Au début d'une absence, on se dit que la personne perdue reviendra, demain, dans quelques jours, bientôt. L'on vaque à ses occupations, le poids du quotidien, et puis une semaine, deux, passent. Et soudain, le manque. Cruel, déchirant.
T'ai-je fais du mal pour que mes messages restent sans réponse, ou n'as-tu pas le temps, ou pas l'envie, ou... ? Tu me manques tu sais, je suis comme un puzzle auquel il manque une pièce. J'ai l'impression que tu n'oses pas venir t'appuyer quand ça ne va pas, mais il faut oser ma jolie, ma si jolie... (et je te vois venir d'ici en disant que tu ne mérites pas ce compliment là, mais il est fondé, il faut que tu le saches...)
J'ai vu au détour de je ne sais quelle page de magazine inintéressant la photo de Keira Knightley, et tout de suite mon esprit a rebondi vers toi et ce personnage d'Elizabeth que tu aimes tant, et un petit trou douloureux se creusa quelque part dans ma poitrine.
J'ai eu l'impression de te négliger ces derniers temps, quand je pense à toi toujours je me répète les sempiternels "j'aurais dû", mais cela ne te fera pas revenir, même si j'espère.
Oui, c'est ça, dans le fond, j'espère t'entrevoir encore. J'espère te lire, déguster chaque perle que ta plume fera couler. Et j'espère pouvoir un jour te serrer vraiment dans mes bras.