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@Joyce-is-lucky : Juste pour te dire que ce que tu as écrit, j'aurais pu l'écrire, presque mot pour mot, à propos des sentiments que j'ai pour R. et le sensation que nous avons une relation si spéciale, et qu'il y a toujours cette part de moi, même après tout ce temps, qui se dit que ce n'est pas fini, qu'il y a toujours quelque chose entre lui et moi, et que peut-être R. partage mes sentiments.
Je comprends tout à fait ce que tu ressens.
J'apprends à ne plus me laisser submerger par ces vagues d'émotions, parce que même si elles peuvent avoir un côté enivrant, elles sont aussi accaparantes, un peu paralysantes, tellement on est focalisé dessus...
Mais vraiment, je ne peux que te soutenir.
Moi même je ne sais pas trop ce que je veux faire, parce que déjà j'ai mis du temps à m'avouer que j'aimais R., que j'ai essayé par tous les moyens possibles de passer à autre chose, mais que toutes ces stratégies d'évitement ne marchent absolument pas, et que j'ai mis du temps à m'avouer que j'ai peur.
Enfin, c'est un mélange de désir et de peur.
Ce n'est pas spécialement une peur du rejet... C'est plutôt une peur que l'un de mes souhaits les plus chers se réalise.
C'est un peu contradictoire, j'en conviens, mais c'est ce que je ressens...
Enfin bon, je n'ai pas spécialement d'avis ou de solution à t'apporter, simplement je veux te dire que je te comprends et que je te soutiens.
@Elly5
En fait pour les râteaux, on se fait souvent un monde en effet... Perso je prends le problème à l'envers, je vois ça comme un "entraînement" au contraire . J'ai également de gros soucis de confiance en moi (qui m'ont menée à accepter des relations abusives), et je crois que prendre des râteaux m'a en quelque sorte aidée à remonter la pente . Si je devais faire un ratio, sur 5 tentatives, en général je me prends entre 3 et 4 râteaux. Mais au moins j'ai tenté, et il y a les 1-2 "réussites" : je me focalise là dessus, sur les moments où ça a marché.
Pour moi le processus est important, c'est le fait de faire la démarche qui me booste. J'avais très peur de m'effondrer avant, et au final quand je me prends un râteau, je suis juste fière de moi. Fière d'avoir osé, d'avoir tenté, d'être allée au bout de mon idée, fière aussi en tant que femme d'avoir pris l'initiative (parce que beaucoup de personnes réservent ça aux hommes, à tort !). C'est mon côté badass, je fonce et tant pis, si je me fais recaler j'en rigole, je viens le raconter ici. On a la chance d'avoir le forum pour dédramatiser et avoir du soutient en cas d'échec . C'est vrai que c'est dur (surtout au début !), il faut se faire violence, mais c'est une façon de voir les choses. Ca m'a appris à me faire confiance ("non, je ne m'effondre pas") et à me focaliser sur le positif ("ok il/elle m'a recalé-e, mais je suis trop badass, j'ai osé !"). Le bénéfice est supérieur au risque au final. (Mes mottos : "sur un malentendu ça peut marcher" et "qu'est-ce qu'on risque ?" ). Et puis je me sens comme une guerrière contre le sexisme ambiant, c'est bête mais ça me motive (à ma toute petite échelle ), je me dis "fais le pour que les autres femmes puissent elle aussi oser !" (ne vous moquez pas ).
Concernant l'attachement, je ne saurais trop te dire... Je m'attache très vite (trop même), mais au final ça ne joue pas tant que ça dans ma tristesse post rejet. J'essaye de relativiser en pensant aux personnes que j'ai moi même rejetées, et je me relis quelques articles sur le consentement pour faire passer le tout. Je gère mes émotions avec la méthode Ho'oponopono, et je me crée une bulle de positivité et d'amour de moi-même en me disant que j'ai confiance en la vie et en l'avenir, que ce n'était juste pas une personne avec qui j'aurais pu nouer un vrai lien (la preuve, elle ne m'aurait pas rejetée sinon), et que j'aurais l'occasion de faire des tas d'autres belles rencontres dans ma vie. Avant je me disais souvent "plus jamais je ne rencontrerai quelqu'un comme X " ou "plus jamais je n'aurais une aussi belle occasion, je suis foutue", et bien c'est faux, on est 7 milliards après tout ! La vie réserve trop de surprises, ce serait vraiment prétentieux de prétendre connaître ce qui va nous arriver : le mieux c'est juste d'accueillir le bon, comme le mauvais. (Bon j'essaye de me mettre ça dans le crâne mais ce n'est pas forcément évident au quotidien, je craque aussi mais ça passe toujours, rien n'est permanent, ni la tristesse ni le bonheur).
Désolée, je viens encore vous embêter avec mes histoires… mais j’ai besoin d’en parler, je crois, et peut-être que certaines d'entre ont vécu la même chose, alors je me permets de vous faire part de mes tergiversations...
@Selavy : euh tu es sûre que c'est une pote ?
En plus j'ai du mal à suivre mais du coup Elle, elle t'a dit la vérité, et lui du coup a menti pck ils s'étaient dit qu'ils ne te diraient rien. C'est pas très sain de sa part, non plus. Mon conseil : laisse les dans leur coin avec leurs raisons et leur vérité et leur histoire. Focus sur toi. Ne laisse pas cette histoire maladroite te chambouler encore plus. Focus sur toi, sur ton bien être, sur comment reprendre du poil de la bête, et après pe qu'il va falloir faire du ménage dans ta vie au niveau de ses prétendus potes.... Courage !!