Ça me perturbe...
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@Blue.Ivy Dans un salon de thé ? Assez "sage" comme lieu et ça devrait être calme. Et moins cher qu'un resto.
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Message à mi-chemin entre "ça me perturbe" et "le coeur lourd".
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@Clèves je te comprends de ouf! Je suis totalement du genre à faire des erreurs d'inattention (parfois des très grosses) et je trouve ça hyper insécurisant, parce que par définition, sur le coup tu ne t'en rends pas compte et quand tu t'en aperçois il est déjà trop tard 
Pas plus tard que ce matin j'en ai fait une vraiment stupide qui n'aura pas vraiment de conséquences, mais qui m'a fait me sentir bien bieeeen neuneu. Ca pourrit ma confiance en moi depuis l'enfance, donc déjà première chose, tu n'es pas seule, et je suis sûre que si tu creuses, tu verras que d'autres collègues sont passés par là et ne sont pas infaillibles non plus.
Ensuite, tu es en stage, donc je pense qu'il faut que tu te voies comme apprenante. Perso je suis bien plus en paix avec mes erreurs (pas seulement celles d'inattention) depuis que je m'estime dans un processus continu d'apprentissage et de progression. Pourtant je ne suis pas débutante dans mon travail, mais même en ayant de l'expérience, à la fin de la journée je sais toujours qu'il y a des trucs que je ferai différemment à l'avenir. Je vois ça comme un édifice d'expérience qui se construit d'année en année, brique après brique. Le but ultime n'est pas de maitriser à la perfection mes compétences mais juste de faire continuellement au mieux avec l'expérience que j'accumule jour après jour. Je sais que je ne suis pas infaillible et je vis avec. Je trouve cette acceptation importante, parce que le truc qui rend les erreurs encore plus cuisantes, c'est l'auto-flagellation qui vient avec. Pendant très longtemps je m'y suis abondamment livrée, à m'insulter intérieurement et à me haïr pour mes conneries, mais en fait ça ne sert à rien, si ce n'est me mettre dans l'hyper-contrôle de tout ce que je fais. Sauf que c'est un piège, parce que pendant que j'hyper-contrôle tout... mon attention va se fixer sur certaines choses, en laisser d'autres passer à la trappe et je vais encore m'exposer à des erreurs.
Après je dis tout ça en n'ayant pas un taf avec des enjeux énormes non plus. Certaines erreurs pourraient avoir des conséquences assez fâcheuses, mais on n'en est pas non plus à une question de vie ou de mort donc je suis loin d'être au même niveau de pression qu'une infirmière par exemple. Cela dit, dans le cas des professions où les erreurs se payent vraiment très cher, je pense qu'il faut bien sûr d'atteindre un niveau de compétence suffisant pour les éviter (ce qui vient avec la pratique) mais aussi et surtout apprendre à composer avec le risque de se planter. Je pense par exemple aux soignants qui ont quotidiennement la vie des gens entre les mains et qui composent au jour le jour avec leur responsabilité sans se laisser tétaniser, en suivant les protocoles avec soin, en étant prudent et consciencieux dans leur pratique, mais qui ne vont pas non plus être dans l'hyper vigilance pour les moindres détails, à perdre du temps à vérifier et re-vérifier sans cesse le moindre dosage ou la moindre prescription. D'après les cas que je vois autour de moi, cette acceptation du risque est un vrai enjeu chez les soignants en formation et chez les jeunes diplômés. Ca fait la différence entre ceux qui exercent avec sérénité et ceux qui finissent par changer de carrière parce que la responsabilité en cas d'erreur est trop écrasante. Je précise que ça n'est pas une question de compétence, d'intelligence ou de professionnalisme, je pense au contraire que les personnes autour de moi qui ont renoncé à leur carrière en médecine pêchent plutôt par excès de perfectionnisme et de conscience pro.
Mais bref, tout ça pour dire qu'à mon avis, tu devrais déjà commencer par te pardonner toi-même ces erreurs. Tu es en cours de formation et l'erreur fait partie du processus d'apprentissage donc que tu fasses des erreurs ne présage en rien de la professionnelle que tu seras. Le stage est précisément là pour te faire acquérir de la pratique et ta responsable a bien endossé son rôle de formatrice en te faisant ces remarques. Est-ce que à la limite tu ne pourrais pas lui demander de te montrer précisément des exemples de points qu'elle a corrigés? Peut-être que c'était des trucs techniques que tu n'avais pas appris à ce moment-là? Ou peut-être que l'erreur te paraitra évidente avec le recul et que tu seras d'autant plus vigilante à l'avenir. Dans tous les cas, je suis sûre que tu aurais quelque chose à tirer de ça, puisque tu as l'air d'être dans un état d'esprit particulièrement favorable à l'apprentissage (et c'est ça qui compte avant tout).
Pour finir sur l'image que tu renvoies, on n'est jamais à l'abri que les autres se fassent des erreurs de jugement eux aussi. Peut-être qu'il y a des choses à retravailler dans ton attitude, et peut-être pas. Peut-être que ta responsable n'est juste pas un très bon juge des caractères et qu'elle s'est juste plantée sur ton compte
Là-dessus je ne sais pas si je me poserais plus de questions que ça. Ca ne sert à rien de surjouer certaines attitudes pour satisfaire les attentes supposées des autres (perso, ça me fait dire et faire des trucs un peu concons que je regrette par la suite). En tout cas, d'après ce que tu dis ici, j'ai l'impression que tu es suffisamment motivée et désireuse de bien faire pour que ça transparaisse dans ton attitude et que des observateurs avisés s'en aperçoivent...
Pas plus tard que ce matin j'en ai fait une vraiment stupide qui n'aura pas vraiment de conséquences, mais qui m'a fait me sentir bien bieeeen neuneu. Ca pourrit ma confiance en moi depuis l'enfance, donc déjà première chose, tu n'es pas seule, et je suis sûre que si tu creuses, tu verras que d'autres collègues sont passés par là et ne sont pas infaillibles non plus.Ensuite, tu es en stage, donc je pense qu'il faut que tu te voies comme apprenante. Perso je suis bien plus en paix avec mes erreurs (pas seulement celles d'inattention) depuis que je m'estime dans un processus continu d'apprentissage et de progression. Pourtant je ne suis pas débutante dans mon travail, mais même en ayant de l'expérience, à la fin de la journée je sais toujours qu'il y a des trucs que je ferai différemment à l'avenir. Je vois ça comme un édifice d'expérience qui se construit d'année en année, brique après brique. Le but ultime n'est pas de maitriser à la perfection mes compétences mais juste de faire continuellement au mieux avec l'expérience que j'accumule jour après jour. Je sais que je ne suis pas infaillible et je vis avec. Je trouve cette acceptation importante, parce que le truc qui rend les erreurs encore plus cuisantes, c'est l'auto-flagellation qui vient avec. Pendant très longtemps je m'y suis abondamment livrée, à m'insulter intérieurement et à me haïr pour mes conneries, mais en fait ça ne sert à rien, si ce n'est me mettre dans l'hyper-contrôle de tout ce que je fais. Sauf que c'est un piège, parce que pendant que j'hyper-contrôle tout... mon attention va se fixer sur certaines choses, en laisser d'autres passer à la trappe et je vais encore m'exposer à des erreurs.
Après je dis tout ça en n'ayant pas un taf avec des enjeux énormes non plus. Certaines erreurs pourraient avoir des conséquences assez fâcheuses, mais on n'en est pas non plus à une question de vie ou de mort donc je suis loin d'être au même niveau de pression qu'une infirmière par exemple. Cela dit, dans le cas des professions où les erreurs se payent vraiment très cher, je pense qu'il faut bien sûr d'atteindre un niveau de compétence suffisant pour les éviter (ce qui vient avec la pratique) mais aussi et surtout apprendre à composer avec le risque de se planter. Je pense par exemple aux soignants qui ont quotidiennement la vie des gens entre les mains et qui composent au jour le jour avec leur responsabilité sans se laisser tétaniser, en suivant les protocoles avec soin, en étant prudent et consciencieux dans leur pratique, mais qui ne vont pas non plus être dans l'hyper vigilance pour les moindres détails, à perdre du temps à vérifier et re-vérifier sans cesse le moindre dosage ou la moindre prescription. D'après les cas que je vois autour de moi, cette acceptation du risque est un vrai enjeu chez les soignants en formation et chez les jeunes diplômés. Ca fait la différence entre ceux qui exercent avec sérénité et ceux qui finissent par changer de carrière parce que la responsabilité en cas d'erreur est trop écrasante. Je précise que ça n'est pas une question de compétence, d'intelligence ou de professionnalisme, je pense au contraire que les personnes autour de moi qui ont renoncé à leur carrière en médecine pêchent plutôt par excès de perfectionnisme et de conscience pro.
Mais bref, tout ça pour dire qu'à mon avis, tu devrais déjà commencer par te pardonner toi-même ces erreurs. Tu es en cours de formation et l'erreur fait partie du processus d'apprentissage donc que tu fasses des erreurs ne présage en rien de la professionnelle que tu seras. Le stage est précisément là pour te faire acquérir de la pratique et ta responsable a bien endossé son rôle de formatrice en te faisant ces remarques. Est-ce que à la limite tu ne pourrais pas lui demander de te montrer précisément des exemples de points qu'elle a corrigés? Peut-être que c'était des trucs techniques que tu n'avais pas appris à ce moment-là? Ou peut-être que l'erreur te paraitra évidente avec le recul et que tu seras d'autant plus vigilante à l'avenir. Dans tous les cas, je suis sûre que tu aurais quelque chose à tirer de ça, puisque tu as l'air d'être dans un état d'esprit particulièrement favorable à l'apprentissage (et c'est ça qui compte avant tout).
Pour finir sur l'image que tu renvoies, on n'est jamais à l'abri que les autres se fassent des erreurs de jugement eux aussi. Peut-être qu'il y a des choses à retravailler dans ton attitude, et peut-être pas. Peut-être que ta responsable n'est juste pas un très bon juge des caractères et qu'elle s'est juste plantée sur ton compte
Là-dessus je ne sais pas si je me poserais plus de questions que ça. Ca ne sert à rien de surjouer certaines attitudes pour satisfaire les attentes supposées des autres (perso, ça me fait dire et faire des trucs un peu concons que je regrette par la suite). En tout cas, d'après ce que tu dis ici, j'ai l'impression que tu es suffisamment motivée et désireuse de bien faire pour que ça transparaisse dans ton attitude et que des observateurs avisés s'en aperçoivent...
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@Pipistrelle. @MorganeGirly Avant tout chose, merci beaucoup pour vos réponses qui m'aident à faire le tri et à prendre du recul !
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Ça me perturbe qu'on envisage de sanctionner les patients qui ne se présentent pas à leur rendez-vous chez le médecin.
Pourquoi sanctionner ceux qui ne préviennent pas le médecin mais pas ceux qui ne préviennent pas le kinésithérapeute, le vétérinaire ou l'avocat ? Ça me perturbe de considérer qu'il y a des gens qui méritent d'être indemnisés et pas d'autres, surtout quand il s'agit d'indemniser une profession qui n'est pas précaire. Encore une fois, les auxiliaires médicaux sont considérés comme moins importants, leur temps a moins de valeur.
Et puis quand on voit que la plupart des médecins programment plus de rendez-vous qu'ils ne peuvent en assurer (exemple : un patient toutes les 10 ou 15 minutes alors que tel médecin sait que ça prend lui toujours au moins 20 minutes) et qu'ils sont en retard (je ne parle pas de ceux qui ont des urgences bien sûr), je doute qu'il y ait un manque à gagner chez beaucoup d'entre eux. Je répense au pire médecin de ma vie en terme de retard : mon ancien ophtalmo. C'était systématiquement 1h30 à 2h de retard. Jy suis allée une douzaine de fois et ma mère une vingtaine donc je je me base pas sur 2 rendez-vous seulement. Au début j'y allais car j'étais mineure donc c'est ma mère qui décidait. Après j'ai continué par habitude. Et puis j'ai craqué. Lui typiquement, des patients en moins, ce serait plutôt bénef pour lui, ça lui éviterait de finir à 23h... Pour information, je ne vis dans un désert médical, on peut consulter un ophtalmo en moins d'un mois par ici donc il est loin d'être le seul sur qui tout repose.
Je précise n'avoir jamais loupé un rendez-vous de santé donc je ne me sens pas visée par cette mesure.
Je suis juste perturbée qu'encore une fois, on pense à pénaliser le peuple, parfois en situation précaire. Qu'encore une fois, cet argent pris aux à ceux qui en ont moins serve à rémunérer des personnes qui ne font pas partie des personnes les plus en difficulté. Ça me paraît indécent.
Qu'encore une fois, on pense aux médecins en oubliant tous les autres professionnels de santé du Code de santé publique. Le jour où les sages-femmes, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers, les kinésithérapeutes, les podologues, les orthophonistes et tous les autres vont faire grève à durée indéterminée pour qu'on se souvienne d'eux, on va être dans la merde...
Pourquoi sanctionner ceux qui ne préviennent pas le médecin mais pas ceux qui ne préviennent pas le kinésithérapeute, le vétérinaire ou l'avocat ? Ça me perturbe de considérer qu'il y a des gens qui méritent d'être indemnisés et pas d'autres, surtout quand il s'agit d'indemniser une profession qui n'est pas précaire. Encore une fois, les auxiliaires médicaux sont considérés comme moins importants, leur temps a moins de valeur.
Et puis quand on voit que la plupart des médecins programment plus de rendez-vous qu'ils ne peuvent en assurer (exemple : un patient toutes les 10 ou 15 minutes alors que tel médecin sait que ça prend lui toujours au moins 20 minutes) et qu'ils sont en retard (je ne parle pas de ceux qui ont des urgences bien sûr), je doute qu'il y ait un manque à gagner chez beaucoup d'entre eux. Je répense au pire médecin de ma vie en terme de retard : mon ancien ophtalmo. C'était systématiquement 1h30 à 2h de retard. Jy suis allée une douzaine de fois et ma mère une vingtaine donc je je me base pas sur 2 rendez-vous seulement. Au début j'y allais car j'étais mineure donc c'est ma mère qui décidait. Après j'ai continué par habitude. Et puis j'ai craqué. Lui typiquement, des patients en moins, ce serait plutôt bénef pour lui, ça lui éviterait de finir à 23h... Pour information, je ne vis dans un désert médical, on peut consulter un ophtalmo en moins d'un mois par ici donc il est loin d'être le seul sur qui tout repose.
Je précise n'avoir jamais loupé un rendez-vous de santé donc je ne me sens pas visée par cette mesure.
Je suis juste perturbée qu'encore une fois, on pense à pénaliser le peuple, parfois en situation précaire. Qu'encore une fois, cet argent pris aux à ceux qui en ont moins serve à rémunérer des personnes qui ne font pas partie des personnes les plus en difficulté. Ça me paraît indécent.
Qu'encore une fois, on pense aux médecins en oubliant tous les autres professionnels de santé du Code de santé publique. Le jour où les sages-femmes, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers, les kinésithérapeutes, les podologues, les orthophonistes et tous les autres vont faire grève à durée indéterminée pour qu'on se souvienne d'eux, on va être dans la merde...
M
Membre supprimé 365475
Guest
Ca me perturbe. A ne pas citer.
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@Kaktus Je ne pense pas que que cette mesure soit pensée pour contrebalancer un manque à gagner mais plutôt pour que les patients finissent par comprendre qu'il faut prévenir s'ils ne peuvent pas venir.
Je suis secrétaire médicale en urologie à l'hôpital, c'est donc une spécialité. On a 4 médecins, en général, des creneaux de 10-15 min par patient. Malgré ça, on a des délais d'un mois et demi (c'est que dalle par rapport à d'autres spécialités) et les patients sont pas contents parce qu'ils veulent être vu maintenant ! Ils ont tous des Urgences (les incontinences sont handicapantes et ont un fort retentissement sur la qualité de vie mais c'est pas une urgence comparé à des cancer ou des rétention d'urine, bref).
On a double voire triples les consultations parce qu'on a pas la choix, on a toujours des patients à placer vite mais on a pas de créneaux d'urgence (de toutes façons ils seraient blindés quand même) donc on double. On double aussi parce qu'on sait parfaitement que des patients viendront pas (bizarrement, ceux qui veulent un rdv urgent, qui ont mal +++ etc).
Le pb c'est que parfois, ils viennent tous et ça fait du retard qui retenti sur tout : tournée du médecin dans le service, bloc, vie de famille des infirmière et secrétaire etc...
Bref, si les patients qui viennent pas ET préviennent pas avaient une pénalités financière, on en aurait peut-être moins. On pourrait mettre d'autres patients, on pourrait ne pas doubler et avoir des consultations à 70 patients....
Bref, prévenez quand vous pouvez pas venir chez le médecin !!
Je suis secrétaire médicale en urologie à l'hôpital, c'est donc une spécialité. On a 4 médecins, en général, des creneaux de 10-15 min par patient. Malgré ça, on a des délais d'un mois et demi (c'est que dalle par rapport à d'autres spécialités) et les patients sont pas contents parce qu'ils veulent être vu maintenant ! Ils ont tous des Urgences (les incontinences sont handicapantes et ont un fort retentissement sur la qualité de vie mais c'est pas une urgence comparé à des cancer ou des rétention d'urine, bref).
On a double voire triples les consultations parce qu'on a pas la choix, on a toujours des patients à placer vite mais on a pas de créneaux d'urgence (de toutes façons ils seraient blindés quand même) donc on double. On double aussi parce qu'on sait parfaitement que des patients viendront pas (bizarrement, ceux qui veulent un rdv urgent, qui ont mal +++ etc).
Le pb c'est que parfois, ils viennent tous et ça fait du retard qui retenti sur tout : tournée du médecin dans le service, bloc, vie de famille des infirmière et secrétaire etc...
Bref, si les patients qui viennent pas ET préviennent pas avaient une pénalités financière, on en aurait peut-être moins. On pourrait mettre d'autres patients, on pourrait ne pas doubler et avoir des consultations à 70 patients....
Bref, prévenez quand vous pouvez pas venir chez le médecin !!
