Je viens d'allumer la télé et je suis tombée sur l'émission de M6, Zone Interdite, où des Françaises et Français changent de vie.
Il y a ce couple de jeunes parisiens qui après 5 ans d'études et 3 ans de taf ont eu envie de faire quelque chose qui a du sens avant de fonder une famille. De sortir de leur vie métro-boulot-dodo dans laquelle ils s'ennuyaient (je n'exagère pas, c'est ce qu'ils ont dit). Donc ils sont partis du bénévolat au Sénégal.
Et ça me perturbe. Dans un sens, je comprends l'envie de faire quelque chose de concret, de tangible, de sincèrement utile pour des êtres humains. Car c'est un truc qui me tenterait également. De l'autre côté, ça me met à l'aise car ça me donne l'impression d'un syndrome du sauveur blanc. Et donc non seulement leur discours me met mal à l'aise, cette façon qu'ils ont de considérer cette expérience comme une simple parenthèse exotique dans leur vie parce qu'ils s'ennuient avant de retourner à leur confort pour fonder une famille. Mais ça me met mal à l'aise car ça me questionne sur mes propres motivations. Qui suis-je pour croire que je peux leur apporter quelque chose ? Qui suis-je pour croire que je peux être une aide utile plutôt qu'un gros boulet ?
Il y a ce couple de jeunes parisiens qui après 5 ans d'études et 3 ans de taf ont eu envie de faire quelque chose qui a du sens avant de fonder une famille. De sortir de leur vie métro-boulot-dodo dans laquelle ils s'ennuyaient (je n'exagère pas, c'est ce qu'ils ont dit). Donc ils sont partis du bénévolat au Sénégal.
Et ça me perturbe. Dans un sens, je comprends l'envie de faire quelque chose de concret, de tangible, de sincèrement utile pour des êtres humains. Car c'est un truc qui me tenterait également. De l'autre côté, ça me met à l'aise car ça me donne l'impression d'un syndrome du sauveur blanc. Et donc non seulement leur discours me met mal à l'aise, cette façon qu'ils ont de considérer cette expérience comme une simple parenthèse exotique dans leur vie parce qu'ils s'ennuient avant de retourner à leur confort pour fonder une famille. Mais ça me met mal à l'aise car ça me questionne sur mes propres motivations. Qui suis-je pour croire que je peux leur apporter quelque chose ? Qui suis-je pour croire que je peux être une aide utile plutôt qu'un gros boulet ?
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