Ce qui montre que cette relation était consentie :
-Elle n'a pas dis non quand il lui a proposé, elle lui a même proposé d'aller boire un verre (en pensant elle même à aller plus loin). Qui s'est terminé chez elle.
-Elle l'a repoussé "à moitié sérieuse" avant de l'encourager avec des manifestations de plaisir un peu exagérés.
-Elle dit elle même être "incertaine".
Mais justement, la clé du non-consentement, c'est bien qu'elle soit incertaine. Et c'est pas parce qu'elle a pensé aller plus loin qu'elle en avait encore envie. Je ne sais pas, je dis oui à mon copain pour faire l'amour dans une heure, et si dans une heure, j'ai plus envie, tant pis pour moi, j'ai dit oui avant ? Je ne comprends pas.
Et bim, on y est ! Mais qu'est ce que tu en sais de ce que pensait ce mec ? Je suis entrain de défendre la présomption d'innocence et les amalgames foireux ! Je ne vois pas ce qui montrait clairement que cette relation n'était pas consentie.
Bien, je pense que je vais éclaircir ce point une bonne fois pour toutes. (ça y est, je me suis calmée ) On a jamais dit que tous les violeurs étaient parfaitement conscients de ce qu'ils faisaient. Et donc ? Ca les excuse dès le moment qu'ils se sont dit qu'il pouvait y avoir moyen d'avoir du sexe quel que soit la situation mais que bon, hein, [HASHTAG]#teamintention[/HASHTAG] oblige, il ne souhaitait pas faire du mal à la personne qu'il a violé, donc c'est bon, tout est pardonné/oublié ? La majorité des hommes ne sont pas conscients qu'ils ont peut-être déjà violé dans leur vie (80% des violeurs sont des gens qu'on connaît, qu'on considère comme "inoffensifs"), ça n'enlève rien au fait qu'il doit y avoir consentement. Avec mon copain, on a posé des règles claires, on a pas forcément besoin d'exprimer chacun son "oui", mais on a une relation construite sur des années, qu'en est-il de cette relation évoquée dans l'article ? Les limites ne sont pas forcément posées de façon évidente.
Bon écoute @Anera . Tu n'as rien compris à mon premier commentaire. Voilà c'est dit. Il faut que je le redise encore une fois pour que tout le monde souffle ou c'est comment ? Mais bref. Le problème avec vous c'est que vous n'écoutez pas, ou vous ne voulez pas écouter ce que l'on a à dire. Et ça vous arrange aussi. Tout le monde dénonce une personne qui aurait un avis un peu différent et je dis bien différent parce que là n'est pas question de savoir si on a tort ou raison mais essayez d'analyser les choses avec une autre lecture.' Et le pire c'est que c'est dommage parce que c'est comme ça qu'on arrive à se mettre toutes d'accord. Mais les membres de l'équipe ont décidés qu'il ne faut pas débattre sur un témoignage. Alors j'irai débattre autre part. D'accord je veux bien, mais dans ce cas cette règle doit s'appliquer à tout le monde. Et quand je lis "Je dois me retenir dans mes propos pour ne pas être violente" alors là je trouve ça aberrant. C'est drôle de voir à quel point vous êtes hypocrites. Vous dénoncez de la violence mais vous exercez de la violence aussi. La preuve vous n'écoutez pas correctement ce que les gens ont à dire et ne retenez que les points qui vous choquent et en plus vous les interprétez mal. Et là pour moi vous donnez raison au cliché de la féministe enragée. Ce que vous ne souhaitez pas j'imagine. Mais comme le dit @Ziggie ie ça ne sert à rien que je me grille le cerveau avec vous, on parle dans le vent.
Alors, en ce qui concerne la phrase que j'ai mis en gras, il faudrait aussi que tu fasses un petit rappel à celles qui sont intervenues (et qui sont de ton avis) en dépit de ce qui a déjà été dit. Mais bon, ça aussi, ça marche que dans un sens, laissons les remises en doute du viol se poster au fur et à mesure sans réagir.
Et là pour moi vous donnez raison au cliché de la féministe enragée.
Grâce à toi, je remplis mon bingo ce soir.