contrario, mon chéri lit trèèèèèèèèès lentement et peut laisser passer toute une semaine sans poursuivre son livre. Du coup, il se plaint d'oublier qui est qui et râle de devoir se replonger pour la énième fois dans le bouquin (je peux comprendre que passer un mois et demi avec la même histoire et les mêmes personnages, ça peut gaver à la longue). Ca ne le motive pas à commencer un autre livre de suite (Ô Mon Désespoir
)Je compare ça à de la course: moi je suis plutôt sprint (mon but n'est pas de lire le plus vite possible, hein, c'est mon rythme naturel qui veut ça. Je peux fermer le livre en me disant que j'en ai bavé pour le terminer parce qu'il était bof, mais bon, ce ne fut qu'un court moment et je peux passer à autre chose), lui c'est de l'endurance (tu finis par avoir des points de côté et t'attends le finish avec impatience...)
Tu pourrais peut-être tenter le coup avec de la musique (de celle que tu "n'entends même plus" tellement tu connais par coeur. De l'instrumental ou dans une langue que tu comprends pas aide aussi puisque tu n'essaieras pas de suivre les paroles). Le principe c'est juste d'avoir un fond sonore qui masque l'environnement.
Si tu es dissipée comme tu dis, peut-être que te focaliser sur une seule lecture à la fois t'aiderait?
Essayer aussi de t'imposer un rythme régulier de lecture: un peu tous les jours (pas forcément des tonnes de pages non plus). D'un jour à l'autre, si tu n'as pas Alzheimer (
) tu te souviendras de ce que tu as lu la veille et tu n'auras plus besoin de relire (ce qui doit être lassant, j'imagine)Après, la lecture c'est tellement personnel. Je ne crois pas qu'il existe un mode d'emploi universel du parfait petit lecteur... (la réflexion philosophique du jour
)
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
@Miodvla Tout à fait, je crois qu'à ce niveau-là chacun est différent. Après, en lecture, l'important je pense est plus la qualité que la quantité (au final, j'ai le temps de lire des grands classiques qui ont fait leurs preuves, des nouveautés qui ont du succès...et tout un tas de 
dont j'aurai pu me passer... Si dans le même temps, toi tu te concentres que sur les grands classiques et les succès récents ben t'y perds pas vraiment 
)
Te forcer ne me semble pas être la solution: tu lis et c'est très bien (combien ne tentent même pas l'expérience?!). Point barre. Savoir COMBIEN tu lis n'est pas si pertinent en fait.
Cependant: il est vrai que de toujours j'ai une vitesse de lecture rapide. Je suis interprète mais je bosse en parallèle comme correctrice de textes et c'est vrai que les clients me demandent toujours de corriger (et donc de lire) vite ("je viens de finir mon texte, je vous l'envoie mais si vous pouviez me le retourner dans 2 jours corrigé se serait cool parce que la dead line de la maison d'édition est dans 72h". Mmmmmmmh woui bien sûr, et sinon t'as pas l'impression de me mettre la pression, là?). Je crois que ça a encore accéléré le processus (c'est pour ça que je te dis que t'astreindre à un rythme régulier en guise d'entraînement t'aidera peut-être. Mais faut que ça reste un plaisir!)
dont j'aurai pu me passer... Si dans le même temps, toi tu te concentres que sur les grands classiques et les succès récents ben t'y perds pas vraiment )Te forcer ne me semble pas être la solution: tu lis et c'est très bien (combien ne tentent même pas l'expérience?!). Point barre. Savoir COMBIEN tu lis n'est pas si pertinent en fait.
Cependant: il est vrai que de toujours j'ai une vitesse de lecture rapide. Je suis interprète mais je bosse en parallèle comme correctrice de textes et c'est vrai que les clients me demandent toujours de corriger (et donc de lire) vite ("je viens de finir mon texte, je vous l'envoie mais si vous pouviez me le retourner dans 2 jours corrigé se serait cool parce que la dead line de la maison d'édition est dans 72h". Mmmmmmmh woui bien sûr, et sinon t'as pas l'impression de me mettre la pression, là?). Je crois que ça a encore accéléré le processus (c'est pour ça que je te dis que t'astreindre à un rythme régulier en guise d'entraînement t'aidera peut-être. Mais faut que ça reste un plaisir!)
En fait je me doutais quand même qu'il y avait des "profils" cognitifs avec certains qui sont plus favorables à la lecture quand je vois comment je galère, et qu'il faut donc faire des efforts différents. Après je suis une personne éduquée hein (je complexe beaucoup là dessus en faitcomme si je ne savais pas lire). Peut etre que si je fais beaucoup d'efforts et que je me force, j'y arriverai mieux?
En tout cas merci pour ta réponse
Jusqu'à ce que je rentre en prépa maths, je lisais beaucoup, et mes deux ans de prépa ont réduit ma consommation littéraire à presque zéro.
J'ai commencé à me remettre vraiment à la lecture en 2013, et au début j'avais honnêtement beaucoup de mal à rester concentrée, je restais bloquée sur des phrases, je ne pouvais lire que dans le silence le plus complet... J'ai toujours lu assez vite et ça n'avait pas changé, mais je mettais beaucoup plus de temps à finir un livre à cause de mes problèmes de concentration, tout en prenant moins de plaisir.
Et petit à petit c'est allé mieux, j'ai retrouvé mon rythme d'il y a quelques années et je peux lire partout, dans le RER, le bus, ma chambre, avec du monde autour, de la musique ou non...
En gros, même si les chiffres ne veulent pas dire grand chose, je suis passée de 50 livres lus en 2013 à 130 cette année, et c'est clair que c'est grâce à mes progrès de concentration. J'ai pris énormément de plaisir à lire cette année, et je fonctionne un peu comme @nezentrompette et son sprint de lecture, j'adore enchaîner mes romans
Tout ça pour dire, je ne pense pas qu'il faille te forcer, pour me remettre à la lecture j'ai relu des livres jeunesse que j'aimais beaucoup, j'ai laissé de côté les bouquins au style un peu plus complexe qui me faisaient bloquer (coucou Crime et Châtiment
)...En gros, lis ce dont tu as envie, essaye de te réserver une petite plage de lecture dans ta journée (genre un ou deux chapitres avant de te coucher), si tu prends le train prend un bouquin, essaye de lire de la lecture "facile" dans les transports en communs, si un roman te bloque laisse le de côté et prends en un qui te tente sur le moment... et petit à petit la concentration va suivre
(en tout cas, ça a marché pour moi !)Ce n'est pas grave de ne pas lire beaucoup, de ne pas finir ses livres, de ne pas lire l'intégrale de Proust, l'important ça reste de te faire plaisir !
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
@Maïline aaah, le sprint de lecture: l'unique sport qui me parle 
Je viens de finir la vérité sur l'affaire harry quebert et je ne sais pas si j'ai aimé ou pas
si quelqu'un voulait bien en parler avec moi
(bonjour premier post sur ce topic
)J'ai un peu le même sentiment, pendant tout le livre et surtout après l'avoir fini j'ai alterné les "oooh c'est trop cool, je suis à fond dedans là" et "bon mais c'est un pas peu nul quand même ?".
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nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
@laoranamoana Je vois ce que tu veux dire concernant la dimension philosophique de la SF, c'est vrai que je n'y avais jamais songé. J'ai Je suis une légende dans ma PAL (si je ne m'abuse, c'est aussi de la SF), je verrai si ça me fait la même impression. Pour les singes supplantant l'homme: perso entre la chasse et la déforestation j'imagine plus les singes qui disparaissent de la planète plutôt que les voir prendre le contrôle
. De même que les Hommes perdant la capacité d'utiliser un code linguistique complexe
A part ça, je viens de finir L'Autobiographie de Charles Darwin.
Je ne l'ai pas trouvé aussi agréable à lire que d’autres autobiographies (je pense notamment aux Confessions de Rousseau). Cela ne vient pas de l’homme en lui-même, qui m’apparaît comme quelqu’un de sympathique et de franc, mais plutôt de mon manque de connaissances sur les thèmes abordés. Ce texte n’étant pas destiné à être publié mais à être remis à son fils, il y parle très peu de sa vie privée et familiale et élabore pendant une partie de l’ouvrage une sorte de listing des grands chercheurs de l’époque qu’il a côtoyés et qui me sont totalement inconnus. Je connais Darwin par sa théorie, un peu comme tout le monde, mais sans plus, et le fait qu’il survole sa vie en se focalisant sur ses recherches a un peu gâché mon plaisir. Malgré tout, il se penche un peu plus sur sa façon de faire et son caractère au tout début (son enfance) et à la fin (comment il travaillait, l’évolution de ses compétences…)
Toutefois, l’écriture est plaisante, je ne suis pas tombé sur le texte imbuvable que j’appréhendais et les annexes en fin de livre m’ont bien éclairée. J’ai aussi grandement apprécié le remaniement de la première édition car j’avais en grisé dans mon exemplaire les passages qui avaient été, au départ, censurés par la famille… Intéressant de voir comment les mœurs d’une époque peuvent influencer. Dernier point : j’ai des amis de toutes confessions religieuses, personnellement je suis athée sans ressentir le besoin d’imposer mon point de vue aux autres, mais j’avoue avoir aimé que Darwin mette en mots ce que j’ai toujours pensé de la religion sans pouvoir l’exprimer clairement.
Le livre est court donc malgré tout je conseille de s’y plonger en sachant qu’il s’agit d’une lecture qui appelle à d’autres lectures (biographie de Darwin lui-même, biographie des savants cités dans l’ouvrage…)
Maintenant, ZE grande question: que vais-je lire à présent ? (la meuf qui a 47 livres dans sa PAL et qui sait pas quoi lire...Achevez-moi!)
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A part ça, je viens de finir L'Autobiographie de Charles Darwin.
Je ne l'ai pas trouvé aussi agréable à lire que d’autres autobiographies (je pense notamment aux Confessions de Rousseau). Cela ne vient pas de l’homme en lui-même, qui m’apparaît comme quelqu’un de sympathique et de franc, mais plutôt de mon manque de connaissances sur les thèmes abordés. Ce texte n’étant pas destiné à être publié mais à être remis à son fils, il y parle très peu de sa vie privée et familiale et élabore pendant une partie de l’ouvrage une sorte de listing des grands chercheurs de l’époque qu’il a côtoyés et qui me sont totalement inconnus. Je connais Darwin par sa théorie, un peu comme tout le monde, mais sans plus, et le fait qu’il survole sa vie en se focalisant sur ses recherches a un peu gâché mon plaisir. Malgré tout, il se penche un peu plus sur sa façon de faire et son caractère au tout début (son enfance) et à la fin (comment il travaillait, l’évolution de ses compétences…)
Toutefois, l’écriture est plaisante, je ne suis pas tombé sur le texte imbuvable que j’appréhendais et les annexes en fin de livre m’ont bien éclairée. J’ai aussi grandement apprécié le remaniement de la première édition car j’avais en grisé dans mon exemplaire les passages qui avaient été, au départ, censurés par la famille… Intéressant de voir comment les mœurs d’une époque peuvent influencer. Dernier point : j’ai des amis de toutes confessions religieuses, personnellement je suis athée sans ressentir le besoin d’imposer mon point de vue aux autres, mais j’avoue avoir aimé que Darwin mette en mots ce que j’ai toujours pensé de la religion sans pouvoir l’exprimer clairement.
Le livre est court donc malgré tout je conseille de s’y plonger en sachant qu’il s’agit d’une lecture qui appelle à d’autres lectures (biographie de Darwin lui-même, biographie des savants cités dans l’ouvrage…)
Maintenant, ZE grande question: que vais-je lire à présent ? (la meuf qui a 47 livres dans sa PAL et qui sait pas quoi lire...Achevez-moi!)
J'ai fini Middlesex de Jeffrey Eugenides aujourd'hui, et je ne sais que dire à part C'ETAIT TROP BIEN PUTAIN MAIS COMMENT AI JE FAIT POUR VIVRE SANS CE LIVRE AVANT 
Non sérieux, lisez ce livre si ce n'est pas déjà fait. Il serait réducteur de dire que c'est un roman fleuve ; c'est un mélange d'un peu tout, de critique sociale, d'histoires d'amour, de famille, de voyage, d'aventure, c'est parfois mystique, souvent drôle, c'est bien écrit, c'est parfait. Dans mon top ten direct.
Mais maintenant, après un tel roman, je ne sais plus quoi lire, j'ai envie de quelque chose d'aussi merveilleux histoire de commencer 2015 en beauté. J'ai Ada ou l'ardeur qui m'attend sur ma pile mais pour avoir lu quelques pages, je me perds trop dans le style de Nabokov, c'est la première fois que je remarque vraiment ses gros kiffs d'écrivain pour les belles phrases alambiquées qui démontrent certes son talent fou mais qui ne veulent rien dire.
Peut-être que je devrais enfin me lancer dans les Piliers de la Terre... Ou Belle du Seigneur, j'hésite 
... (non non, je ne veux pas lire de pavé )
Non sérieux, lisez ce livre si ce n'est pas déjà fait. Il serait réducteur de dire que c'est un roman fleuve ; c'est un mélange d'un peu tout, de critique sociale, d'histoires d'amour, de famille, de voyage, d'aventure, c'est parfois mystique, souvent drôle, c'est bien écrit, c'est parfait. Dans mon top ten direct.Mais maintenant, après un tel roman, je ne sais plus quoi lire, j'ai envie de quelque chose d'aussi merveilleux histoire de commencer 2015 en beauté. J'ai Ada ou l'ardeur qui m'attend sur ma pile mais pour avoir lu quelques pages, je me perds trop dans le style de Nabokov, c'est la première fois que je remarque vraiment ses gros kiffs d'écrivain pour les belles phrases alambiquées qui démontrent certes son talent fou mais qui ne veulent rien dire.
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... (non non, je ne veux pas lire de pavé )
je suis contente de lire ton avis !(bonjour premier post sur ce topic
J'ai un peu le même sentiment, pendant tout le livre et surtout après l'avoir fini j'ai alterné les "oooh c'est trop cool, je suis à fond dedans là" et "bon mais c'est un pas peu nul quand même ?".
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nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Je viens de finir Des souris et des Hommes de John Steinbeck (plus court que ce que j'aurais imaginé)
Avec Steinbeck, j’en étais restée à « Un partout, la balle au centre » : j’avais beaucoup aimé La perle, mais j’avais dû laisser de côté Les raisins de la colère (ce ne devait pas être le bon moment pour le lire).
Bref, j’ai entamé ce livre en ne sachant à quoi m’attendre…et finalement je l’ai aimé. J’y ai bien retrouvé la patte de l’auteur.
Je placerais ce livre sous le signe de la répétition. Répétition des phrases (mais quand tu essaies de converser avec Schtroumpf bêta, tu te doutes qu’il va falloir t’y prendre à plusieurs reprises), répétition des thèmes abordés lors des conversations ce qui n'est pas dérangeant en fait. Je pousse peut-être un peu loin l’interprétation, mais j’y vois une manière de l’auteur pour faire transparaître le vide de la vie des personnages : pas vraiment d’avenir, toujours les mêmes problèmes, et finalement un seul et unique projet auquel ils se raccrochent comme à une bouée pour tenir malgré tout. Bref, ils tournent en rond et Steinbeck arrive vraiment à nous le faire sentir sans avoir à l’écrire explicitement.
La fin vous prend aux tripes. L’amitié poussée à son extrême. Fort et beau.
Du même auteur, j'ai Les naufragés de l'autocar dans ma PAL mais je vais laisser un peu tasser avant de l'ouvrir (j'aime pas faire une overdose du même auteur) donc Les mots de Sartre, me voilà!
Avec Steinbeck, j’en étais restée à « Un partout, la balle au centre » : j’avais beaucoup aimé La perle, mais j’avais dû laisser de côté Les raisins de la colère (ce ne devait pas être le bon moment pour le lire).
Bref, j’ai entamé ce livre en ne sachant à quoi m’attendre…et finalement je l’ai aimé. J’y ai bien retrouvé la patte de l’auteur.
Je placerais ce livre sous le signe de la répétition. Répétition des phrases (mais quand tu essaies de converser avec Schtroumpf bêta, tu te doutes qu’il va falloir t’y prendre à plusieurs reprises), répétition des thèmes abordés lors des conversations ce qui n'est pas dérangeant en fait. Je pousse peut-être un peu loin l’interprétation, mais j’y vois une manière de l’auteur pour faire transparaître le vide de la vie des personnages : pas vraiment d’avenir, toujours les mêmes problèmes, et finalement un seul et unique projet auquel ils se raccrochent comme à une bouée pour tenir malgré tout. Bref, ils tournent en rond et Steinbeck arrive vraiment à nous le faire sentir sans avoir à l’écrire explicitement.
La fin vous prend aux tripes. L’amitié poussée à son extrême. Fort et beau.
Du même auteur, j'ai Les naufragés de l'autocar dans ma PAL mais je vais laisser un peu tasser avant de l'ouvrir (j'aime pas faire une overdose du même auteur) donc Les mots de Sartre, me voilà!
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Que je suis contente d'avoir trouvé ce forum! Vous êtes toutes tellement intéressantes avec vos lectures et vos réflexions (je vous zaiiiiiime 
) Ceci dit, faut que j'arrête de squatter autant...
@Borélienne
La plupart du temps, je fais partie de « celles qui enchaînent » mais je t’avoue avoir aussi ressenti ce que tu racontes. Disons que chez moi ce n’est pas systématique et cela va grandement dépendre du livre.
Certains m’ont hantée pendant des semaines et je ne pouvais pas m’imaginer me plonger dans une autre histoire (exemple parmi d’autres, j’ai lu tous les Harry Potter en début d’année. Arrivée au bout, je n’avais tellement pas envie de quitter ce monde, ces personnages, tellement de choses me faisaient réfléchir même après coup que je n’ai rien lu pendant des mois. Hommage à ma collègue qui m’a mis un bouquin sous le nez et m’a fait « redémarrer »). A ce stade, j’ai limite l’impression de vivre une rupture amoureuse tellement l’avoir terminé me déprime. Mais il est tout de même rare qu’un livre m’obsède à ce point.
Un cran en dessous, il y a ceux que j’ai aimés, qui m’ont marquée, qui ont eu un écho en moi, que j’ai trouvé passionnants etc... Pour ceux-là, ça ne me gêne pas d’enchaîner autre chose derrière parce que je sais que je finirai par les relire. La relecture revêt chez moi une grande importance (d’où mon besoin de posséder le livre. Ceux de ma bibliothèque ont tous été relus au moins 3 fois). Je crois que c’est à force de lectures du même ouvrage que je me l’accapare, quand toi tu as besoin d’un temps dans la foulée de ta lecture.
Et puis enfin il y a les livres bien, sympatoches et les navets. Ceux-là ne me touchant pas des masses, ça me gêne pas de le fermer, tendre le bras vers ma PAL et en commencer un autre.
Tout ça pour dire que je comprends ton besoin de « digérer » un roman, pour le vivre moi-même occasionnellement. C’est un processus qui ne me choque pas le moins du monde, même si en général je fonctionne différemment.
) Ceci dit, faut que j'arrête de squatter autant...@Borélienne
La plupart du temps, je fais partie de « celles qui enchaînent » mais je t’avoue avoir aussi ressenti ce que tu racontes. Disons que chez moi ce n’est pas systématique et cela va grandement dépendre du livre.
Certains m’ont hantée pendant des semaines et je ne pouvais pas m’imaginer me plonger dans une autre histoire (exemple parmi d’autres, j’ai lu tous les Harry Potter en début d’année. Arrivée au bout, je n’avais tellement pas envie de quitter ce monde, ces personnages, tellement de choses me faisaient réfléchir même après coup que je n’ai rien lu pendant des mois. Hommage à ma collègue qui m’a mis un bouquin sous le nez et m’a fait « redémarrer »). A ce stade, j’ai limite l’impression de vivre une rupture amoureuse tellement l’avoir terminé me déprime. Mais il est tout de même rare qu’un livre m’obsède à ce point.
Un cran en dessous, il y a ceux que j’ai aimés, qui m’ont marquée, qui ont eu un écho en moi, que j’ai trouvé passionnants etc... Pour ceux-là, ça ne me gêne pas d’enchaîner autre chose derrière parce que je sais que je finirai par les relire. La relecture revêt chez moi une grande importance (d’où mon besoin de posséder le livre. Ceux de ma bibliothèque ont tous été relus au moins 3 fois). Je crois que c’est à force de lectures du même ouvrage que je me l’accapare, quand toi tu as besoin d’un temps dans la foulée de ta lecture.
Et puis enfin il y a les livres bien, sympatoches et les navets. Ceux-là ne me touchant pas des masses, ça me gêne pas de le fermer, tendre le bras vers ma PAL et en commencer un autre.
Tout ça pour dire que je comprends ton besoin de « digérer » un roman, pour le vivre moi-même occasionnellement. C’est un processus qui ne me choque pas le moins du monde, même si en général je fonctionne différemment.
C'est exactement ce que je ressens pour la plupart de mes lectures. C'est pour ça que je laisse facilement passer au moins un à deux jours avant d'entamer une nouvelle lecture (ce qui veut dire entrer dans un nouvel univers, faut le tenter de se préparer psychologiquement aussiMais ce qui m'interpelle particulièrement c'est l'enchaînement des lectures : j'ai beaucoup de mal à enchaîner les livres, surtout quand le livre m'a plu, qu'il m'a particulièrement touchée ou que je m'y suis beaucoup investie, terminer mon livre et bam en ouvrir un autre me donnerait l'impression de sortir du premier en claquant la porte "au suivant"
Le dernier livre qui m'a beaucoup plu c'est le Journal d'un Corps de Pennac, j'ai mis quelques jours avant d'avoir envie d'entamer un nouveau livre parce que dans ma tête j'étais encore un peu dedans, et j'y étais bien, je n'avais pas envie de quitter cette ambiance-là pour une autre. En fait j'ai l'impression qu'une fois terminé, le livre mûrit encore un peu dans mon esprit et que ne pas me laisser le temps de le "digérer" tranquillement gâcherait une partie du plaisir de ma lecture, comme si je n'étais pas vraiment allée jusqu'au bout, que je n'en avais pas tiré tout ce que j'aurais pu.
).
