Ah tiens, je venais justement parler de mon objectif Goodreads et, plus largement, de mon année de lecture. 
Je suis un peu désappointée parce que je ne pense pas tenir mon objectif, ce qui ne m'était pas arrivé depuis... que je suis sur Goodreads. C'est la première fois je lis aussi peu de livres depuis l'année où je passais un concours qui impliquait de relire plusieurs fois plusieurs livres. Bien contente que cet épisode de lectures forcées soit derrière moi, d'ailleurs. Alors bon, orgueil mis à part, ça me chagrine aussi parce que la lecture est un de mes principaux loisirs depuis que je sais lire (voire avant, si on place ma mère qui nous lisait des histoires le soir dans la catégorie livre audio).
Et je sais pourquoi j'ai aussi peu lu :

Des astuces ? Je me tâte à acheter un réveil et laisser mon téléphone ainsi que mon ordinateur dans la pièce à vivre le soir, ça m'aiderait sans doute à me coucher plus tôt, en plus.
Et ça me chiffonne plus qu'un peu. J'ai renoué un peu avec la lecture sur un week-end ou un journée entière ce mois-ci et c'est tellement plus satisfaisant que le fait de faire défiler du web sur mon téléphone (et ça donne moins mal à la tête).
Mes lectures 2019 :



(si je pouvais vous épargner la peine de les lire
) :

Je suis un peu désappointée parce que je ne pense pas tenir mon objectif, ce qui ne m'était pas arrivé depuis... que je suis sur Goodreads. C'est la première fois je lis aussi peu de livres depuis l'année où je passais un concours qui impliquait de relire plusieurs fois plusieurs livres. Bien contente que cet épisode de lectures forcées soit derrière moi, d'ailleurs. Alors bon, orgueil mis à part, ça me chagrine aussi parce que la lecture est un de mes principaux loisirs depuis que je sais lire (voire avant, si on place ma mère qui nous lisait des histoires le soir dans la catégorie livre audio).
Et je sais pourquoi j'ai aussi peu lu :
- j'ai remplacé le temps de lecture papier par du temps passé devant écran (c'est la première année que j'ai un smartphone et la première fois depuis trois ans que j'ai le wifi chez moi).
- je me déplace pas mal à vélo, allez savoir pourquoi, je trouve ça moins compatible avec la lecture que le train ou les transports en commun
- je suis à sept minutes à vélo de la fac depuis septembre alors que je passais une petite heure dans les transports depuis trois ans
- je lis beaucoup de textes universitaires, j'ai l'impression d'être un peu saturée de lecture et de textes

Des astuces ? Je me tâte à acheter un réveil et laisser mon téléphone ainsi que mon ordinateur dans la pièce à vivre le soir, ça m'aiderait sans doute à me coucher plus tôt, en plus.
Et ça me chiffonne plus qu'un peu. J'ai renoué un peu avec la lecture sur un week-end ou un journée entière ce mois-ci et c'est tellement plus satisfaisant que le fait de faire défiler du web sur mon téléphone (et ça donne moins mal à la tête).
Mes lectures 2019 :



- L'affaire Arnolfini, de JP Postel : un livre qui mêle histoire des arts et enquête policière : il s'agit de démêler le mystère que présente ce fameux tableau. J'ai trouvé ses raisonnements finement menés. J'avais été séduite par l'objet livre avant de l'être par son contenu : c'est vraiment un très bel objet.
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- Le mur invisible, de M. Haushofer : j'avais adoré le film (les paysages autrichiens, le chien magnifique, la vie simple qui était montrée). Le livre était moins séduisant mais le caractère répétitif de l'ouvrage, sa grande dureté ne m'ont pas rebutée. Il était très immersif. Diglee est, encore une fois, de bon conseil (ça date, mais j'étais surprise, pendant sa période paillettes, qu'elle lise d'aussi bon livres et que cela transparaisse aussi peu dans son œuvre, ça a bien changé depuis, je m'en réjouis).
- Petit Pays, de G. Faye : gosh, il est doué ce type!
- Leurs enfants après eux, de N. Mathieu : un regard de sociologue, et puis il est très doué pour décrire le corps, les émois, le sexe. J'ai trouvé ses personnages féminins très forts mais je me suis demandé s'il ne portait pas sur eux un regard plus indulgent que sur les hommes. Comme s'il ne leur donnait pas tout à fait le droit d'être veules au même titre qu'eux.
- La Mort du Roi Tsongor, de L. Gaudé : un souffle épique, quelque chose d'épuré comme dans les contes... j'ai lu un autre de livre de lui qui ne m'a pas autant impressionnée
- La Nature exposée, E. de Luca : j'ai été séduite par le titre et la couverture. Rencontre de hasard dans un Relay à cause d'un retard de train. C'est beau.
- Le Manuel, Epictète : une relecture annuelle. Ne pas être rendue malheureuse par ce qui ne dépend pas de moi.
- Un monde sans Rivage, H. Gaudy. Je crois que j'ai un faible pour les livres qu'on peut trouver chiants je ne sais pas comment dire. Et aussi ceux qui sont à mi-chemin entre la fiction et la non-fiction, en prenant le contrepied de l'autofiction : c'est comme si le narrateur (la narratrice, ici), déportait son regard de l'histoire des hommes pour regarder et réfléchir sur le monde non-humain. Du coup, on quitte le récit événementiel. Ca me fait penser à Yourcenar et WG Sebald.
Et la couverture est très belle :
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(si je pouvais vous épargner la peine de les lire
) :- Le Rêve Boticelli, S. Chauveau : biographie de Boticelli, donc : sujet très cool, style atroce
- La Tresse, L. Colombani : c'est hyper cliché, le style est inexistant. Ça se lit vite sans prise de tête mais il n'en reste rien.
- Le Homard de Flaubert, S. Sanchez : les narrateurs libidineux qui n'envisagent les femmes que pour ce qu'elles peuvent avoir de bandant, c'est un tout petit peu chiant. Surtout que je me dis que le narrateur doit ressembler à l'auteur. Et c'est prétentieux.
- Killing Floor, de L. Child : rah, tout ce que je peux reprocher aux thrillers réuni en un seul livre
- retrouver un endroit qui m'inspire niveau lectures. J'avais une chouette librairie près de chez moi qui mélangeait allègrement neuf et occasion, les libraires étaient très sympathiques et leurs conseils pertinents... je n'ai pas retrouvé depuis mon déménagement
- élargir un peu mes horizons de lecture, tant au niveau géographique qu'au niveau des genres : il y a autre chose que le roman français, britannique et étasunien dans la vie!
- renouer avec du non XXè/XXIè
- faire plus attention à qui je lis : cinq auteurs non-blancs cette année (je compte Epictète et l'auteur.ice du Cantique des Cantiques parmi ces cinq-là, sans cela, c'est encore plus piteux), quinze femmes sur une grosse quarantaine de livres, c'est un peu faible. Je suivais les lectures d'une journaliste qui avait décidé de passer une année sans hommes. J'y songe.
Mais pour les points que tu as repéré, j'ai eu le même problème avec les écrans. Alors autant le portable ne me bloque pas vraiment, autant l'ordi j'étais entraînée dans les séries. Ce qui m'a aidée cette année, c'est que j'ai la chambre séparée et du coup j'ai décidé de ne plus embarquer l'ordinateur dans mon lit, sauf exception possible le weekend, mais ça n'est même plus un réflexe. Du coup j'ai retrouvé quotidiennement un "vrai" temps pour lire 

Je me tâtais pour une expédition en librairie aujourd'hui, à voir si j'ose braver la foule. En tout cas, il y a des tas de pistes de lecture qui s'ouvrent à moi, c'est parfait.


