@Ju- J'avais parcouru La Vie sexuelle de Catherine M quand j'étais au lycée et ça m'avait paru extrêmement glaucque, j'interprétais même certaines scènes comme des viols dont "l'héroïne" (ou l'auteur?) n'avait pas conscience.
C'était ma période trangressive où j'en avais marre des gentils héros et de la bien-pensance, où je voulais des trucs trash et des anti-héros immoraux. Du coup, quand j'avais lu un billet d'une psychologue dans un magazine féminin où elle nous expliquait que Catherine M "s'auto-détruisait" en couchant beaucoup, en parlant de nihilisme et autre, en disant qu'elle refusait sa féminité et son romantisme inné, ça m'avait donné l'impression que le roman était pile ce que j'aimerais parce qu'il montrerait une nana libre sexuellement et qui adore ça.
Ben ça ne m'avait pas paru transgressif du tout, ça m'avait juste donné une impression de vie miteuse et d'héroïne en loque qui essaye de faire passer le fait que des mecs la traitent comme un objet de peu de prix comme le summum de la liberté sexuelle. Je n'avais à aucun moment eu l'impression qu'elle prenait réellement du plaisir dans les histoires qu'elle racontait, juste qu'elle essayait de s'auto-convaincre que se faire baiser par des inconnus dégueulasses qui font la queue devant une chambre d'hôtel pourri pour ça, c'est le pied total (j'ai le souvenir d'une scène qui décrit exactement ça, non?).
Après, j'avais 17 ans, c'était peut-être pas du tout l'âge pour comprendre et apprécier ce roman mais je ne me souviens pas avoir été choquée dans le sens "mon dieu du sexe", surtout que je m'étais fait arnaquer parce que ça n'avait rien du tout de féministe ou d'attirant niveau mode de vie.
Mais bon, peut-être que j'étais trop jeune pour ça, que j'ai mal compris et tout déformé dans mes souvenirs?
C'était ma période trangressive où j'en avais marre des gentils héros et de la bien-pensance, où je voulais des trucs trash et des anti-héros immoraux. Du coup, quand j'avais lu un billet d'une psychologue dans un magazine féminin où elle nous expliquait que Catherine M "s'auto-détruisait" en couchant beaucoup, en parlant de nihilisme et autre, en disant qu'elle refusait sa féminité et son romantisme inné, ça m'avait donné l'impression que le roman était pile ce que j'aimerais parce qu'il montrerait une nana libre sexuellement et qui adore ça.
Ben ça ne m'avait pas paru transgressif du tout, ça m'avait juste donné une impression de vie miteuse et d'héroïne en loque qui essaye de faire passer le fait que des mecs la traitent comme un objet de peu de prix comme le summum de la liberté sexuelle. Je n'avais à aucun moment eu l'impression qu'elle prenait réellement du plaisir dans les histoires qu'elle racontait, juste qu'elle essayait de s'auto-convaincre que se faire baiser par des inconnus dégueulasses qui font la queue devant une chambre d'hôtel pourri pour ça, c'est le pied total (j'ai le souvenir d'une scène qui décrit exactement ça, non?).
Après, j'avais 17 ans, c'était peut-être pas du tout l'âge pour comprendre et apprécier ce roman mais je ne me souviens pas avoir été choquée dans le sens "mon dieu du sexe", surtout que je m'étais fait arnaquer parce que ça n'avait rien du tout de féministe ou d'attirant niveau mode de vie.
Mais bon, peut-être que j'étais trop jeune pour ça, que j'ai mal compris et tout déformé dans mes souvenirs?

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