Je dois vraiment faire mon possible pour ne pas prendre les choses personnellement, et arrêter de penser que de toute façon, il finira par agir comme mon ex. Je connais le poids des prophéties auto-réalisatrices, et ce coup ci j'aimerais que mon manque de confiance en moi ne me plombe pas.
Je suis pas mal sur les nerfs ces derniers jours avec tout ça et j'ai du mal à trouver la limite entre être un paillasson et répondre de façon passive-agressive (les deux extrêmes les plus nuls). En relisant nos messages je me trouve plutôt bienveillante et très axée communication, mais au fond de moi je sais que je "cherche" une réponse, ou plutôt à être rassurée, et j'ai peur que ça paraisse à travers mes messages. Plus il s'éloigne, plus j'en demande
!
D'ordinaire les silences ne me gênent pas et je suis sereine, mais là je me retrouve à les interpréter comme du désintérêt. Alors que si je me mettais à la place d'une personne extérieure, la situation me semblerait plutôt logique (logique qu'il soit plus froid ces derniers jours vu qu'il va pas bien, même si je ne lui ai rien fait de mal).
C'est hyper déstabilisant pour moi quand une personne change de comportement ainsi, je ne peux m'empêcher de me dire que c'est de ma faute. Il y a quelques jours encore j'étais la femme de sa vie
, et comme par hasard depuis ce week-end c'est plus trop ça. La solution serait que je lâche prise là dessus, que je laisse les choses venir.
Sauf que j'ai tendance, en relation, à confondre lâcher prise et "je m'en foutisme". Je n'arrive pas à faire confiance aux autres : plutôt que de me dire "tout va bien se passer, ce n'est qu'une situation pourrie provisoire" je me dis "vas-y j'm'en fous toute façon VTFF
" et ça engrène mon humeur maussade, et mon besoin d'être rassurée.
Et de toute façon, en admettant qu'il me trouve lourde ces derniers jours : c'est pas pour ça qu'on vire quelqu'un de sa vie.
PERSONNE N'EST PARFAIT H24. On a tous nos moments chiants, de faiblesse. Moi j'accepte les siens, s'il n'accepte pas les miens c'est qu'il n'est pas fait pour moi.
Tout le tableau n'est pas pourri, je reconnais des efforts de son côté, mais rien de comparable avec "avant". Ce que j'interprète comme des doutes sur notre relation venant de sa part, ne fait que créer d'autres doutes chez moi. J'ai vraiment peur que la situation que j'ai connue avec mon ex se reproduise, à savoir cavaler après un mec qui s'en fout de moi, être celle qui aime le plus, être le boulet de service.
Ma stratégie : lui répondre comme on répondrait à un pote, ne plus réfléchir, laisser les choses se faire. Arrêter les surplus d'affection et de bienveillance, puisque ça me frustre plus qu'autre chose. Et surtout lui en parler dès que je le verrai ! Tout en espérant que ça ne va pas être une porte ouverte au largage en bonne et dûe forme
(toute façon si ça doit arriver, ça arrivera, que j'angoisse ou pas). Je ne peux pas forcer quelqu'un à m'aimer.
J'envoie du soutient à tout-es celleux qui en ont besoin, ça me fait du bien de lire vos histoires en tout cas
!
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) débarque donc on discute et on finit par aborder le sujet du "faut-il ou non se taper ses collègues ?" et c'est donc tout naturellement qu'il me demande "mais moi tu me considères comme un collègue ?" 
