@MissMachine
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Célibattantes !
- Initiateur de la discussion Hawley
- Date de début
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- Mots-clés
- les essentiels
@Slaw
Oh non! Je n'eduque plus. Dans mon entourage, j'ai des echanges de ce type avec des gens qui sont réceptifs desormais. Mon pote que je mentionne plus haut m'a un jour montré un tweet sur une blague sexiste qui l'aurait amusé avant en me faisant comprendre que ce n'est plus le cas et mon "education" porte quelques fruits. J'étais fiere de moi. On ne nait pas tous woke mais je travaille teeeeeeellement sur moi que j'aimerais avoir en face de moi quelqu'un qui a pris le temps de s'éduquer, se construire, grandir.
J'avais deja dit à mes collègues que les bouquins, ca coute cher. Apres un an d'éducation (on était dans le meme bureau avec les collègues en question), ils devront desormais me rémunérer s'ils veulent entendre quoi que ce soit de moi
En vrai, c'est epuiiiiisant. D'autant plus que je n'ai pas que de réactions "gentilles", un collegue m'a un jour dit "mais toi, tu traines où pour subir autant d'agressions sexuelles? Je ne connais aucune fille qui a vecu tout ca". Y avait une autre fille dans la piece qui n'a pas pipé mot ce jour (la même qui m'avait slutshamee) et est revenue nous raconter quelques jours plus tard une histoire hallucinante sur un gars qui l'a fixee dans la rue, l'a suivie et lui a fait des compliments chelou. Personne n'a capté que c'était du harcelement de rue et que cetait grave. Je n'ai pas pipé mot ce jour là et ils etaient en mode "ouais mais c'est pas si grave".
@Lagertha~
Je pense que j'ai ete wokefishee par mon ex
En effet, c'était clairement du victime bashing. Mais il etait si "feministe" avant puis c'est parti en cacahuète avec du slutshaming, du victim shaming et un jour, j'ai eu droit à "je n'ai pas fait de longues etudes pour faire la vaisselle". Je me suis fait fishee à fond
@MissMachine
En effet, les gens ont toujours quelque chose à dire. Je suis contente d'avoir expérimenté tout cela. Avant d'arriver dans cette nouvelle ville, j'étais froide comme un glaçon (on me jugeait de ouf). J'ai décidé de changer, de m'ouvrir au monde. Resultat : slut shaming. Aujourdhui cela me permet de me conforter dans ma decision d'être juste moi. Je fais exactement ce que je veux et m'en fous royal de ce que les gens pensent.
Oh non! Je n'eduque plus. Dans mon entourage, j'ai des echanges de ce type avec des gens qui sont réceptifs desormais. Mon pote que je mentionne plus haut m'a un jour montré un tweet sur une blague sexiste qui l'aurait amusé avant en me faisant comprendre que ce n'est plus le cas et mon "education" porte quelques fruits. J'étais fiere de moi. On ne nait pas tous woke mais je travaille teeeeeeellement sur moi que j'aimerais avoir en face de moi quelqu'un qui a pris le temps de s'éduquer, se construire, grandir.
J'avais deja dit à mes collègues que les bouquins, ca coute cher. Apres un an d'éducation (on était dans le meme bureau avec les collègues en question), ils devront desormais me rémunérer s'ils veulent entendre quoi que ce soit de moi
En vrai, c'est epuiiiiisant. D'autant plus que je n'ai pas que de réactions "gentilles", un collegue m'a un jour dit "mais toi, tu traines où pour subir autant d'agressions sexuelles? Je ne connais aucune fille qui a vecu tout ca". Y avait une autre fille dans la piece qui n'a pas pipé mot ce jour (la même qui m'avait slutshamee) et est revenue nous raconter quelques jours plus tard une histoire hallucinante sur un gars qui l'a fixee dans la rue, l'a suivie et lui a fait des compliments chelou. Personne n'a capté que c'était du harcelement de rue et que cetait grave. Je n'ai pas pipé mot ce jour là et ils etaient en mode "ouais mais c'est pas si grave".
@Lagertha~
Je pense que j'ai ete wokefishee par mon ex
En effet, c'était clairement du victime bashing. Mais il etait si "feministe" avant puis c'est parti en cacahuète avec du slutshaming, du victim shaming et un jour, j'ai eu droit à "je n'ai pas fait de longues etudes pour faire la vaisselle". Je me suis fait fishee à fond
@MissMachine
En effet, les gens ont toujours quelque chose à dire. Je suis contente d'avoir expérimenté tout cela. Avant d'arriver dans cette nouvelle ville, j'étais froide comme un glaçon (on me jugeait de ouf). J'ai décidé de changer, de m'ouvrir au monde. Resultat : slut shaming. Aujourdhui cela me permet de me conforter dans ma decision d'être juste moi. Je fais exactement ce que je veux et m'en fous royal de ce que les gens pensent.
Je ne sais pas pourquoi je viens en parler ici mais je viens d'écouter un podcast et on est à un niveau d'egotrip viril tel que cela en devient risible (c'est ce qui se dessine, on a le point de vue d'une femme qui a connu ce Dom Juan de l'open space).
http://www.slate.fr/podcast/132602/aimer-connaitre
Peut-être que j'ai pas la foi nécessaire en ce moment pour accorder ma confiance à quelqu'un et que ça (ce podcast) vient renforcer ce sentiment, que ça me révèle un certain désenchantement.
Je lisais ou ouvrage tiré de la thèse qu'une sociologue avait consacrée aux sites de rencontre et elle évoquait cette phase, qui venait après une première rupture et qui faisait parfois basculer les individus d'un certain idéalisme à un réalisme quelque peu résigné. Je me souviens qu'elle nous donnait à lire un extrait d'entretien où une meuf disait qu'en gros, elle cherchait un mec qui n'était ni fou, ni taré, un mec normal, quoi. Et elle avait l'air de penser que ça n'allait pas être simple.
Et à l'époque, je m'étais dit, wow, si j'en arrive là, j'abandonne l'idée de me maquer et je prends un fox terrier, au moins je peux l'éduquer, lui. A ce niveau de résignation, à quoi bon s'embêter à répondre à des accroches douteuses, planifier des rendez-vous... ? Parce que c'est énergivore, cette histoire.
Et... je ne sais pas. Je ne dois pas être prête à faire entre quelqu'un dans ma vie. J'attends le moment où je peux démarrer un truc puis me casser proprement après. Je sais que je n'ai pas la patience pour les mecs qui passent trois mille ans à envoyer des mixed signals, je n'ai pas envie d'avoir à négocier ma place au soleil. Et en même temps, quand on me l'offre, cette place, je m'ennuie. Et je ne sais pas, je me demande... est-ce que j'ai fini par assimiler le fait d'être toujours sur le qui-vive, d'un point de vue émotionnel, à quelque chose de positif, et au contraire, la quiétude à l'ennui ? Ou est-ce qu'il se trouve que les mecs qui sont prêts à m'offrir ça sont simplement un peu ennuyeux ? Je ne parviens pas à savoir (il n y a pas de réponse tranchée à apporter, de toute manière).
Donc bon, me trouver une routine, avec des activités de loisir en groupe et seule (c'est en cours). Travailler pour me permettre l'accès à un autre avenir professionnel (là, je suis complètement larguée). Voir ce que je veux faire (en petit, en grand).
En tout cas, merci @Prunylle et @Lagertha~ pour vos messages, ça me fait plaisir de voir que mes élucubrations sont reçues avec intérêt.
Et @Lagertha~ : vazy, raconte!
C'était le post ambivalent d'ouverture de week-end.
http://www.slate.fr/podcast/132602/aimer-connaitre
Peut-être que j'ai pas la foi nécessaire en ce moment pour accorder ma confiance à quelqu'un et que ça (ce podcast) vient renforcer ce sentiment, que ça me révèle un certain désenchantement.
Je lisais ou ouvrage tiré de la thèse qu'une sociologue avait consacrée aux sites de rencontre et elle évoquait cette phase, qui venait après une première rupture et qui faisait parfois basculer les individus d'un certain idéalisme à un réalisme quelque peu résigné. Je me souviens qu'elle nous donnait à lire un extrait d'entretien où une meuf disait qu'en gros, elle cherchait un mec qui n'était ni fou, ni taré, un mec normal, quoi. Et elle avait l'air de penser que ça n'allait pas être simple.
Et à l'époque, je m'étais dit, wow, si j'en arrive là, j'abandonne l'idée de me maquer et je prends un fox terrier, au moins je peux l'éduquer, lui. A ce niveau de résignation, à quoi bon s'embêter à répondre à des accroches douteuses, planifier des rendez-vous... ? Parce que c'est énergivore, cette histoire.
Et... je ne sais pas. Je ne dois pas être prête à faire entre quelqu'un dans ma vie. J'attends le moment où je peux démarrer un truc puis me casser proprement après. Je sais que je n'ai pas la patience pour les mecs qui passent trois mille ans à envoyer des mixed signals, je n'ai pas envie d'avoir à négocier ma place au soleil. Et en même temps, quand on me l'offre, cette place, je m'ennuie. Et je ne sais pas, je me demande... est-ce que j'ai fini par assimiler le fait d'être toujours sur le qui-vive, d'un point de vue émotionnel, à quelque chose de positif, et au contraire, la quiétude à l'ennui ? Ou est-ce qu'il se trouve que les mecs qui sont prêts à m'offrir ça sont simplement un peu ennuyeux ? Je ne parviens pas à savoir (il n y a pas de réponse tranchée à apporter, de toute manière).
Donc bon, me trouver une routine, avec des activités de loisir en groupe et seule (c'est en cours). Travailler pour me permettre l'accès à un autre avenir professionnel (là, je suis complètement larguée). Voir ce que je veux faire (en petit, en grand).
En tout cas, merci @Prunylle et @Lagertha~ pour vos messages, ça me fait plaisir de voir que mes élucubrations sont reçues avec intérêt.
Et @Lagertha~ : vazy, raconte!
C'était le post ambivalent d'ouverture de week-end.
@Margotoons
Je me sens responsable, et j'ai l'impression que c'est moi qui ait le plus merdé dans toute cette histoire, car même si je savais qu'iels étaient juste "plans cul", je la connais un peu et je l'apprécie, je sais que ce n'est pas une fille méchante, et je ne m'en fou pas de la blesser. Et aussi, je savais qu'elle commençait à s'attacher à lui.
J'ai l'impression en fait que ce qui s'est passé avec du recul (et avec ce qu'il m'a envoyé ce matin) c'est qu'on s'est plu, une fois le moment venu il a apparemment ressenti de la culpabilité juste avant, il aurait apparemment voulu ne pas coucher avec moi, ce qui le fait dire dans son message qu'il s'est forcé ? Et moi j'ai fait fi de ce qu'il se passait entre eux, et je n'ai pas tenu compte du fait qu'il la mentionnait sans arrêt quand il s'inquiétait de la voir débarquer, et donc j'aurais dû réagir et de moi même me dire que ce n'était pas honnête vis à vis d'elle de faire ça.
EDIT :
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J'ai l'impression en fait que ce qui s'est passé avec du recul (et avec ce qu'il m'a envoyé ce matin) c'est qu'on s'est plu, une fois le moment venu il a apparemment ressenti de la culpabilité juste avant, il aurait apparemment voulu ne pas coucher avec moi, ce qui le fait dire dans son message qu'il s'est forcé ? Et moi j'ai fait fi de ce qu'il se passait entre eux, et je n'ai pas tenu compte du fait qu'il la mentionnait sans arrêt quand il s'inquiétait de la voir débarquer, et donc j'aurais dû réagir et de moi même me dire que ce n'était pas honnête vis à vis d'elle de faire ça.
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Je vous remercie pour vos retours sur mon entretien! Je ne big-uppe qu'aujourd'hui mais je les ai lus plus tôt et je n'avais que mon tél donc dur pour répondre!
@Citronnelle
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@Citronnelle
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Dernière édition :
Quelque chose me chiffonne dans ce topic... c'est que je me retrouve dans certaines de vos histoires et je prends ça comme des messages prémonitoires.
Du genre : tiens le début ressemble à fond à ce que j'ai vécu, même personnalité pour le mec, même lieu, même ceci, même cela... et je vois que ça termine en eau de boudin donc peut-être que moi aussi il va se passer la même chose?
Et du coup, prophétie auto-réalisatrice, je vais faire en sorte, sans m'en rendre compte, que ça se termine pareil.
Du genre : tiens le début ressemble à fond à ce que j'ai vécu, même personnalité pour le mec, même lieu, même ceci, même cela... et je vois que ça termine en eau de boudin donc peut-être que moi aussi il va se passer la même chose?
Et du coup, prophétie auto-réalisatrice, je vais faire en sorte, sans m'en rendre compte, que ça se termine pareil.
@Nastja : 
J'espère que mon message te changera les idées alors.
Mary vs un enfant de 3 ans en date : une aventure épique. (Ou pas.
)
J'espère que mon message te changera les idées alors.Mary vs un enfant de 3 ans en date : une aventure épique. (Ou pas.
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@MorganeGirly
@Nastja Ton message m'a fait rire J'espère que mes posts ne jouent pas dans tes craintes ^^ En tout cas je sais qu'ils n'étaient pas très positifs (c'est pour ça que je mets le tout en spoiler), mais j'avais besoin de vider mon sac quelque part, et à part là je ne savais pas trop où poster 
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@Nastja Ton message m'a fait rire
J'espère que mes posts ne jouent pas dans tes craintes ^^ En tout cas je sais qu'ils n'étaient pas très positifs (c'est pour ça que je mets le tout en spoiler), mais j'avais besoin de vider mon sac quelque part, et à part là je ne savais pas trop où poster
@Citronnelle : je trouve que le mec se victimise vachement. Enfin, à sa place aussi, je serais bien embêtée que la conséquence de mes actions me retombe sur le coin du museau.
J'ai revu Rational Man : un ami commun fêtait son pot de départ. Eh bien, comme le relecture de notre relation ne joue pas exactement en sa faveur, il se peut que j'interprète son comportement à charge (alors que la moi d'il y a un an aurait vu les choses différemment). En tout cas, ce soir là, il a dit des choses plutôt méprisantes et inintéressantes de manière péremptoire avant de couper une conversation à quatre (en monopolisant l'attention de notre hôte) plutôt que de se greffer aux échanges. Ca me semble plutôt représentatif du personnage. 0 regret à part le fait que je n'ai pas pu lui dire que j'ai (bien) réussi mon année malgré ses prévisions.
Enfin, à sa place aussi, je serais bien embêtée que la conséquence de mes actions me retombe sur le coin du museau. J'ai revu Rational Man : un ami commun fêtait son pot de départ. Eh bien, comme le relecture de notre relation ne joue pas exactement en sa faveur, il se peut que j'interprète son comportement à charge (alors que la moi d'il y a un an aurait vu les choses différemment). En tout cas, ce soir là, il a dit des choses plutôt méprisantes et inintéressantes de manière péremptoire avant de couper une conversation à quatre (en monopolisant l'attention de notre hôte) plutôt que de se greffer aux échanges. Ca me semble plutôt représentatif du personnage. 0 regret à part le fait que je n'ai pas pu lui dire que j'ai (bien) réussi mon année malgré ses prévisions.
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