Célibattantes !

31 Mai 2019
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@Prouk je pense que tu as tout intérêt à retourner la situation en mode "Ah bon, mais que j'arrête quoi au juste ? En effet, j'étais un peu étonnée par son petit jeu, mais comme je pars dans deux semaines ça m'amuse. Non mais c'est ouf comme un mec se fait des idées dès qu'on est sympas, alors que déso, mais il est un peu tarte, non ? :lunette: "
 

Prunylle

Détentrice de l’unique exemplaire de moi-même
17 Janvier 2016
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Je viens de finir un livre, une histoire d’amour (je sais je sais je suis guimauve :domokun:) qui ne se finie pas si bien. À un moment du livre, le père du personnage qui est un ado vient lui parler, je ne pourrais pas redire mot pour mot mais les grandes lignes de ses paroles étaient : « tu es jeune, profite, vis, aime, désire, car un jour tu seras trop vieux et tu ne le pourras plus et on ne te désirera plus »
Et les discours comme ça me mettent des claquent ! J’ai l’impression de voir le temps passer, me glisser entre les doigts, et que je n’arrive pas à vivre toutes ces belles choses. Ça me met des coups de stress, comment faire pour vivre ces belles choses ?
Comment arrête-on
le temps qui passe svp ?

:scream:
 
Dernière édition :
17 Avril 2007
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Paris
@Prunylle Ohlala je comprends, au début de ma vingtaine j'ai plusieurs fois croisé des personnes plus âgées (trentenaires, quadras) qui me disaient de profiter, que bientôt je ne plaisais plus autant et j'avais l'impression que la fenêtre que j'avais était ultra réduite...
Et bon, je ne suis toujours pas bien vieille, j'ai 29 ans, mais tout ce que je vois c'est que ces discours étaient
- Ultra anxiogènes (l'idée est quand même que si tu ne profites pas à fond, tu gâches ta vie... Alors que c'est normal d'avoir des hauts et des bas, quel que soit son âge... On ne peut pas être toujours au top)
- Et surtout en partie FAUX ! Oui, il faut profiter de chaque instant, mais merde les vieux baisent toujours, il y a toujours des histoires de gens qui séduisent et se font séduire à tout âge.

Je trouve ces discours dangereux, car absolument flippants. Ils peuvent rendre nostalgique d'une vie qu'on est en train de vivre, ce qui empêche de s'en réjouir. Je trouve aussi que quelque part ça conforte des personnes plus âgées malheureuses dans leur malheur car à leur âge "on ne fait pas ça" (selon qui ? quoi ?). Mes parents m'ont eu âgé et je les vois faire pleiiiin de choses alors qu'ils ont 70 ans, donc ok ils ont la chance d'avoir la santé mais je trouve que dans certains cas les clichés sur ce qu'on doit ou pas faire selon son âge enferment.

Dans le genre, l'une des histoires qui m'a le plus marqué, c'est une femme de la petite trentaine qui nous avait expliqué à une amie et moi, alors que nous avions 20 ans à peine, que plus personne ne la regardait depuis qu'elle avait dépassé les 30 ans. On s'en est souvent reparlé avec mon amie en se disant "ohlala faut vraiment qu'on profite avant de se périmer" alors qu'avec le recul, peut être que cette femme avait de nombreux autres soucis que son âge qui justifiait qu'elle n'attire plus tant que ça. Ce n'est pas parce que ça lui est arrivé à elle que ça allait nous arriver à nous.

Je vois mes 30 ans arriver, et je plais tout autant, et je côtoie des gens de 20 à 50 ans qui plaisent, qui sont épanouis, qui profitent. Evidemment, il y aura des nouveaux challenges quand je passerai les 60 ou 70 ans, mais la vie est heureusement longue, et même si je compte en profiter, je trouve ça à la limite du toxique de me faire culpabiliser quand je suis dans une période de down et que je n'ai pas l'énergie d'en profiter. Ce n'est pas grave, j'en profiterai demain :)
 
23 Décembre 2015
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j'ai dit à l'auxiliaire de vie que je préférais qu'on reste amis. (il était au bord des larmes après que je lui ai dit...). Maintenant que je me suis laissée du temps pour y réfléchir, je ne comprends pas comment j'ai pu me faire croire que j'étais attirée par lui (alors que ma première impression en le voyant, c'était quand même que je ne le trouvais pas très beau...). C'est pas la première fois que le fait que qqn me désire me perturbe au point de me rendre confuse et de m'inventer une attirance qui en fait n'existe pas. J'espère que je ne me remettrai plus dans des situations comme celles là parce qu'au final c'est gênant et puis je lui ai fait espéré pour rien qqch que je ne pouvais pas lui donner...
 
Dernière édition :
23 Décembre 2015
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je revois ma crush dimanche soir! je vous raconterai :cretin:

edit: j'ai proposé à ma crush de se voir à 19h et elle m'a toujours pas répondu... j'ai peur qu'elle me pose un lapin et que je me retrouve seule à manger mes suchis ^^'
edit 2: elle ne peut plus venir :sad: je vais devoir manger mes suchis achetés spécialement pour elle toute seule j'ai trop le seum sérieux j'avais changé mes draps exprès et j'avais prévu de faire des crêpes j'ai vraiment vraiment le seum c'est dur (surtout qu'elle vient de me prévenir à 19h28...)^^' de toute façon j'avais le préssentiment qu'elle viendrait pas...
 
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20anspasses.wordpress.com
Ahahah @Pook[i]ie je pense que si tu retombes sur de nombreux anciens messages que j'ai écrit sur ce topic, tu verras que tu n'es pas du tout la seule dans ce cas :lunette:

Bon sinon je viens de traverser une phase où je crois que j'étais en suractivité sans m'en rendre compte. En gros, au travail on a pas mal de changements qui fait qu'on était très occupé. Je ne pensais pas que ça avait un impact particulier parce que je ne faisais pas d'heures supp, je prenais mes pauses et j'étais moins stressée que mes collègues par rapport aux délais, donc en soi je trouvais que sur le papier je travaillais "normalement". Le problème, c'est que je n'avais plus le temps de faire certaines tâches et j'aimais pas trop ça. Je me disais que ça restait le problème de mon entreprise, pas le mien, si je n'avais pas le temps de faire certaines choses mais c'était quand même un peu fatigant je pense.
A côté de ça, j'avais la fac, avec un devoir important à rendre. Je me disais aussi que c'était pas tant de stress que ça car en vrai, j'étais loin de consacrer tout mon temps à ça. Je regardais beaucoup la télé après le boulot au lieu d'étudier, et certains j'ai fait des séances de révision/recherches intensives mais ça me paraissait peu comparé à ce que j'aurais dû faire. J'allais aussi aux cours une fois par semaine mais vu que je prends un jour de congé ce jour-là, bah c'était pas en plus de mon boulot.
Il y aussi le fait que j'aurais dû commencer à travailler sur mon mémoire, mais je n'arrivais pas à trouver un sujet toute seule et quand j'en ai parlé à mon prof, il m'a dit en gros ouh la la la mais vous êtes très en retard pour une étudiante qui travaille. Vous auriez dû commencer l'année dernière, etc. Je lui ai dit que je comptais pas m'y mettre avant fin avril car j'avais pas le temps et il m'a dit que je devais m'y mettre avant. Mais j'avais vraiment pas le temps donc je peux seulement m'y mettre maintenant. J'avais l'impression que c'était pas non plus un facteur de stress parce que je lui avais dit que je ferai rien, j'ai effectivement rien fait, donc pas de travail en plus et j'avais été claire sur le sujet.
Et puis il y avait l'enterrement de vie de jeune fille d'une copine dont je suis témoin que je devais organiser. Mais j'ai quasiment rien fait car j'avais juste pas la disponibilité d'esprit pour y réfléchir, mais l'horloge tourne et je savais que j'aurais dû avancer là-dessus.
Et il faut aussi savoir qu'au milieu de tout ça, j'avais fait un peu de freelance aussi. J'avais mis la fac en pause du coup, mais je savais qu'il fallait que je finisse le freelance pour pouvoir étudier et je pense que ça rajouter des tâches à finir sur une liste à compléter avant de pouvoir me reposer mentalement.

Bref, ma date limite pour mon devoir à rendre, c'était mercredi, depuis cette semaine mes boss ont fait des efforts pour réduire la pression sur mon équipe au boulot, et depuis jeudi, j'ai l'impression que JE REVIS. J'avais l'impression de ne plus être capable de rien faire, d'être une incapable car tant de choses aurait dû être faites et n'étaient pas faites. J'avais même commencé à parler à un gars sur Bumble et j'ai complètement arrêté de regarder l'appli parce que je ne me sentais même plus capable de m'impliquer dans une conversation, je n'en avais plus la disponibilité mentale et émotionnelle, et ça m'a paniqué de réaliser ça. Parce que j'ai pas prévenu le gars (j'en avais vraiment pas la force de lui écrire un message de plus), et je me suis dit qu'il serait clairement plus là 3 semaines après, et que j'étais visiblement INCAPABLE de nouer ne serait-ce qu'un début de relation et j'étais donc vouée à rester célibataire.

Mais depuis jeudi, tous les trucs dont je ne me sentais plus capable et où j'avais l'impression que du coup, ma vie privée était un énorme naufrage irréparable, bah je m'en sens capable à nouveau, presque instantanément! Par exemple, aller au sport. J'étais allée à quelques séances de yoga mais j'en ai sauté plein et j'allais plus à mes autres trucs. Je n'ai toujours pas trop d'amis en dehors du boulot et de ma coloc, et je ne voyais pas comment j'arriverai à m'en faire car je ne me sentais pas la force de consacrer du temps à des gens en dehors de chez moi et de mon boulot. J'ai à peine parlé à mes deux seules amies d'ici depuis notre séjour ensemble et ça ne m'a même pas manqué. Quant à mes amis de France ou ailleurs, pas trop le temps non plus de communiquer avec eux.
Après, je pense que je sociabilisais quand même pas mal au boulot et avec mes colocs, donc ça me donnait l'illusion d'avoir une vie sociale et ça ne me manquait pas tant que ça de ne pas avoir d'amis. Mais parfois, j'y repensais et je me disais que mon célibat était désormais écrit dans le marbre car plus capable de rencontrer du monde en dehors de chez moi.

Bref, donc même si numériquement, j'avais peut-être du temps libre, je pense que mon esprit ne l'était pas du tout entre le boulot très intense et la préoccupation de la fac toujours en arrière-plan : au fond de moi, je n'avais pas vraiment l'impression d'être vraiment disponible quand je faisais autre chose. Je me sens plus disponible maintenant.

Mais pour en revenir à Bumble, je pense que ça a beaucoup joué car j'ai réalisé d'un coup que je ne me sentais absolument pas disponible pour une relation et ça m'a déprimé parce que bah toujours comme avant, je veux un gosse et donc il me faut une relation idéalement XD
Je suis peut-être plus disponible que je l'ai cru. Mais le gars à qui je parlais m'a proposé qu'on se voit et j'ai ressenti une sorte de panique en lisant son message. Je me suis dit "mais il va me trouver pas du tout attirante, je ne peux pas le rencontrer maintenant!", et j'ai réalisé que comme je l'avais un peu ressenti pendant mes séances psy, j'ai pas une opinion très haute de moi-même niveau séduction, ce que je n'avais pas réalisé avant d'aller sur Bumble. Après, j'étais pas dispo ce weekend donc ça m'a soulagée d'avoir une vraie excuse et je me suis dit qu'il fallait quand même que je prenne sur moi, mais voilà, j'ai clairement des difficultés qui bloquent ma vie sentimentale...

En ce qui concerne l'urgence à avoir une relation, j'ai pas mal réfléchi à cette histoire d'enfant et j'ai été exposée à pas mal de reportages récemment sur des gens qui ont élevé des enfants seuls et je me suis dit que ça me paraissait plus si terrible d'éventuellement avoir un enfant seule.
Il y a un article notamment qui m'a beaucoup marquée parce qu'un des trucs qui me préoccupait beaucoup, c'était de me dire que c'était un sale coup à faire à un enfant que de par exemple recourir à un donneur de sperme car alors il ne connaitrait jamais une partie de ses origines, et que c'était un coup à le traumatiser. Et dans l'article, ils disaient que les enfants traumatisés par le fait qu'ils ne connaissent pas une partie de leurs origines, c'est en général les enfants avec qui les parents n'ont pas été clairs sur le sujet. Par exemple, les enfants qui découvrent un jour que leurs parents biologiques ne sont pas qui ils pensaient. Le psychologue interviewé disait que le mieux c'était que les femmes souhaitant recourir à un donneur de sperme parle de cette histoire de conception avec fierté et assurance à leur enfant, et que de toute façon, la loi dans le pays où je vis c'est que les enfants aient accès au dossier du géniteur à leur majorité s'ils le souhaitent, et cette partie m'a fait beaucoup réfléchir. Parce que je me suis dit que c'est vrai qu'au final, si on raconte l'histoire de sa conception avec fierté et amour à ses enfants, il n'y a pas forcément de raison qu'ils soient traumatisés ou qu'ils aient l'impression d'un vide en eux parce qu'ils savent d'où ils viennent dès le début.

Je crois que ça me rend toujours un peu triste de me dire que j'ai pas vraiment le choix, mais ça me parait être un choix bien plus joyeux que je l'imaginais avant. Par contre, ces dernières semaines où j'étais en mini-burn out, j'étais ultra sensible aux articles "woke" qui nous répètent en long en large et en travers que la parentalité c'est très très dur, qu'on a envie de partir en dépression parfois, que deux personnes c'est pas assez, etc. Je me suis dit que j'y arriverai jamais car je suis déjà au bout du rouleau avec si peu, que je peux pas devenir mère sans compagnon.
Mais en vrai, je pense qu'il y a quand même un discours un peu noir ces derniers temps pour contrebalancer tous les discours roses sur la parentalité. Une de mes anciennes colocs (qui connait très bien les enfants car elle aide beaucoup sa soeur qui en a quatre) m'a dit l'année dernière qu'elle savait comment j'étais au quotidien et que si quelqu'un pouvait gérer un enfant seul sans problème, elle était absolument sûre que c'était moi, qu'elle était convaincue que j'en étais complètement capable, notamment parce que j'arrive très bien à faire plusieurs choses en même temps avec succès, donc ça me rassure un peu.

Bref, voilà, un peu en vrac où j'en suis et que je voulais partager! Mais je n'ai pas encore repris le contact sur Bumble ou entamé des démarches pour me faire des amis donc je ne sais pas trop si je suis vraiment sortie d'affaire! Je me sens juste beaucoup plus légère.

Il y a 3 semaines, je me souviens que je tombais de sommeil le soir et je me réveillais épuisée, et je ne comprenais pas trop pourquoi car d'ordinaire, je suis une couche-tard qui gère très bien son manque de sommeil et rattrape le weekend. Mais là, même le weekend, je me réveillais à presque 15h et j'étais épuisée! Je ne comprenais pas pourquoi car je ne me couchais pas tard et je ne me réveillais pas si tôt en semaine. Mais j'imagine que c'était un peu la fatigue psychologique aussi![/i]
 

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