Je n'ai pas encore fait le deuil.
Et je me surprend à réagir encore trop fortement pour quelque chose d'aussi minime, d'aussi insignifiant sûrement.
Tu me manques, tu me manqueras pendant si longtemps, et je ne peux RIEN FAIRE.
Je n'ai aucune alternative, et ça me rend folle.
Je n'avais jamais imaginé comment était la douleur, lorsque que des routes se séparent.
Maintenant je la sens, la douleur, je la sens tellement forte. Si je n'écoutais qu'elle, je serais enroulée sur moi même dans un coin de ma maison toute la journée.
Mais j'écoute le futur qui arrive. C'est mauvais, pourtant, on devrait toujours vivre dans le présent. Mais tu comprends, c'est la seule chose qui me fait tenir. C'est de savoir ce qui m'attend de bien, là, dans si peu de temps, de savoir tout l'air nouveau que je vais pouvoir aspirer, des tonnes et des tonnes. Tout ce futur, il n'a aucun lien avec toi. Mais il m'aidera sûrement, c'est certain même.
On va se retrouver un jour, hein, dis-le moi ?
Je t'aime tant.