@Nastja Pour la comparaison entre le protocole de la royauté anglaise et les protocoles des métiers de l’hostellerie, ou des métiers militaires/avec une forte hiérarchie : à mon avis c'est deux choses différentes. Les employé.es/militaires sont payé.es pour suivre le protocole, eux, par ex pour donner l'impression aux client.es qu'iels sont exceptionnels, ou au moins leur donner de l'importance. Alors que là c'est tout le monde qui doit suivre ce protocole, et sans rémunération en plus.
Et puis un protocole, normalement, ça se justifie. Il doit y avoir des raisons qui justifient qu'on le suive.
Pour la royauté anglaise, à part l'idée que la famille royale est supérieure aux autres humain.es, je vois pas de justification.
Si c'était pour montrer du respect envers le pays : dans ce cas les chef.fes d'Etat des pays étrangers ne devraient pas être obligés de respecter ce protocole (ou devraient exiger la réciproque). Là c'est pas le cas.
@Margay Pour ce qui est de la démocratie des transats, ça me semble très théorique, on ne sait pas si réellement, mettre en place une "vraie" démocratie, ça va donner ce résultat. En fait on n'en sait rien, puisqu'on a pas essayé.
Y a un autre problème avec cette image : ce qui pose problème ici, c'est pas la démocratie en fait, c'est la mixité sociale : les personnes sur les transats ne connaissent pas la personne qui n'en a pas, sinon elles partageraient.
L'image des transats serait bonne, si on partait du principe qu'on est dans une société qui sera très inégalitaire. Si les humain.es sont en difficulté, peut être que les transats voteront pour y rester. Mais si les humain.es vivent en paix et avec suffisamment de sécurité matérielle, affective, je crois que c'est plutôt la solidarité, la compassion tout ça, qui l'emporte sur l'égoïsme.
Et puis surtout : actuellement, avec notre ploutocratie-appellée-démocratie, on a une seule personne sur un transat, et à côté des milliers de personnes sans transat, et la personne au transat décide toute seule d'y rester. C'est pire, à mon avis.