C'est intéressant ces questions d'âge.
D'ailleurs je voulais vous dire un truc, @Meru_Meru et @if_then_else : je ne crois pas que, passé un certain âge, tous les hommes *corrects* soient déjà pris et qu'il ne reste que les miettes et les rejets pour nous. Vous le dites très bien, il y a des meufs géniales (comme vous ) qui sont célibataires et des meufs insupportables qui sont en couple. Pourquoi ce serait différent pour les mecs ? Je ne pense vraiment pas que le statut de célibataire soit le reflet de notre personnalité, parce que ça dépend de tellement de plus de choses.
Et @zoulouve, ça m'interpelle ce que tu dis parce que c'est quelque chose que je ressens parfois. Même souvent, en fait. J'ai régulièrement le sentiment d'être un peu dans l'imposture de ma propre vie, parce que je sens bien que mon quotidien, mes choix et mon mode de vie, et mes projets, sont facilement assimilés à un certaine immaturité qui ne devrait pas me correspondre. Pour autant, je suis très loin de me sentir adulte et je cultive même mon inconséquence parce que je trouve ça un peu chiant, les responsabilités.
Mais du coup, par moment, j'ai du mal à me sentir à ma place. Toutes les futilités que je traverse maintenant auraient du m'arriver il y a peut-être 7 ou 8 ans, ou même plus. Ou en tout cas, j'aurais aimé que ce soit le cas parce que je me trouve en décalage avec les personnes de mon âge et celles, plus jeunes, de mon entourage. Et je sais que ce n'est pas de ma faute, que j'étais très en retard socialement, et qu'en plus de ça, une très longue relation commencée au lycée m'a forcément empêchée de vivre la vie que, rétrospectivement, j'aurais aimé avoir pendant ma vingtaine.
Je crois que le pire dans tout ça, c'est que je me sens très souvent déprimée par tout ça. Je me dis que je devrais arrêter d'être ridicule, que je devrais grandir, me ranger, parce que l'anticonformisme c'est bien mais c'est aussi épuisant mentalement. Et si je n'arrive pas à faire le deuil de la jeunesse que je n'ai pas eue, comment est-ce que je vais être à 40 ans ? Et à 50 ans ? Parce que c'est bien de refuser de grandir mais est-ce qu'on peut éternellement refuser d'être sérieuse ?
Bref, sans transition : je ne connais pas ton âge et je m'en fous. T'es une personne, définie par beaucoup beaucoup plus de choses qu'un simple chiffre.
D'ailleurs je voulais vous dire un truc, @Meru_Meru et @if_then_else : je ne crois pas que, passé un certain âge, tous les hommes *corrects* soient déjà pris et qu'il ne reste que les miettes et les rejets pour nous. Vous le dites très bien, il y a des meufs géniales (comme vous ) qui sont célibataires et des meufs insupportables qui sont en couple. Pourquoi ce serait différent pour les mecs ? Je ne pense vraiment pas que le statut de célibataire soit le reflet de notre personnalité, parce que ça dépend de tellement de plus de choses.
Et @zoulouve, ça m'interpelle ce que tu dis parce que c'est quelque chose que je ressens parfois. Même souvent, en fait. J'ai régulièrement le sentiment d'être un peu dans l'imposture de ma propre vie, parce que je sens bien que mon quotidien, mes choix et mon mode de vie, et mes projets, sont facilement assimilés à un certaine immaturité qui ne devrait pas me correspondre. Pour autant, je suis très loin de me sentir adulte et je cultive même mon inconséquence parce que je trouve ça un peu chiant, les responsabilités.
Mais du coup, par moment, j'ai du mal à me sentir à ma place. Toutes les futilités que je traverse maintenant auraient du m'arriver il y a peut-être 7 ou 8 ans, ou même plus. Ou en tout cas, j'aurais aimé que ce soit le cas parce que je me trouve en décalage avec les personnes de mon âge et celles, plus jeunes, de mon entourage. Et je sais que ce n'est pas de ma faute, que j'étais très en retard socialement, et qu'en plus de ça, une très longue relation commencée au lycée m'a forcément empêchée de vivre la vie que, rétrospectivement, j'aurais aimé avoir pendant ma vingtaine.
Je crois que le pire dans tout ça, c'est que je me sens très souvent déprimée par tout ça. Je me dis que je devrais arrêter d'être ridicule, que je devrais grandir, me ranger, parce que l'anticonformisme c'est bien mais c'est aussi épuisant mentalement. Et si je n'arrive pas à faire le deuil de la jeunesse que je n'ai pas eue, comment est-ce que je vais être à 40 ans ? Et à 50 ans ? Parce que c'est bien de refuser de grandir mais est-ce qu'on peut éternellement refuser d'être sérieuse ?
Bref, sans transition : je ne connais pas ton âge et je m'en fous. T'es une personne, définie par beaucoup beaucoup plus de choses qu'un simple chiffre.