Ça me perturbe...

[Milkado]

@Haldae @Whats @Z.Woka
Pour compléter votre discussion sur les séries : moi c'est justement cette passivité que j'apprécie quand je regarde une série. Mettre le cerveau en off et simplement se laisser distraire, se changer les idées, ou s'amuser même quand ça va bien.
J'ai commencé le coloriage il n'y a pas longtemps, et le premier portait comme message "il est utile de faire des choses inutiles", c'est assez approprié à mon cas à ce sujet là

 

[Pochemuchka-Lilou]

@Z.Woka @Whats @Haldae @Milkado :
L'article madmoiZelle qui tombe à propos : http://www.madmoizelle.com/aime-pas-series-374395

 

[olaflor]

Ca me perturbe mais je stresse vraiment pour la fin de mon master 1 ainsi que mon master 2 là. J'ai jamais eu de souci avec les cours ni rien et je m'en suis toujours sortie. Mais là je sais pas. Mes profs ne me répondent pas tous, et j'ai eu pas mal d'avis négatifs pour mes masters 2 alors que je les croyais accessibles. Du coup j'attends un réponse importante aujourd'hui et j'ai peur de checker mes emails...

 

[123pourquoi]

@Thée Si tu as un peu un tempérament depressif ou a être tristoune seule je pense que la colloc c'est le mieux. La première année seule peut être assez difficile a vivre parfois. Se prendre en charge a 100%, le silence...
Donc de mon point de vu vaut mieux une ou deux colère avec ses colloc que des soirée de profonde solitude seule.

Pis il est plus facile de partir d'un colloc si ça va vraiment pas, que de lâcher un appart seule pour une colloc vu que la place sera prise.


Mais si ton indépendance est tout pour toi, et que tu sais que tu auras matière a sortir souvent pour voir du monde et que les soirée seule dans ses pénates te font du bien. Alors l'appart seule =)

je sais pas si ça t'aide. Tu me diras

 

[Pinceau_]

Mon rapport à l'expérience me perturbe.

En fait j'ai l'impression d'avoir immensément évolué entre mes 20 ans et maintenant (28 ans), d'avoir appris à prendre du recul sur plein de choses, j'ai affiné ce que je veux, ce que je ne veux pas... J'ai aussi observé que j'ai changé, même si j'ai pas non plus "complètement" changé (very clair tout ça ). Et quand je repense à celle que j'étais il y a quelques années, j'aimerais pouvoir lui dire plein de choses, quelque part j'aurais aimé que quelqu'un me dise "fais ci ou ça, tu verras plus tard ça t'aura servi". Evidemment, si ça avait été le cas, je n'aurais probablement pas suivi le conseil quel qu'il soit, car à l'époque je n'aurais pas trouvé ça pertinent.

Du coup, parfois quand je parle avec des gens plus jeunes, j'aimerais leur dire plein de trucs mais ça en devient un peu chelou, je crois que l'image la plus parlante serait que j'ai envie de gaver les autres de mon expérience comme on gave une oie. () Sauf que je le fais pas puisque je sais bien que ça ne servira à rien, mais ça me frustre à un point !!! J'aimerais faire comprendre par exemple à un enfant que ça ne sert à rien de vouloir grandir plus vite que la musique (c'est un exemple, parmi tant d'autres). Que chaque période a ses petits bonheurs et malheurs et qu'il vaut mieux vivre chaque moment comme il vient plutôt que vouloir aller plus vite que le temps. Mais voilà, c'est inutile, le gamin il a envie d'être grand car il est, présentement, frustré de sa condition d'enfant (pour continuer sur cet exemple ).

En plus, je sais aussi que si aujourd'hui une personne de 45 ans me dit "Tu penses ça maintenant mais quand t'auras mon âge, tu verras que...", ben je vais avoir plutôt tendance à me braquer, considérant que cette personne n'a rien à voir avec moi et que donc ce qu'elle dit ne peut pas me concerner. Donc j'ai vraiment conscience de ça, de l'aspect super personnel de cette "expérience", du fait qu'il faut forcément le vivre pour en comprendre les subtilités...

Bref, comme dit la citation L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru. Et damn, ça me frustre à un point !

 

[olaflor]

Ca me perturbe mais j'ai l'impression d'accumuler les échecs. Enfin depuis la fin de mon séjour à l'étrnager j'ai l'impression que tout va mal. Comme si j'avais consommé tout le bonheur auquel j'avais eu droit pendant le voyage et j'ai plus droit à rien là.

 

[olaflor]

@Larss c'est gentil. J'attends le bonheur avec impatience :*

 

[Léona B.]

Eh bien moi, ça me perturbe de voir des filles bien dans leurs baskets sortir avec des mecs immatures et qui profitent (avec sans doute plus de lâcheté que de méchanceté) qu'elles travaillent et eux non pour tout se faire payer.
Je ne peux pas imaginer aider un mec plus d'un mois ou deux s'il est dans la merde. Au-delà, l'amour a ses limites, non ?
(dites-moi que oui, et que je ne suis pas une méchante radine )

 

[Pinceau_]

@Léona B.
Hum, je ne sais pas si je rentre dans la description car mon copain n'est pas immature ni profiteur, mais le fait est qu'il ne travaille pas et moi oui, donc on a que mon salaire et en plus j'ai un job de merde qui me fait chier.

Spoiler

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[Léona B.]

@Pinceau_ Ce que je vois de différent dans votre relation, c'est que vous posez les jalons d'un futur et d'un futur travail à deux. Je ne suis pas certaine de comprendre à 100% tes choix mais je ne juge pas

La situation est différente pour les deux personnes (filles) auxquelles je pense : l'une était avec un mec qui en faisait le minimum pour survivre et donc il était impossible de faire autre chose que du gratuit (pas de cinéma, pas de restaurant, pas de sorties culturelles pendant plusieurs années) parce qu'il n'avait pas de salaire la plupart du temps. L'autre, elle est avec un mec qu'elle entretient et elle en est aujourd'hui à des découverts non autorisés - alors qu'il est plus vieux, diplômé et compétent, il pourrait très bien travailler et bien gagner sa vie.

Ces deux situations arrivent en même temps - du moins, j'en parle avec elles en ce moment, et je me demande comment elles ont pu en arriver là. Je suis sans doute un peu dure, mais jamais je ne me mettrai dans une situation financière pareille, quelque soit l'amour que je porte à cette personne. Même si tu aimes ton travail, ça me semble intolérable sur le long terme

 

[Léona B.]

@Lemon Curd En fait, ce que tu fais, je vois ça comme une étape vers quelque chose d'autre. C'est momentané et ça fait partie de la vie de couple de se soutenir mutuellement, financièrement ou autre. Le problème que j'ai, ce sont ces jeunes couples dont l'un des deux travaille pour que l'autre reste à la maison à jouer aux jeux vidéos ou à scroller 9gag toute la journée. C'est de la procrastination, de la fainéantise. Si l'autre n'en souffre pas, tant mieux, mais dans la plupart des cas, l'un travaille pour que l'autre reste à rien faire. Et ça, ça me parait absolument impossible à accepter.
Pour eux, il n'est ni question de monter un projet, ni de reprendre des études, ni d'être au chômage faute de trouver un travail. Il y a du travail dans leur secteur et ils sont suffisamment compétents pour en avoir un, mais ça ne les intéresse pas. Ça me semble juste fou, quoi

 

[Pinceau_]

@Léona B.
Oui je comprends ce qui te gêne, effectivement si nous n'avions pas de projet d'avenir, je ne suis pas sûre que je serais d'accord...

Après, pour d'autres pistes de réflexion (qui ne me concernent pas je précise c'est juste des idées pour comprendre "comment on peut en arriver là"), peut-être que le fait d'entretenir l'autre permet de garder un avantage sur lui ("c'est moi qui paie le loyer donc tu n'as rien à dire"), ce qui est un peu vicieux mais ça peut être une raison (ne serait-ce qu'inconsciente).