Je me reconnais tellement dans ton récit, @Océanite Tempête ! Moi non plus; je ne veux ni enfants, ni exclusivité, ni cohabitation. J'aime beaucoup ce que tu dis : l'amour pur, débarrassé de tout son tralala. C'est paradoxal : je rêve de pouvoir le vivre un jour et au fond j'ai l'intuition que c'est possible, pourtant je me demande si je ne me situe pas quelque part sur le spectre de l'asexualité et de l'aromantisme. J'aimerais connaître ça un jour mais en même temps, aujourd'hui, je suis super bien solo et je n'arrive pas à me projeter avec quelqu'un à mes côtés. Je n'en ai même pas envie: j'ai une énergie relationnelle basse (hors de mon travail) et mes moments de solitude (même nombreux!) sont sacrés. Je n'abaisserai plus jamais mes exigences, comme je l'ai maintes fois fait par le passé. Comme l'a dit @Océanite Tempête, je ne peux pas faire autrement : pour la première fois de ma vie, je me sens alignée avec ce que je suis (difficile à décrire), malgré la pression de l'entourage et toute la société qui me fait bien comprendre que je ne suis pas dans les clous. Et parfois, je me dis que ce serait quand même plus facile d'être comme tout le monde : j'aurais moins à me battre pour qu'on m'accepte ou pour que moi-même j'accepte certaines parts de moi (je pense notamment à ma potentielle pansexualité - je suis sortie avec une femme l'année passée, ma crainte du regard des autres a été très dure). Ce qui me fait rebondir sur un des derniers post de @MorganeGirly; j'en avais parlé ici; après n'être sortie qu'avec des hommes, en 2022 j'ai ressenti un truc tout à fait particulier et intense pour une femme; une attirance que je qualifie d'"énergétique", pas sexuelle mais comme hypnotisante. J'avais déjà vécu quelque chose comme cela mais plus fugacement, vers 18 ans. Une femme croisée dans la rue. Depuis l'année passée, ça m'a fait pas mal réfléchir, et entre autres je pense qu'on est potentiellement tous bi/pansexuels mais qu'on ne le sait pas forcément et qu'on a pas forcément l'opportunité de le découvrir, ou l'ouverture, surtout dans cette société patriarcale hétéronormée où dès l'enfance, on a déjà bien intériorisé les normes sociales. Quand on est attiré par quelqu'un, ça peut être très physique bien sûr, mais quand même, souvent j'ai l'impression que c'est bien plus et c'est ça dont je parle: pour moi ce "bien plus" n'est pas lié au genre.
Sinon je fréquente brièvement quelqu'un platoniquement (à ma demande et c'est ok pour lui, une première pour moi de respecter mes non-envies, de le verbaliser et d'être acceptée ainsi!). Ce mec est "solo poly", c'est une forme de polyamour où il n'y a pas de hiérarchie relationnelle et la personne a un mode de vie solo (pas de cohabitation). Quand j'ai découvert ça, c'était l'extase, je pensais que ça conviendrait parfaitement à ce dont j'ai besoin. Aujourd'hui je ne suis plus si sûre. Pourtant, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire ma propre expérience : il est mon seul "partenaire", si on peut appeler ça comme ça. Il me raconte son mode de vie et ses relations : il a de nombreuses relations de toute nature dans tout le pays voire à l'étranger et il est vraiment chou, je ne doute pas qu'il entretient une relation sincère avec chacun.e de ses partenaires. A l'écouter, je pense de plus en plus que ce n'est pas pour moi : déjà je n'ai pas cette énergie relationnelle, et d'autre part je crois quand même avoir envie d'un lien privilégié, complice avec quelqu'un.e. Donc voilà; childfree- pansexuelle- vie solo - possiblement asexuelle- non-exclusive et en perpétuel questionnement et découverte de nouvelle facette - ça risque d'être compliqué; mais pour l'instant je m'en fou, alors ça va.
Courage à toutes!
Sinon je fréquente brièvement quelqu'un platoniquement (à ma demande et c'est ok pour lui, une première pour moi de respecter mes non-envies, de le verbaliser et d'être acceptée ainsi!). Ce mec est "solo poly", c'est une forme de polyamour où il n'y a pas de hiérarchie relationnelle et la personne a un mode de vie solo (pas de cohabitation). Quand j'ai découvert ça, c'était l'extase, je pensais que ça conviendrait parfaitement à ce dont j'ai besoin. Aujourd'hui je ne suis plus si sûre. Pourtant, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire ma propre expérience : il est mon seul "partenaire", si on peut appeler ça comme ça. Il me raconte son mode de vie et ses relations : il a de nombreuses relations de toute nature dans tout le pays voire à l'étranger et il est vraiment chou, je ne doute pas qu'il entretient une relation sincère avec chacun.e de ses partenaires. A l'écouter, je pense de plus en plus que ce n'est pas pour moi : déjà je n'ai pas cette énergie relationnelle, et d'autre part je crois quand même avoir envie d'un lien privilégié, complice avec quelqu'un.e. Donc voilà; childfree- pansexuelle- vie solo - possiblement asexuelle- non-exclusive et en perpétuel questionnement et découverte de nouvelle facette - ça risque d'être compliqué; mais pour l'instant je m'en fou, alors ça va.
Courage à toutes!
D'ailleurs, je pense que c'est mauvais de trop se reposer sur une seule personne, et même en couple, je pense qu'il ne faut pas hésiter à avoir plusieurs personnes ressources en cas de coups durs. Car ton partenaire peut te quitter à tout moment, ou être ou devenir la source de ton mal être donc il est préférable de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier.
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) elle ne cherchait pas du tout à savoir de quelle origine -parent, amis, age, etc- venait mes blocages, mais plutôt à quoi je pense quand je suis dans X situations, quelles hypothèses je fais qui me bloquent, et après, elle me demandait de vérifier mon hypothèse (et de se poser la question des conséquences de l'hypothèse, qu'elle soit vrai ou fausse), en faisant des actions très concrète. Dans l'extrait que je cite, j'ai l'impression qu'il y a un beau cas 
)