Enfin, je commence à me détendre. Ce n'est presque plus de la colère que je ressens envers toi.
Oui, ça deviendrait même de la pitié. Parce que je sais que tu ne te remettras jamais en question, que comme tous les autres, tu penseras toujours que c'est moi la coupable, que tu as toujours fait de ton mieux.
Et ce qui c'est passé pour toi recommencera avec une autre personne, puis une autre. Tu trouveras toujours quelqu'un puisque tu sais parfaitement jouer la pauvre fille victimisée à qui tout arrive de travers alors que c'est la bonté en personne.
Et tu finiras encore seule, jusqu'à ce que les gens comprennent ton jeu, si ça arrive un jour.
Tu ne seras jamais véritablement heureuse, parce que malgré ce que tu t'obstine à penser, ce n'est pas des autres que vient tes problèmes, mais bien de toi.
J'espère juste pour toi maintenant que tu arriveras à te rendre compte de tout ça un jour, pour toi tout d'abord, et puis, pour les autres aussi.
Malgré ce que tu as l'air de croire, je ne veux pas m'acharner sur toi, je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi tu m'as bloquée sur facebook (sachant qu'on est dans le même amphi pour un semestre encore). Non, j'aurais seulement voulu que pour une fois, au lieu de faire "oui oui, j'ai compris" juste pour qu'on te foute la paix, tu réfléchisses vraiment. Mais bon, non, alors tant pis.
Moi, j'avance maintenant.