Célibattantes !

30 Décembre 2013
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@MorganeGirly Alors je sais pas trop ce qu'est ton projet de voyage (à part que tu part pendant un certain temps), je sais pas si j'ai loupé des messages ou autre, mais franchement t'a pas à te sentir mal ou quoi, c'est quand même très courageux et peu de gens n'oseraient sortir de leur zone de confort pour réellement réaliser ce que tu fais (beaucoup se disent "c'est trop cool j'aimerais faire pareil" mais sans le faire vraiment).
Et puis t'a pas à te sentir mal ou quoi, tu disais que tu te sentais "aux crochets de ta famille", mais au final tu dis toi même que la famille de ta cousine a plein de fric donc c'est un milieu bourgeois, a priori (enfin dit moi si je me trompe), il y a de grande chances pour que la plupart de ces personnes que tu as rencontré aient énormément bénéficié de l'argent et des contacts de leurs familles ...

@Osha Completement d'accord avec ton principe, tant qu'on a pas parlé on peut rester dans cette zone floue et confortable où on profite juste du moment cool qui se passe :shifty: Et ouai je me demande aussi de mon coté ce que je veux mais pour l'instant la seule réponse qui en ressort c'est "no idea"
 
18 Août 2018
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Merci @MorganeGirly J’ai eu du changement dans ma vie, je passe beaucoup moins de temps sur Mad mais je lis toujours ce topic qui est mon chouchou, sans prendre le temps de biguper, et je suis toujours célibattante et je vais bien.

Les voyages… moi je suis partie vivre à l’étranger deux fois par amour (7 ans en tout). Ça a eu un coût en termes de carrière, quoi que… les raisons ne sont pas si simples à démêler. Je ne regrette absolument pas de l’avoir fait. C’est une expérience unique, enrichissante et dont je suis fière. Et si j’avais réussi à partir et à combiner ça avec d’autres projets (boulot ou autre) comme tu souhaites le faire ou comme @Osha ou d’autres, je serais encore plus fière.

Puis bon la finance, pardon mais c’est rare que ce soit éthique ce genre de job.
 
17 Février 2014
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Déprime :
Je me surprends à éviter petit à petit mes potes en couple. L'année dernière ça ne m'aurait pas dérangée mais maintenant j'ai l'impression d'être "l'amie célibataire" et je me sens terriblement mal à ce sujet.
Je me dis que du jour au lendemain tout peut s'arrêter. Il n'y a rien de plus incertain qu'une amitié. La personne se marie/achète une maison/déménage/fait un gosse (ou tout ça à la fois) et c'est archi terminé.
Du coup je préfère partir avant que ça me frappe en pleine figure. Et même si ça n'arrivait pas j'ai l'impression de faire pitié inconsciemment.
Je suis presque soulagée quand une relation se rompt dans mes connaissances. Pas par méchanceté, ça me fait beaucoup de peine mais parce que je me dis que c'est moins de distance avec moi.

J'aimerais beaucoup avoir ma propre famille. Je crois que mon enfance a été marquée par des abandons successifs (soit physiques, soit émotionnels) et que peu importe la force avec laquelle je m'attachais, peu importe les efforts, les gens finissaient par partir un jour. Et cette incertitude m'est insupportable. Avoir un mari et des enfants serait salvateur pour moi.
J'ai l'impression d'être dans une salle d'attente. J'attends. J'attends de trouver quelqu'un et de fonder une famille pour être enfin heureuse. Tout ce que je fais aujourd'hui ne me rend pas heureuse. J'ai l'impression de multiplier les activités pour me dire que je fais quelque chose mais en fait c'est comme feuilleter un magazine périmé chez le médecin.

Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas avoir quelque chose d'aussi basique. Un mari et des enfants. Je ne veux même pas de maison en campagne ou de boulot à 10 000€ par mois, je ne veux même pas voyager.
Je ne comprends pas pourquoi je suis bloquée dans cette cage de verre comme ça.

Et en plus je suis seule car je fuis doucement (et à contre-coeur) mes potes en couple.
 
9 Mars 2013
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Hey @Nastja

je me permets de rebondir sur ton message parce qu’il y a pas mal de choses que tu dis qui résonnent avec ma situation. Mais je vais un peu dans tous les sens et je parle de moi, en fait. Bref, je vide un peu mon sac à mon tour. :coiffe:

C’est dommage que je ne puisse pas te citer parce que l’image du magazine feuilleté en salle d’attente est hyper bien trouvée et me parle tout particulièrement. Je me retrouve pas mal dans l’idée de faire plein de trucs sans pour autant y trouver mon bonheur, presque par automatisme/devoir. J’avais eu une phase de repli sur moi post-rupture relation longue (sans doute pas un mal en soi, je me dis que si elle a eu lieu, c’est qu’elle servait à quelque chose). C’était confortable mais du coup, il ne se passait rien. Enfin, j’ai beaucoup lu et fait la sieste, mais c’est à peu près tout.

Donc j’ai pris un peu le contre-pied pour cette année parce que je sais que ma situation est temporaire (reprise d’études + nouvelle (grande) ville) => j’essaie de profiter. Du coup, je fais du sport, des activités culturelles, appartiens à des groupes de rando, de réparation de vélo, un prix littéraire, tente un peu vaguement de passer un diplôme sportif, participe à des stages et des spectacles. C’est mieux que si je ne faisais rien, j’apprends des trucs, je rencontre du monde. Mais j’ai l’impression de mettre une pression ou un enjeu à chaque sortie qui dépasse de loin sa portée possible (et si tu rencontres un bg/un/e futur/e bff là-bas, hein?). Du coup, je suis souvent en légère déception en mid-event bien que je relativise cela en partant.

Je ne sais pas exactement où je vais avec ce post mais ça me fait penser à deux trois choses :
  • une étudiante en psychologie me relatait des entretiens qu’elle avait fait passer à des personnes en profonde dépression. Leurs attentes vis à vis du programme qu’elles s’apprêtaient à suivre étaient de l’ordre de « ne plus êtres en profonde dépression ». Selon elle, c’était assez irréaliste. Cependant, elle estimait qu’elles pouvaient apprendre à mieux gérer leur quotidien (se lever, se laver, faire les courses, emmener leurs enfants à l’école…), ce qui aurait pour effet de leur permettre de se sentir mieux et donc d’être (un peu) moins mal.
    Et je me dis qu’il faut que j’envisage mes sorties et activités ainsi : ce n’est pas CETTE sortie/... qui va être déterminante et me rendre plus heureuse. Mais l’avoir faite va sans doute contribuer à un certain bien/mieux-être, dans la mesure où je me satisfais d’une obligation de moyens plutôt que de résultats (je suis en deal permanent avec moi-même). Si ça ne te rend pas heureuse sur le coup, est-ce que ça ne contribue quand même pas à améliorer ton image/estime de toi ?
  • Peut-être que ça a davantage sa place sur le topic « se changer et changer sa vie » mais je pense parfois à une citation qui m’a semblé complètement lumineuse : «(Try again. Fail again.) Fail better ». Je me contente de la dernière phrase.
    J’aurais du mal à la déplier, juste, ça me parle. Peut-être parce que j’ai tendance à baisser les bras si ce n’est pas parfait du premier coup. Je m’astreins donc à tenter des nouveaux trucs sans trop d’enjeu pour me familiariser avec l’échec. C’est mitigé.
  • Ma mère était boulotte ou grosse plus jeune (aucune photo n’en atteste, comme par hasard). Elle se disait que si elle perdait du poids, alors tous ses problèmes disparaîtraient. Elle a maigri. Tous ses problèmes n’ont pas disparu (shocking ! Je sais). J’ai l’impression que tu penses trouver dans le package couple + enfant une solution à ton problème ou absence de bonheur, aussi je me permets cette référence. Je me dis un peu ça pour mon projet études/pro, donc j’ai l’impression que je comprends (j'ai beaucoup de chance d'avoir obtenu cette reprise d'études. Est-ce que je suis heureuse pour autant ? Pas vraiment. Ca n'a pas réglé mon premier problème). Mais au final, même si j’obtiens mon contrat, j’aurai toujours les mêmes insécurités. Pour ma part, j’ai l’impression que les problèmes et les solutions viennent de moi.
C’est marrant parce que je n’aborde pas du tout le couple comme une solution à mon problème. Je crois que c’est parce que mon problème, précisément, c’est que je ne suis pas en mesure d’identifier quelque chose qui me permettrait d’atteindre mes idéaux de vie épanouie et heureuse et réussie :
  • une baraque ? Pas vraiment. Plus tard…
  • une carrière ? J’ai l’impression de m’en ficher. Le mot me semble trop ambitieux. Je souhaite faire qq chose qui m’intéresse, me fasse me sentir utile et qui me permette de vivre correctement (et je ne sais pas à quel point mon critère $ est contraignant)
  • des enfants : non
  • un couple : oui, mais ce serait un point parmi d’autres
  • une vie sociale bien remplie et solide : oui, et ça me manque depuis… hmh… il y a de longues éclipses et de brefs moments de sécurité affective
Tiens, je me rends compte à quel point le dernier aspect m’importe. Bon, je vais continuer à me rendre à des sorties… Ah, et je vais voir une psy prochainement. :cretin:
 
29 Novembre 2019
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@Osha @esky
Mais comme vous le dites je suis tellement d'accord avec l'idée que le flou est si "confortable"
:lunette:
Du coup bah je ne dis rien.
Je me dis que je me fais des montagnes pour pas grand chose.
J'ai telleeement l'impression que la majorité des mecs font partie de la team, bon bah je suis avec elle c'est cool mais ne nous emballons pas.
No rules it's better.
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17 Février 2014
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@Slaw

Comme toi je fais des activités pour passer le temps, voire par devoir (par devoir parce que je ne veux pas coller au cliché de la meuf dépressive qui passe son temps à dormir). Et j'ai beaucoup d'attentes comme toi sur ces activités (est-ce que je vais rencontre un ou une future amie? Un copain? Mon futur mari?). Bien sûr ça n'arrive pas et à mi-parcours je suis déjà déçue, presque angoissée.
ça me rend moyennement satisfaite mais le tableau est trop noirci pour que je me sente réellement bien. Je n'arrive même pas à décrocher ou à tout oublier pendant ces activités. Pour continuer sur mon image de la salle d'attente, je lis un vieux Madame Figaro en trouvant ça amusant mais tout en étant impatiente que le médecin ouvre la porte. J'ai l'oreille tendue en permanence et je ne retiens pas vraiment ce que je lis. Disons que je m'occupe faute de mieux. Peut-être même que je ne suis plus du tout concentrée sur mon article de 2015 parce que je vois les autres filles poser leur magazine et passer en salle d'attente. Alors que j'attends encore et je ne suis même pas sûre de passer au fond.

Moi ma citation préférée c'est "fake it until you make it". XD

Et j'ai également peur d'échouer. Je crois que c'est parce que je n'ai jamais été valorisée et tout échec était vu comme une tragédie dans ma famille. Échouer ça veut dire prouver qu'on ne vaut rien et qu'on a déçu tous les gens qui portaient espoir en nous, voire qu'on s'est déçue soi-même.
Ajoute à ça le fait qu'elle me comparait à tout le monde et m'obligeait à me comparer et ça fait quelqu'un qui a peur de se prendre des vents, peur de se prendre des "non" et qui reste bloquée dans une situation confortable dès qu'elle a les pieds dedans (pas si confortable au final).
Bon je vais arrêter de porter la faute à ma mère, après tout j'en suis où j'en suis uniquement par ma propre volonté même si ça ne me convient pas. Je ne peux pas accuser les autres de mon malheur.

Rien ne me garantit qu'avoir un mari et des enfants me rendrait heureuse. Le problème c'est que je n'en sais rien et que peut-être ça me rendrait heureuse justement. Peut-être que d'être aimée par quelqu'un me rendrait heureuse. Peut-être que le fait que quelqu'un veuille s'engager avec moi sur un gros projet (famille, maison) me rendrait heureuse car je me sentirais digne d'être choisie pour un truc aussi important. Peut-être que d'être accompagnée au quotidien par quelqu'un m'aiderait à affronter la vie de manière plus sereine. C'est quand même plus facile et plus confortable à deux. Peut-être que le seul fait de savoir que je ne suis pas seule suffirait à me calmer. Comme je le disais, une fois mariés et avec des enfants les amis disparaissent. Ils ont d'autres priorités (c'est normal) et leur vie change, parfois la personnalité change également. On finit par se retrouver seule à un moment et être en couple c'est aussi un palliatif à ça. (Attention je ne veux pas être en couple uniquement pour ne pas rester seule, mais c'est un gros plus disons).

Pour ton boulot je pensais exactement pareil que toi. Quand j'avais un copain, au début, je n'avais pas de boulot et je me morfondais comme pas possible. Plus j'ai trouvé un boulot et je n'étais pas heureuse pour autant bien que je relativisais quand même pas mal. Avoir un boulot me permettait de retrouver mes potes en poste de manière plus sereine (et sans la honte d'être la "sans boulot"), de faire des activités comme aller au resto, au ciné, d'avoir l'impression d'avoir une place dans la société quoi.
Alors je n'étais pas heureuse car je me comparais toujours aux autres et leurs boulots me semblaient toujours meilleurs mais j'étais quand même plus sereine. Et en plus j'avais un copain ! J'étais parfaitement intégrée dans la société, parfaitement dans les temps.

Là je me sens amputée XD (belle image!).
 
23 Décembre 2012
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20anspasses.wordpress.com
@Osha
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Mais fin du HS, je vous remercie @Osha @zoulouve @esky et tout le monde pour votre soutien et vos encouragements, c'est important pour moi de sortir un peu de ma perspective intérieure!

Bon sinon, je voulais vous dire qu'au final, bah Romain a répondu à mon texto d'anniversaire (plusieurs jours après) donc j'ai psychoté sur le truc totalement inutilement :yawn: Cette histoire m'avait tellement stressée que j'avais fini par lâcher l'affaire dans ma tête en me disant simplement que je n'aurais pas de réponse et que c'est absolument pas grave étant donné que moi-même ça m'arrive très souvent de ne pas du tout répondre aux messages d'anniversaire que je reçois alors que j'adore qu'on m'en envoie :cretin: . Du coup, je me suis sentie un peu bête d'avoir mis autant d'enjeu dans ce trucs quand j'ai reçu sa réponse!

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@Lagertha~ C'est intéressant ce que tu dis sur les insomnies! Mais si je comprends bien, ça doit surtout s'appliquer quand tu dors et que tu te réveilles prématurément? Parce que moi, je fais rarement des insomnies dans le sens "je me réveille en pleine nuit" ou "je me réveille à 4h du mat et je ne me rendors pas". C'est juste que je n'arrive pas à trouver le sommeil pendant des heures, mais une fois que ça vient, je peux dormir des heures généralement! Du coup, je sais pas si le phénomène que tu décris s'applique à moi aussi :hesite:
 
2 Septembre 2014
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@MorganeGirly A priori la mélatonine est programmée pour commencer à être sécrétée dès la tombée de la nuit (d'où la fatigue qui arrive plus tôt l'hiver, mais aussi le cycle de sommeil retardé quand on reste trop longtemps devant une lumière bleue artificielle), donc en gros même si tu ne dors pas, à partir d'une certaine heure tu en "subiras" les effets.
 
9 Mars 2013
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@Nastja
On est d’accord que c’est bizarre de faire des activités de loisir par sens du devoir, hein ? :lunette: Au bout d’un moment, ça va parce que c’est intégré à ma routine et cela me demande peu d’efforts mais… c’est comme si j’avais passé ma vie sur mode « difficile » par inadvertance à un moment. Je suis contente d’avoir fait l’activité en question mais c’était dur d y aller (et parfois dur de le faire). Et si je ne faisais rien ? Ben, j’ai déjà essayé ça et ça ne change pas grand-chose. Je culpabiliserais sans doute de ne rien faire de ma vie en plus de ça. J’ai l’impression d’avoir essayé les deux solutions possibles (trouver un truc qui me convienne mieux ?).

En tout cas, l’image de la salle d’attente me fait penser à un passage de Committed, d’Elizabeth Gilbert (elle s’était jurée de ne plus jamais se marier -cf Eat, Pray, Love- et elle y est pourtant contrainte, donc elle décide d’étudier cette étrange institution qu’est le mariage) : une de ses amies se rend un jour compte qu’elle attend depuis des années que « sa vraie vie commence », autrement dit dans son cas, qu’elle rencontre Mr Right et qu’il l’épouse. En bonne californienne, elle décide alors de construire une barque qui symboliserait cette croyance avant de la laisser prendre le large et de l’immoler. Enfin libre ! Bon, cette méthode marche moyennement pour moi parce que je n’ai pas d’idée précise de ce qui m’empêche de cueillir le jour.

Mais oui : je me doute que ce contrat ne sera pas la panacée, que je me focalise sans doute dessus pour éviter de penser à quel sens plus global donner à ma vie. C’est une sorte de stratégie de fuite et une raison concrète d’être stressée. Et puis ça me donne une échéance et une structure. Ou le stress comme refuge contre l’angoisse existentielle !

« fake it until you make it » : ça me parle aussi. :cretin: Ca me donne l’impression que mon existence se passe sur scène et que je suis obligée de faire bonne figure jusqu’à ce que le rideau tombe alors que j’ai aucune idée de ce qu’il faut faire. Et puis le rideau tombe : je meurs ? J’ai trouvé du sens à mon existence? Une valeur intrinsèque à ma personne ?

Est-ce qu’on peut être heureuse à deux si on est incapable de l’être seule ? J’ai l’impression que c’est faire porter sur l’autre (ou les autres si on fonde une famille) une lourde charge. Le couple et la famille sont présentés comme des sources d’épanouissement quasi-incontournables mais c’est rare pour moi de voir un couple de près que j’envie. Pareil, dans ce que me racontent les gens parents à propos de leurs enfants, je trouve rarement des causes de réjouissance. Sur leurs animaux de compagnie, oui, par contre. :lunette: Est-ce que c'est par pudeur ? Est-ce que c'est impartageable (alors que c'est pas le cas des animaux de compagnie ?) ?

Peur du rejet, peur de l’échec : check ! Pour le coup, j’ai l’impression que je porte en moi ce problème depuis… longtemps, sans pouvoir y trouver une cause particulière (pour le coup, j’ai une mère plutôt cheerleader en mode « wow, trop cool ce que tu fais, omg ». Alors c’est rassérénant… tant que j’avance et que je fais des trucs, cela dit. Je ne sais pas si c’est contradictoire mais je n’ai pas l’impression pour autant d’avoir manqué de l’amour inconditionnel qui construirait un sujet complet et fonctionnel (ici : apte au bonheur)).

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Bon, alors rien qui décape particulièrement mais j’ai l’impression d’être une poule devant un couteau. Je fais quoi, du coup ? Moins de faire, plus d’être, je suppose, mais je vois pas comment.

Eh puis, c’est de la philosophie de comptoir mais, sur la valeur qu’on s’accorde : ben je vois pas. Je pars du principe que tout le monde est doté d’une valeur minimale en tant que personne qui nous confère une dignité. Ok, mais après ? Est-ce que les qualités que je pense posséder ajoutent des couches à cette valeur de base ?
C’est un sentiment qu’on est censé avoir ou on peut objectiver notre réponse en partant des qualités qu’on se prête / qu’on nous prête ?
Je pense à mon cours de philo de terminale et un texte de Pascal qui nous disait que le moi était dénué de qualités puisqu’on pouvait les perdre toutes (beauté, intelligence, charisme, que sais-je) sans pour autant mourir. Si l’estime que je me porte, la valeur que je m’accorde est conditionnée par la perception que j’ai de mon intelligence, ma beauté, que sais-je… Que se passe-t-il quand je vieillis (parce que beauté féminine rime davantage avec jeunesse que maturité) ? Quand j’échoue dans une tâche intellectuelle ? Si je suis censée me trouver belle ou intelligente (ou charismatique et gentille, que sais-je) quoi qu’il advienne, quelle légitimité accorder à ce jugement ?

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24 Août 2013
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@Slaw : Je pense qu'on a tous une essence, quelque chose en nous qui restera même si on perdait la mémoire par exemple. À mes yeux c'est cette essence qu'il faut comprendre, acceptée et aimée. C'est arrivé que je me perdre moi-même, que je ne retrouve plus cette essence en moi mais elle n'a jamais disparu, elle était juste inhibée, moins pregnante mais toujours là. C'est moi et qu'importe ce qui peut arriver, ce qu'on peut me faire et ce que je peux me faire, ce sera toujours moi que je l'aime ou non, que je le veuille ou non ça finira toujours par refaire surface.
 

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