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Endless, c'est incroyable parce qu'il m'arrive exactement la même chose. J'ai l'impression de lire ma vie dans tes lignes c'est ouf!
Je leur parle pas de mon copain, ils ne le savent pas alors que je suis avec depuis 3 ans. Je leur parle pas de mes envies pro, je leur parle de rien au niveau perso.
Je saurais pas expliquer pourquoi. La peur du jugement ? En arriver à ce point là je trouve ça bizarre quand même.
Donc je saurai pas t'aider mais si ça peut te rassurer tu n'est pas la seule et je pensais vraiment être seule dans ce cas là. ^^
@Endless Je me reconnais bien dans ce que tu dis : je mets du temps à parler à mes parents de mes nouveaux partenaires, je ne les ai prévenus de mes entretiens d'embauche qu'au dernier moment pour mon dernier taff, évidemment ils ne savent pas que je fume... (enfin ils s'en doutent mais énorme tabou) Globalement je suis très secrète, alors que j'ai l'impression d'être très honnête et ouverte avec tous mes amis et mes connaissances, parfois même un peu trop !
À mon avis il y a plusieurs raisons qui se mélangent dans mon cas personnel :
- Mes parents ont toujours été prompts à juger un peu tout et n'importe quoi ; d'ailleurs j'ai été une enfant très influencée par leur vision du monde mais en grandissant, j'ai fini par la trouver étriquée et simpliste (un grand classique j'imagine !). Du coup aujourd'hui j'ai peur qu'en me dévoilant davantage, je sois sans cesse amenée à devoir me justifier sur mes actions et mes préférences... Et je n'ai pas la force de me confronter à eux systématiquement. D'ailleurs dans certains cas ce ne serait pas forcément des justifications qu'ils exigeraient, mais des arguments que je me sentirais obligée de fournir malgré tout, pour... leur prouver quelque chose ?
- Mes parents ont toujours exercé énormément de contrôle voire de surveillance sur moi quand j'étais enfant et ado (ils lisaient mes mails par exemple). Si bien que maintenant je pense que je me blinde pour conserver une intimité ; peut-être que c'est ma façon de reconstruire un espace qui n'appartient qu'à moi.
- Ça va un peu avec le point précédent : si j'ouvre certaines portes de ma vie, je sais qu'il y a un gros risque pour que mes parents se montrent invasifs et ça me fout tellement les boules que du coup, j'en dis le moins possible !
Je pense que si j'étais capable de recadrer (gentiment) mes parents de temps en temps à base de "C'est ma vie et mes choix et je préférerais que vous ne vous en meliez pas", alors je me sentirais plus libre de leur parler de moi, ça ferait sauter beaucoup de verrous. Toujours est-il que pour l'instant je ne m'en sens pas capable parce que j'aurais peur de leur faire de la peine ou que ça parte en dispute, ou que je n'arrive pas à me faire comprendre. Et donc je continue à faire mes trucs dans mon coin.
Bon courage en tout cas si jamais ça te pèse un peu ! Moi j'arrive à composer avec la plupart du temps mais j'aimerais parfois que ce soit plus simple de m'ouvrir à eux. Mais quoiqu'il en soit je pense que c'est sain de ne pas tout dire à ses parents, et le fait d'apprendre à poser ses limites m'a l'air d'être une étape importante dans notre construction en tant qu'adultes, donc il n'y a vraiment pas de quoi culpabiliser ! C'est un peu l'argument que j'avais sorti à mon père qui s'était vexé que ma sœur ne lui raconte pas tous les détails de sa rupture : je lui avais rappelé que lui-même ne disait pas tout à ses parents et que c'était parfaitement normal, et devant l'évidence il n'a pas eu grand chose à me rétorquer !
Le gel hydroalcoolique fourni à mon boulot, qui sent les pieds
Je sais que ce genre de produit n'est pas fait pour sentir bon, la plupart du temps c'est inodore (sauf marques avec des odeurs fun comme Merci Handy) ou au pire ça sent fort l'alcool, mais là quand même... les pieds quoi!
@Pawline d'ailleurs les merci handy ne sont pas des gels hydroalcoolique mais des gels nettoyants. On s'est senti très cons avec ma sœur quand on a découvert ça.
@Pawline
J'en ai un comme ça et il vient de Pologne. Il me semble qu'ils ont mis de l'ammoniaque dedans pour lui donner un côté encore plus "antiseptique" (quel organisme vivant peut survivre à l'ammoniaque ?)
Franchement, ça me perturbe de fou et je comprend pas...
Quand ma pote raconte nos vacances aux autres meufs du groupe, elle dit pas "On" mais "Je".
Elle m'inclue pas, je trouve ça étrange quand même, je veux pas lui en parler parce que je veux pas faire d'esclandre pour si peu, mais c'est assez vexant.
Je sais pas, quand je parle de nos vacances je dis "On", je dis pas "Je" comme si elle était pas là.
Je ne faisais jamais attention au fait qu'un texte soit en justifié ou non, jusqu'à ce qu'on me fasse remarquer que mes textes n'étaient pas en justifié et maintenant si jamais j'oublie de le faire, ça me pique les yeux.
ça me perturbe énormément mais je visualise toutes les personnes de ce forum comme vivant dans des villages en pleine campagne (sauf pour celles dont je sais qu'elles habitent Paris).
Je n'arrive pas à l'expliquer, j'imagine vraiment le hameau de 400 habitants. Parfois j'écris un truc à quelqu'un et je me dis : "mince si ça se trouve y'a pas de salle de sport dans son coin" ou "peut-être qu'il n'y a pas de bus".
Enfin c'est ridicule car je viens de province et j'ai vécu en province beaucoup plus longtemps qu'à Paris (donc c'est pas un délire de parisienne larguée qui imagine le reste de la France comme rural et déconnecté de la modernité).
Et même si je fais l'effort de me dire : "elle habite peut-être à Lille, ou à Marseille..." bah mon cerveau me trolle et je suis convaincue que la personne vit dans un village minuscule entouré de champs de blé.
Je dois être un peu folle, j'en sais rien.
C'est comme parfois il m'est arrivé d'imaginer des gens d'une façon, les rencontrer en vrai plusieurs fois et de continuer à les imaginer avec l'image que j'avais en tête.
Parfois ça me fait ça avec les prénoms. Ya un prénom qui me vient à l'esprit > la personne me dit son vrai prénom > dans mes souvenirs c'est le prénom imaginé. Du coup je me force à utiliser son vrai prénom mais j'ai l'impression d'utiliser un pseudo ou un surnom et j'ai toujours l'autre prénom en tête.