@Dragonfena : tu as tout à fait ta place ici.
Et j'ai deux réactions par rapport à ton dernier post :
- je pense que si tu prends la prise de contact avec ce mec -qui ne te plaît pas plus que ça- comme un simple exercice, sans enjeux particuliers, ça peut être une expérience intéressante pour toi. Ça implique de prendre pas mal de distance avec ce qui se passe et d'accepter que tu ne sais pas du tout ce qu'il en est de ton côté. Peut-être que ça te permettra de proposer des choses plus facilement par la suite : la drague, comme le reste, c'est de l'entraînement.
- parallèlement à cela, je pense que tu pourrais effectivement te demander ce que t'apporte le fait de recontacter quelqu'un qui ne te plaît pas forcément mais à qui tu es censée plaire, plutôt que par exemple, chercher directement quelqu'un qui te plaise.
Est-ce que tu as peur du célibat ? De la solitude ? Est-ce que tu as l'impression qu'on doit être en couple à ton âge ? , etc.
Tu te faisais la remarque que tu serais peut-être trop difficile : mais 1) en quoi est-ce un mal en matière de relations ? 2) en quoi est-ce être difficile que de ne pas vouloir d'un mec parce qu'il te fait penser à ton ex ? C'est un critère comme un autre. Ça pourrait aussi être : être chauve, jouer du saxophone, parler d'une voix nasale... Tu as le droit d'être exigeante. Et arbitraire.
Tu dis que tu rentres bientôt en France (?) : pourquoi ne pas te mettre sur un site de rencontre pour voir ce qui te plaît/te déplaît dans les profils et dans les conversations des uns et des autres, voire les rencontres si tu vis dans un pays où le contexte sanitaire le permet ? Là encore, il n y a pas trop d'enjeu, tu ne te mouilles pas trop et tu peux te faire une idée un peu plus précise du genre de choses que tu cherches
@Priscilla-
j'ai l'impression que tu touches du doigt la quadrature du cercle des rencontres amoureuses où il faut trouver le juste milieu entre :
- être ouverte à la rencontre, être en mesure de faire preuve d'une certaine vulnérabilité, accueillir l'autre, lui faire de la place, être enthousiaste
- et se protéger suffisamment pour ne pas trop souffrir si ça se passe mal
Et franchement, peut-être qu'il me manque des éléments pour étoffer cette analyse mais ça me semble vraiment difficile.
@Peutwishia : courage!

A te lire, là aussi, j'ai l'impression de voir une femme en cohérence avec elle-même, lucide et généreuse. Tu as de la ressource. C'est dur que vous travailliez ensemble et que vous soyez amenés à vous côtoyer mais son absence du moment te donne un peu de répit pour te remobiliser.
@MorganeGirly : je sais que c'est de l'après-coup mais, si vous refaites des vacances ou autre, je pense que tu pourrais tout à fait demander à ce qu'on ne discute pas de ce genre de sujets devant toi.
Je me souviens que j'étais dans un groupe de françaises à l'étranger. La cuisine locale était bonne et grasse, on se dépensait de tout manière beaucoup. Et à chaque repas, ça donnait "ohlala, je vais grossir avec tout ce gras", ce qui n'empêchait personne de se resservir. J'ai demandé à ce qu'on arrête parce que ça me lassait et, malgré une ou deux remarques un peu moqueuses, ma demande fut respectée.
J'ai l'impression que ça fait un peu partie d'une sorte de "bonding ritual" féminin auquel certaines personnes ont recours de manière automatique. Et effectivement, c'est fatigant.
EDIT Xè du nom : à la base, je venais parler d'un truc random qui vient de me revenir.
Je pense que le moment où je me rends compte que je sature avec un mec, c'est quand ses tics langagiers me deviennent insupportables. Et a contrario, quand un mec me plaît vraiment, c'est pile ce qui me fait fondre.
Et vous, des signes sûrs que ça chauffe / ça se refroidit ?
