Célibattantes !
- Initiateur de la discussion Hawley
- Date de début
-
- Mots-clés
- les essentiels
Parce que on se dit que les gens peuvent commettre des erreurs. Et pq on en a bcp parlé et on a clarifié la chose. CE MOMENT LA J'ÉTAIS BIEN DANS MA PEAU. Mais là je sais qu'il aura ni une troisième ni une énième chance. Fin du chapitre.
Mes captures d'écrans c est par rapport aux résultats à la recherche "homme bien".
Quand je mets sur Google "Femme bien", je trouve pas grand chose mis à part les quelques ou trouver une femme bien + comment on fait bien l'amour à une femme" + c'est quoi une femme bien élevée....
Quand je mets sur Google "Femme bien", je trouve pas grand chose mis à part les quelques ou trouver une femme bien + comment on fait bien l'amour à une femme" + c'est quoi une femme bien élevée....
Pour pondérer un peu l'argument, n'oublions pas que Google fournit un résultat adapté à toutes les informations qu'il sait de vous (et il en sait beaucoup), à commencer par votre historique de navigation.
Pas d'argument factuel à ajouter au débat en cours, seulement un avis :
Je crois qu'au delà de tous les mécanismes oppressifs, il y a des individus. Pour qui c'est plus ou moins difficile de s'affranchir de ces mécanismes, ou simplement de les reconnaître. Parce que c'est confortable, sûrement, mais parce que parfois on n'a pas les armes, pas les connaissances, pas l'entourage pour. Aussi, je me refuse à enfermer les individus dans un comportement donné (ce qui ne m'empêche pas de reconnaître et combattre un système hein), parce qu'une trajectoire de vie est trop complexe pour être résumée à un paramètre.
Dans cette logique, je ne crois pas qu'on puisse simplement dire "les hommes vont en majorité se comporter avec les femmes selon leur propre intérêt et personne n'y trouve rien à redire". Je pense très honnêtement que dans chaque groupe dominant VS dominés tu trouveras autant de personnes qui ont à cœur de faire le bien que d'égoïstes. Sauf qu'elles ont surement du mal à se révéler, puisque leur tendance naturelle n'est pas valorisée.
Bref, je ne sais pas trop où je vais, mais je refuse de me laisser aller au fatalisme et de croire que je n'aurais jamais de relation amoureuse épanouissante parce nous sommes dans une société patriarcale.
Et puis aussi, si on transpose ce discours à d'autres formes d'opressions, je me demande à quel point ça tient la route ?
"De toutes manières les gens fit, c'est en majorité des enfoirés qui slutshament les gros ?"
"Des toutes manières les neurotypiques n'accepterons jamais les neuroatypiques parce que ça les arrange ? "
"La majorité des blancs sera toujours raciste parce que la société est raciste ?"
Enfin voilà, je ne sais si tu fais partie d'une classe opprimée, mais si oui je serais curieuse de savoir si tu as le même ressenti face à la classe dominante que pour celle des hommes.
Je crois qu'au delà de tous les mécanismes oppressifs, il y a des individus. Pour qui c'est plus ou moins difficile de s'affranchir de ces mécanismes, ou simplement de les reconnaître. Parce que c'est confortable, sûrement, mais parce que parfois on n'a pas les armes, pas les connaissances, pas l'entourage pour. Aussi, je me refuse à enfermer les individus dans un comportement donné (ce qui ne m'empêche pas de reconnaître et combattre un système hein), parce qu'une trajectoire de vie est trop complexe pour être résumée à un paramètre.
Dans cette logique, je ne crois pas qu'on puisse simplement dire "les hommes vont en majorité se comporter avec les femmes selon leur propre intérêt et personne n'y trouve rien à redire". Je pense très honnêtement que dans chaque groupe dominant VS dominés tu trouveras autant de personnes qui ont à cœur de faire le bien que d'égoïstes. Sauf qu'elles ont surement du mal à se révéler, puisque leur tendance naturelle n'est pas valorisée.
Bref, je ne sais pas trop où je vais, mais je refuse de me laisser aller au fatalisme et de croire que je n'aurais jamais de relation amoureuse épanouissante parce nous sommes dans une société patriarcale.
Et puis aussi, si on transpose ce discours à d'autres formes d'opressions, je me demande à quel point ça tient la route ?
"De toutes manières les gens fit, c'est en majorité des enfoirés qui slutshament les gros ?"
"Des toutes manières les neurotypiques n'accepterons jamais les neuroatypiques parce que ça les arrange ? "
"La majorité des blancs sera toujours raciste parce que la société est raciste ?"
Enfin voilà, je ne sais si tu fais partie d'une classe opprimée, mais si oui je serais curieuse de savoir si tu as le même ressenti face à la classe dominante que pour celle des hommes.
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
J'ai brièvement lu ce que vous disiez sur le fait de trouver un mec bien, et je me rends compte que même si aucune de mes relations a fonctionné j'ai toujours rencontré des mecs biens. Même lorsqu'ils faisaient des trucs pas forcément top ils restaient très correct avec moi. Jamais un mec ne m'a ghosté ou trahi. Et pourtant j'ai toujours peur de tomber sur le dernier des connards et je me méfie totalement....
EDIT : je pense qu'aussi c'est que comme je me méfie fortement j'ai arrêté très rapidement certaines relations dès que j'avais un doute sur le mec (alors qu'ils avaient peut-être rien à se reprocher). Ca fait assez peu de temps, et assez peu de mecs que je laisse m'approcher de pus près.
Sur un autre sujet, un peu lié, j'en ai marre de ne pas réussir à rencontrer quelqu'un. Je fais des rencontres sur tinder mais au final je tombe toujours sur des mecs qui ne veulent pas se caser (mais ils me le disent assez rapidement, d'où le fait que je trouve que ça reste des mecs bien). Le pire c'est que c'est toujours une fois que j'ai dépassé mon côté "ah non au secours je veux pas avoir quelqu'un dans ma vie en fait c'est trop de contraintes". Je me rends compte que c'est pas mal d'avoir de l'affection, de pouvoir prévoir des trucs à faire... et paf ça s'arrête.
Et puis c'est difficile de se prendre des vestes, j'en ai pris pas mal cette année et je commence à me demander si c'est pas moi le problème....
EDIT : je pense qu'aussi c'est que comme je me méfie fortement j'ai arrêté très rapidement certaines relations dès que j'avais un doute sur le mec (alors qu'ils avaient peut-être rien à se reprocher). Ca fait assez peu de temps, et assez peu de mecs que je laisse m'approcher de pus près.
Sur un autre sujet, un peu lié, j'en ai marre de ne pas réussir à rencontrer quelqu'un. Je fais des rencontres sur tinder mais au final je tombe toujours sur des mecs qui ne veulent pas se caser (mais ils me le disent assez rapidement, d'où le fait que je trouve que ça reste des mecs bien). Le pire c'est que c'est toujours une fois que j'ai dépassé mon côté "ah non au secours je veux pas avoir quelqu'un dans ma vie en fait c'est trop de contraintes". Je me rends compte que c'est pas mal d'avoir de l'affection, de pouvoir prévoir des trucs à faire... et paf ça s'arrête.
Et puis c'est difficile de se prendre des vestes, j'en ai pris pas mal cette année et je commence à me demander si c'est pas moi le problème....
Des extrait d'un article que je trouve intéressant
"En réalité, le spectre de la virilité étant particulièrement étroit, tous les comportements qui semblent s’en éloigner sont considérés comme une preuve de faiblesse, un manquement aux règles tacites qui régissent la masculinité. D’autant que le romantisme (acheter des fleurs, organiser un dîner, envoyer des SMS d’amour, se préoccuper des sentiments de son/sa partenaire…) est censé appartenir, sans dérogation possible, au répertoire féminin. Les hommes ne sont pas éduqués à s’adonner librement à ce type de comportements, pas plus qu’ils ne sont « socialisés à l’amour », contrairement aux femmes. Le refoulement des émotions, l’indifférence, la nonchalance, voire le cynisme sont en revanche encouragés, et ce dès le plus jeune âge. « Ne pleure pas comme une fillette », « Sois fort comme un homme », « Arrête de faire ton trouillard », « Montre-leur qui est le plus courageux » : les injonctions au désengagement émotionnel fleurissent très tôt, dans le but de faire des petits garçons de futurs hommes – des vrais. Les codes du genre sont très vite intériorisés, et toute déviance ne manque jamais d’être pointée du doigt.
Et en matière de relations amoureuses, les stéréotypes de genre sont encore si prégnants que le fait qu’un homme puisse faire preuve de romantisme, de gentillesse, de prévenance nous paraît totalement incongru. Si incongru qu’il a fallu lui trouver un surnom, pour l’isoler du clan respectable des hommes qui se comportent comme des vrais mecs, eux.
Mais rire d’un homme attentionné envers sa copine légitime l’idée selon laquelle il est normal que les hommes se comportent comme des connards avec les femmes (c’est dans leur nature, après tout) et que les relations hommes-femmes doivent nécessairement fonctionner sur un modèle dominant/dominé. Cela normalise le manque de respect, les comportements abusifs, et dans le pire des cas la violence des hommes envers les femmes. Nous avons toutes et tous déjà entendu ce type de discours : Il ne veut plus que je sorte avec mes amies parce qu’il a peur de me perdre. A cause de ses sentiments pour moi, il est devenu très jaloux. Il est violent avec moi parce qu’il m’aime trop/parce que c’est un homme/parce qu’il n’arrive pas à se gérer. Il ne fait pas attention à moi et ne respecte pas mes besoins mais c’est normal, c’est un mec… Etc."
egalitaria.fr
"En réalité, le spectre de la virilité étant particulièrement étroit, tous les comportements qui semblent s’en éloigner sont considérés comme une preuve de faiblesse, un manquement aux règles tacites qui régissent la masculinité. D’autant que le romantisme (acheter des fleurs, organiser un dîner, envoyer des SMS d’amour, se préoccuper des sentiments de son/sa partenaire…) est censé appartenir, sans dérogation possible, au répertoire féminin. Les hommes ne sont pas éduqués à s’adonner librement à ce type de comportements, pas plus qu’ils ne sont « socialisés à l’amour », contrairement aux femmes. Le refoulement des émotions, l’indifférence, la nonchalance, voire le cynisme sont en revanche encouragés, et ce dès le plus jeune âge. « Ne pleure pas comme une fillette », « Sois fort comme un homme », « Arrête de faire ton trouillard », « Montre-leur qui est le plus courageux » : les injonctions au désengagement émotionnel fleurissent très tôt, dans le but de faire des petits garçons de futurs hommes – des vrais. Les codes du genre sont très vite intériorisés, et toute déviance ne manque jamais d’être pointée du doigt.
Et en matière de relations amoureuses, les stéréotypes de genre sont encore si prégnants que le fait qu’un homme puisse faire preuve de romantisme, de gentillesse, de prévenance nous paraît totalement incongru. Si incongru qu’il a fallu lui trouver un surnom, pour l’isoler du clan respectable des hommes qui se comportent comme des vrais mecs, eux.
Mais rire d’un homme attentionné envers sa copine légitime l’idée selon laquelle il est normal que les hommes se comportent comme des connards avec les femmes (c’est dans leur nature, après tout) et que les relations hommes-femmes doivent nécessairement fonctionner sur un modèle dominant/dominé. Cela normalise le manque de respect, les comportements abusifs, et dans le pire des cas la violence des hommes envers les femmes. Nous avons toutes et tous déjà entendu ce type de discours : Il ne veut plus que je sorte avec mes amies parce qu’il a peur de me perdre. A cause de ses sentiments pour moi, il est devenu très jaloux. Il est violent avec moi parce qu’il m’aime trop/parce que c’est un homme/parce qu’il n’arrive pas à se gérer. Il ne fait pas attention à moi et ne respecte pas mes besoins mais c’est normal, c’est un mec… Etc."
Egalitaria - Egalitaria
Je me lance enfin dans une aventure que j'ai dû reporter à plusieurs reprise par manque de temps : avoir mon propre site !
egalitaria.fr
Concernant le débat, y a plusieurs choses où je veux rebondir.
-Déjà sur la story de Dora Moutot, comme @selfish et @Rocksteady , j'ai vraiment l'impression qu'elle fait une grosse généralité et je n'ai pas le même ressenti qu'elle. Dès la fin de cette suite de story, on comprend la limite de son discours, elle le dit elle-même, ses amies qu'elle prend en exemple sont celles qui acceptent de rester avec des mecs qu'elles considèrent comme médiocre (déjà je tiens à dire que ce n'est respectueux ni pour soi, ni pour le mec de rester avec quelqu'un que tu méprises d'une certaine façon, vu que tu le considères en partie comme un connard) parce qu'elles ne veulent pas être seule. C'est ça le vrai problème, c'est qu'on fait croire aux filles qu'elles ont besoin, pour accéder au "pouvoir" et à l'autonomie, d'avoir un homme (expliqué mieux que moi dans Les Sentiments du Prince Charles de Liv Strömquist (d'ailleurs poke @LaBeletteMasquée très bonne auteur sur les relations homme/femme toxique, et assez empouvoirant, un peu comme dans Culottés de Pénélope Bagieu)). Comme si elle n'était pas "complète" sans ça. Et c'est la base de certaine relation de dépendance malsaine.
Mais je trouve que c'est partiel de dire que le problème n'est que chez les mecs. Les filles qui acceptent de sortir avec des mecs qui ne leur correspondent pas "faute de mieux", c'est qu'elles ont quelque chose à travailler, qu'elles ont peur du célibat et d'avoir une vraie relation avec elle-même. Après je dis pas qu'elles méritent les comportements irrespectueux et qu'elles en sont responsables mais elles acceptent une situation qui devrait être inacceptable et c'est sur ça qu'elles ont une marge de manoeuvre.
Si les mecs qui se comportent comme des trou du cul se faisaient envoyer boulet dès le premier comportement irrespectueux par toutes les nanas, ils ne continueraient pas.
- Pour revenir sur le retour d'expérience mecs respectueux ou pas
- Et juste pour finir sur les connards. Je pense aussi que les filles se méfient des connards mais qu'elles ne se méfient pas ou moins des lâches/paumés. J'ai vraiment l'impression que les mecs paumés on va plus les excuser d'avoir des comportements de connard.
Je lis A la croisée des Mondes (10 ans après tout le monde) en ce moment et Lyra, l'héroïne a une réflexion hyper intéressante sur quelqu'un qu'elle vient de rencontrer, elle se dit qu'elle est rassurée que ce ne soit pas un lâche/trouillard car dans le cas contraire elle n'aurait pas pu lui faire confiance. Et elle a vraiment raison, le mec, il peut être hyper gentil, le problème c'est que si c'est un lâche, la probabilité qu'à un moment ou à un autre, il n'assume pas ce qu'il veut/pense et agisse comme un connard en se laissant dominer par la peur est assez importante pour qu'il ne soit pas fiable.
Et on a du mal à se dire qu'un lâche ou un paumé , en fait en terme de relation amical ou amoureuse, c'est l'équivalent d'un connard. C'est vraiment les personnes qui se mettent dans des situations de merde parce qu'elles n'arrivent pas à choisir.
Et pour les recherche, je veux juste pondérer sur le fait qu'étant donné que les nanas sont vivement encouragées par la société à se mettre en couple, elles vont effectivement avoir beaucoup plus d'article sur "est-il un mec bien ?", que les mecs qui sont encouragé à ne pas discuter de leurs émotions, encore moins de leurs échecs (parce que chercher une fille bien, c'est pas un truc de "mec viril", ça demande de l'investissement émotionnel, donc le contraire de ce que la société attribue à l'homme).
Donc moi je suis pas du tout étonné que vu la place sur internet (et dans la société) du ressenti des hommes, de leur relation au couple et à leurs émotions, on ne trouve pas grand chose.
Mais je me demande si les mecs qui ne correspondent pas au critère de la masculinité dans le sens de la société, ne sont pas comme les femmes, une majorité considérée comme une minorité (donc une majorité silencieuse).
Bref j'étais venue faire le bilan sur l'évolution de mon rapport au célibat du "je ne trouverais jamais personne" à "je suis bien en couple avec moi-même", mais là j'ai vraiment trop digressé
Une autre fois...
-Déjà sur la story de Dora Moutot, comme @selfish et @Rocksteady , j'ai vraiment l'impression qu'elle fait une grosse généralité et je n'ai pas le même ressenti qu'elle. Dès la fin de cette suite de story, on comprend la limite de son discours, elle le dit elle-même, ses amies qu'elle prend en exemple sont celles qui acceptent de rester avec des mecs qu'elles considèrent comme médiocre (déjà je tiens à dire que ce n'est respectueux ni pour soi, ni pour le mec de rester avec quelqu'un que tu méprises d'une certaine façon, vu que tu le considères en partie comme un connard) parce qu'elles ne veulent pas être seule. C'est ça le vrai problème, c'est qu'on fait croire aux filles qu'elles ont besoin, pour accéder au "pouvoir" et à l'autonomie, d'avoir un homme (expliqué mieux que moi dans Les Sentiments du Prince Charles de Liv Strömquist (d'ailleurs poke @LaBeletteMasquée très bonne auteur sur les relations homme/femme toxique, et assez empouvoirant, un peu comme dans Culottés de Pénélope Bagieu)). Comme si elle n'était pas "complète" sans ça. Et c'est la base de certaine relation de dépendance malsaine.
Mais je trouve que c'est partiel de dire que le problème n'est que chez les mecs. Les filles qui acceptent de sortir avec des mecs qui ne leur correspondent pas "faute de mieux", c'est qu'elles ont quelque chose à travailler, qu'elles ont peur du célibat et d'avoir une vraie relation avec elle-même. Après je dis pas qu'elles méritent les comportements irrespectueux et qu'elles en sont responsables mais elles acceptent une situation qui devrait être inacceptable et c'est sur ça qu'elles ont une marge de manoeuvre.
Si les mecs qui se comportent comme des trou du cul se faisaient envoyer boulet dès le premier comportement irrespectueux par toutes les nanas, ils ne continueraient pas.
- Pour revenir sur le retour d'expérience mecs respectueux ou pas
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
- Et juste pour finir sur les connards. Je pense aussi que les filles se méfient des connards mais qu'elles ne se méfient pas ou moins des lâches/paumés. J'ai vraiment l'impression que les mecs paumés on va plus les excuser d'avoir des comportements de connard.
Je lis A la croisée des Mondes (10 ans après tout le monde) en ce moment et Lyra, l'héroïne a une réflexion hyper intéressante sur quelqu'un qu'elle vient de rencontrer, elle se dit qu'elle est rassurée que ce ne soit pas un lâche/trouillard car dans le cas contraire elle n'aurait pas pu lui faire confiance. Et elle a vraiment raison, le mec, il peut être hyper gentil, le problème c'est que si c'est un lâche, la probabilité qu'à un moment ou à un autre, il n'assume pas ce qu'il veut/pense et agisse comme un connard en se laissant dominer par la peur est assez importante pour qu'il ne soit pas fiable.
Et on a du mal à se dire qu'un lâche ou un paumé , en fait en terme de relation amical ou amoureuse, c'est l'équivalent d'un connard. C'est vraiment les personnes qui se mettent dans des situations de merde parce qu'elles n'arrivent pas à choisir.
Et pour les recherche, je veux juste pondérer sur le fait qu'étant donné que les nanas sont vivement encouragées par la société à se mettre en couple, elles vont effectivement avoir beaucoup plus d'article sur "est-il un mec bien ?", que les mecs qui sont encouragé à ne pas discuter de leurs émotions, encore moins de leurs échecs (parce que chercher une fille bien, c'est pas un truc de "mec viril", ça demande de l'investissement émotionnel, donc le contraire de ce que la société attribue à l'homme).
Donc moi je suis pas du tout étonné que vu la place sur internet (et dans la société) du ressenti des hommes, de leur relation au couple et à leurs émotions, on ne trouve pas grand chose.
Mais je me demande si les mecs qui ne correspondent pas au critère de la masculinité dans le sens de la société, ne sont pas comme les femmes, une majorité considérée comme une minorité (donc une majorité silencieuse).
Bref j'étais venue faire le bilan sur l'évolution de mon rapport au célibat du "je ne trouverais jamais personne" à "je suis bien en couple avec moi-même", mais là j'ai vraiment trop digressé
Une autre fois...
@Ana Mnèse je prends le débat en cours de route mais je souhaite vraiment rebondir sur la distinction que tu fais entre connard et mec paumé/lâche. Je te rejoins complètement là dessus.
En fait si on prend un mec qui n'est pas un connard fini mais est lâche ou paumé, il va pouvoir avoir un comportement de connard (ça fait vraiment psychologie de comptoir mais j'espère que vous voyez l'idée). Et en effet, c'est typiquement le genre de mec dont je me protège moins car les conséquences négatives de la relation apparaissent de façon bien moins évidente que pour un connard. On se dira "oui, mais là il est paumé, laisse lui du temps/une chance, c'est un mec bien au fond etc" alors que clairement ça sent le roussit.
En fait une fois que tu le dis c'est évident mais c'est un truc dont je n'avais pas pleinement conscience jusqu'à peu de temps: sortir avec un mec paumé ça peut être sympa un temps mais dès que tu comprends qu'il est paumé il y a un choix à faire sur la suite que tu veux donner à la relation. Là réside principalement mon erreur lors de mes deux dernières pseudo relations, penser qu'au bout d'un moment il y aura une éclaircie, un possible, alors que le temps passant je m'enfonçais dans un truc pas cool.
En fait si on prend un mec qui n'est pas un connard fini mais est lâche ou paumé, il va pouvoir avoir un comportement de connard (ça fait vraiment psychologie de comptoir mais j'espère que vous voyez l'idée). Et en effet, c'est typiquement le genre de mec dont je me protège moins car les conséquences négatives de la relation apparaissent de façon bien moins évidente que pour un connard. On se dira "oui, mais là il est paumé, laisse lui du temps/une chance, c'est un mec bien au fond etc" alors que clairement ça sent le roussit.
En fait une fois que tu le dis c'est évident mais c'est un truc dont je n'avais pas pleinement conscience jusqu'à peu de temps: sortir avec un mec paumé ça peut être sympa un temps mais dès que tu comprends qu'il est paumé il y a un choix à faire sur la suite que tu veux donner à la relation. Là réside principalement mon erreur lors de mes deux dernières pseudo relations, penser qu'au bout d'un moment il y aura une éclaircie, un possible, alors que le temps passant je m'enfonçais dans un truc pas cool.
Je débarque un peu, mais pour réagir au débat, je trouve qu'on diabolise beaucoup les mecs comme si en face les femmes étaient forcément toujours des victimes innocentes et pures. Je dis pas ça en mode "guerre des sexes" comme si on ne faisait que se rendre coup pour coup, mais je pense que si on veut avoir une vision un peu plus objective des choses, il faut arrêter d'idéaliser les femmes comme si elles étaient forcément toujours équilibrées, animées de bonnes intentions, sûres de ce qu'elles veulent, honnêtes, altruistes, etc. Je connais plusieurs femmes hyper égoïstes et immatures. Perso je sais que j'ai moi-même pas toujours été correcte non plus et que certains mecs ont beaucoup souffert à cause de moi. Je pense qu'il y a des mécanismes à l'échelle de la société qui font que certains comportements malsains vont être tolérés, voire encouragés chez les mecs, mais ça ne devrait pas occulter le fait qu'il existe aussi une féminité toxique et que plus généralement on est tous/toutes des êtres humains capables d'être lâches et faibles.
Discussions similaires
- Membre supprimé 360500
- Vie Quotidienne 6 7 8
