Salut salut ! J'ajoute ma pierre à l'édifice en avouant que oui, je suis abonnée à Glamour, et que plus le temps passe plus j'en suis déçue...
Glamour ça a commencé quand j'étais ado (je ne suis pas si vieille donc), chez ma tante dans sa vingtaine, qui les collectionnait et que je chopais en douce pour lire les astuces beauté etc, moi qui n'y connaissais rien et qui étais curieuse de voir la magie des cosmétiques et des belles fringues sur les gens. J'ai commencé à le suivre régulièrement lorsque j'ai emménagé en ville et que j'avais donc l'occasion d'aller chez un buraliste, jusqu'à aller à l'abonnement une fois installée à Paris.
Et déjà, là, j'étais plus ou moins satisfaite : déjà parce qu'entre-temps j'avais connu Madmoizelle qui était quand même un peu plus accessible (pas au niveau monétaire, Glamour n'est pas très cher, mais plutôt niveau ton de l'écriture) et parce que grandissait en moi le coup de gueule que beaucoup d'entre nous doivent partager, aka le "non aux images trop surfaites du corps féminin" et tout ça. D'autant plus que les fringues étaient bien jolies mais que 150€ pour un t-shirt c'était pas dans mon budget de lycéenne (et toujours pas dans mon budget d'étudiante). Ce qui m'étonnait encore plus, c'est le ton faussement accessible que les journalistes tentaient d'y prendre en faisant la promotion de la "libération de la femme", en mettant en avant les jeunes entrepreneuses ou encore celles qui font des actions intéressantes (à l'humanitaire, dans les arts etc...), mais ces articles semblent disparaître au fur et à mesure qu'on avance dans le temps...
Et mon coup de gueule s'allonge encore avec la nouvelle ligne directrice qui semble accompagner la nouvelle rédactrice en chef qui vient d'y entrer, car j'en suis super déçue : portrait d'un top model en couv' au lieu des actrices/chanteuses/célébrités (certes) mais qui font des trucs, soit encore, mais en plus on se concentre sur elle et son mode de vie, passe encore, mais qu'on la stylise et qu'on supprime les prix des fringues pour éviter de se prendre des remarques, ça passe moyen. D'autant plus que le contenu se raréfie au sein des pages de magazines (entre les photos instagram qu'on peut consulter soi-même sur leur compte et les millions de pubs...).
Bref, j'ai voulu un peu déverser ma déception à l'encontre d'un magazine qui était jeune et qui prétendait changer les choses mais qui, une fois de plus, finit par se rallier à cette horde de magazines féminins qui ne se différencient plus les uns des autres.
(Sinon niveau presse c'est Le Monde les 3/4 du temps..)