+10000Et quand bien même elle serait homosexuelle et non bi, faire son coming-out n'est pas encore, malheureusement, chose aisée de nos jours.
).
Il a du me conduire aux WC. Il a compris que je dormais, parce que j'avais l'air robotique apparemment (dommage, j'aurai bien vu une vidéo, j'suis curieuse).
), mais ça m'a jamais fait ça. Et j'en ai vécu des cuites
Du coup je flippe un peu en me disant que ptètre que ça va se reproduire et que je ferais ptètre un truc "grave" la prochaine fois. Que c'est peut-être un effet secondaire de mon traitement et que c'est peut-être pas la première fois, mais je peux pas savoir 



et ça me parait moins essentiel qu'un salon et une cuisine propre, vu que j'habite pas dedans 
)
eh ben n'empêche qu'une année j'ai sauvé le réveillon de tout le monde comme ça ! On avait prévu une raclette et bam ! l'appareil à raclette est mort. Moi : attendez bougez pas les mecs
JE GEYRE !! Et là je sors de ma voiture mon appareil à raclette que j'avais pas remonté chez moi depuis la dernière soirée chez des potes un mois plus tôt 
ce fut mon heure de gloire 
"mais POURQUOI tu as un poinçon a sellerie dans ton sac de cour?" "mais ça te sert a quoi une pince coupante dans ton sac a main?", pour finir il s’étonnait même plus et ça donnait des cours du genre "bon Electre, tu as sur toi un marteau?" "oui monsieur et des clous de tapissier si vous avez besoin " "ha oui merci". Narmol.
non mais y'a pire que nous t'inquiète, un jour je suis partie en rando avec des potes escalader un volcan, et arrivé en haut, voilà ti pas qu'un des potes sort de son sac un tournevis... "euh mais pourquoi t'as un tournevis sur un volcan ?" "ben au cas où.." "ok...
"
On vient de passer une heure à parler féminisme avec mon copain, et on en est arrivé à débattre sur ce point là. En fait il considère que les mentalités sexistes ne sont finalement que des probabilités, des (mauvais) guides et qu'on est toujours libres de nos choix, même si ce n'est que pour une infime partie. Par exemple, même si 80% des filles vont en filière littéraire (c'est juste un chiffre en l'air), il y a une probabilité de 0,8 pour qu'en étant une fille je choisisse d'aller en L mais elle reste quand même maître de sa décision finale. Mais cette réflexion me gêne, il y a quelque chose qui me chiffonne sans que j'arrive à mettre le doigt dessus.
Pour moi on est pas tant maître de sa décision finale que ça, la faute à la société qui exerce une pression genrée. Du coup, il en déduit que lutter contre les mentalités sexistes n'est pas nécessaire dans le sens où elles n'interfèrent pas avec la décision finale. Je trouve ça très discutable puisque l'influence est quand même, mais c'est finalement pas le sujet de ma réflexion.
). Au contraire, l'environnement sexiste "crée" en quelque sorte des facteurs qui sont spécifiques au sexe, ces facteurs ne sont pas issus seulement de ta propre personnalité/histoire. 