ça me perturbe d'avoir un petit coup de stress à chaque fois que je reçois un mail pro.
Je ne sais pas pourquoi ça me fait ça mais j'ai toujours peu que ce soit une remontrance ou une réflexion sournoise ou un petit reproche bien amené.
Alors que ça arrive très très rarement. Mais à chaque fois que j'entends la petite notification d'un nouveau mail j'ai le coeur qui s'accélère un peu
Sinon toujours dans le thème du boulot, on discute pour savoir comment vont s'organiser les prochains jours et il a été mentionné (de loin) qu'on pourrait résilier le bail de nos bureaux pour faire plus de télétravail et ne louer que des salles de réunion de temps en temps ou des locaux plus petits avec un système de rotation (genre "bureau on-the-go").
Et là quelqu'un a soulevé le problème de l'intégration, quand il y aurait un nouveau collaborateur qui débarquerait dans la boîte, ça serait difficile pour lui de s'intégrer à l'équipe s'il n'y a personne sur place.
Et franchement je n'y avais pas pensé du tout et ça ne me perturbait pas le moins du monde. Je remarque que globalement je n'ai pas été élevée dans le système d'inclusion (voire même le contraire) et donc je ne pense pas à ces choses-là naturellement.
Je suis beaucoup plus empathique face aux difficultés ou bien j'arrive à comprendre ce qu'une personne ressent à partir du moment où j'ai une certaine connexion avec elle et que je l'apprécie... bref mon côté empathique est beaucoup plus développé que mon côté inclusion.
Gamine je n'aimais pas trop "partager" ou "intégrer les nouveaux" à des jeux, des groupes (je le faisais bon gré mal gré car j'avais compris les codes de la société et que c'était bien vu mais même adulte je n'aime pas les "pièces rapportées" ou les nouveaux en général).
Après quelques jours à côtoyer les personnes ça va mieux car je m'habitue je finis par apprécier la nouvelle venue mais j'ai toujours une grosse réticence par rapport à ce qui est nouveau et externe on va dire. Du coup j'ai pas du tout ce type de réflexes de "penser à intégrer les autres".
Je vais plus penser aux autres si on est en face à face et que la personne me raconte ses problèmes. Je peux l'écouter parler des heures, ne pas la juger, tenter de trouver des solutions avec elle... bref faire preuve de beaucoup beaucoup de patience.
Et souvent je vois l'inverse chez les autres : ils sont très inclusifs, très "on pense à tout le monde" etc. mais après ils vont me dire des trucs comme "je sais pas comment tu fais pour être aussi patiente avec machine, ça fait 1000 ans qu'elle nous raconte les mêmes histoires avec son mec, c'est bon merde à la fin".
Et moi je vais plutôt être en mode "on s'en fout du nouveau s'il est pas intégré à l'équipe, on ne le connaît pas" (je ne le dis pas bien sûr !)
Je ne sais pas pourquoi ça me fait ça mais j'ai toujours peu que ce soit une remontrance ou une réflexion sournoise ou un petit reproche bien amené.
Alors que ça arrive très très rarement. Mais à chaque fois que j'entends la petite notification d'un nouveau mail j'ai le coeur qui s'accélère un peu
Sinon toujours dans le thème du boulot, on discute pour savoir comment vont s'organiser les prochains jours et il a été mentionné (de loin) qu'on pourrait résilier le bail de nos bureaux pour faire plus de télétravail et ne louer que des salles de réunion de temps en temps ou des locaux plus petits avec un système de rotation (genre "bureau on-the-go").
Et là quelqu'un a soulevé le problème de l'intégration, quand il y aurait un nouveau collaborateur qui débarquerait dans la boîte, ça serait difficile pour lui de s'intégrer à l'équipe s'il n'y a personne sur place.
Et franchement je n'y avais pas pensé du tout et ça ne me perturbait pas le moins du monde. Je remarque que globalement je n'ai pas été élevée dans le système d'inclusion (voire même le contraire) et donc je ne pense pas à ces choses-là naturellement.
Je suis beaucoup plus empathique face aux difficultés ou bien j'arrive à comprendre ce qu'une personne ressent à partir du moment où j'ai une certaine connexion avec elle et que je l'apprécie... bref mon côté empathique est beaucoup plus développé que mon côté inclusion.
Gamine je n'aimais pas trop "partager" ou "intégrer les nouveaux" à des jeux, des groupes (je le faisais bon gré mal gré car j'avais compris les codes de la société et que c'était bien vu mais même adulte je n'aime pas les "pièces rapportées" ou les nouveaux en général).
Après quelques jours à côtoyer les personnes ça va mieux car je m'habitue je finis par apprécier la nouvelle venue mais j'ai toujours une grosse réticence par rapport à ce qui est nouveau et externe on va dire. Du coup j'ai pas du tout ce type de réflexes de "penser à intégrer les autres".
Je vais plus penser aux autres si on est en face à face et que la personne me raconte ses problèmes. Je peux l'écouter parler des heures, ne pas la juger, tenter de trouver des solutions avec elle... bref faire preuve de beaucoup beaucoup de patience.
Et souvent je vois l'inverse chez les autres : ils sont très inclusifs, très "on pense à tout le monde" etc. mais après ils vont me dire des trucs comme "je sais pas comment tu fais pour être aussi patiente avec machine, ça fait 1000 ans qu'elle nous raconte les mêmes histoires avec son mec, c'est bon merde à la fin".
Et moi je vais plutôt être en mode "on s'en fout du nouveau s'il est pas intégré à l'équipe, on ne le connaît pas" (je ne le dis pas bien sûr !)