J'aime bien quand il y a ce type de discussions ici !
Je suis revenue de mon voyage qui m'a fait un bien dingue, j'ai plein d'opportunités créatives que je n'avais même pas imaginé, bref tout va super bien. Oh et j'ai parlé à mon exe, et elle s'est excusé de n'être "jamais quand et comme il faut là pour toi". On s'est parlé avec beaucoup de tendresse de notre relation et de notre rupture, elle m'a expliqué pourquoi elle avait éprouvé le besoin de s'éloigner. Ca m'a beaucoup apaisé. Je me suis rendue compte que la douleur que je ressentais ce n'était pas de n'être plus avec elle - car je ne le veux pas - c'est qu'il y ait cette coupure violente. J'ai besoin d'être apaisée avec les gens que j'ai aimé.
Bref, par contre je recommence à me sentir un peu nulle justement par rapport au célibat. Plusieurs de mes amies ici vivent plein de choses sur le plan amoureux - une amie dans la même situation que moi (polyamour non choisi et ils viennent de rompre) vit plein d'aventures sexuelles, une autre a quitté son copain depuis 10 ans car a eu un coup de foudre comme jamais, et même ma coloc qui n'avait jamais eu de copain et ne le voulait pas est en train de tomber amoureuse dans une histoire super mignonne. Je me sentais enfin échappée de ce complexe après avoir embrassé quelques garçons et surtout être sortie avec la fille que je voulais depuis 4 ans, avoir fait ma première fois, etc. Mais non, ça revient au galop. Je me sens incapable. Mon amie m' a dit qu'elle avait remarqué que je n'étais pas dans la séduction. Ce qui est sans doute vrai. Je sens bien que j'ai un blocage à montrer mon intérêt. Ou quand je veux, je veux trop, je me bloque et ce n'est plus attirant. J'ai l'impression que ça m'a fait ça avec le Berlinois. Avec mon ex, je voulais vraiment, alors j'étais très entreprenante, mais je ne peux pas avoir la même confiance avec tout le monde (oui avec tout le mal qu'elle m'a fait c'est paradoxal de parler de confiance mais pourtant vrai).
J'en ai marre, parce que mes amies qui ne vivent rien sexuellement et amoureusement en général le veulent - elles sont asexuelles/aromantiques ou pas intéressées par une relation en ce moment. Mais moi je veux ça depuis vraiment longtemps, et j'y pense souvent. Et je me suis toujours imaginée, à mon âge, en fille qui avait des aventures diverses, des relations plus ou moins longues.
Je parlais à un gars sur tinder, j'ai paniqué quand on devait se recentrer, en me disant que tinder= plan cul et que ce n'est pas que ça me dérange fondamentalement, mais j'ai jamais couché avec un garçon alors je vais pas le faire sans connaître un minimum la personne. Finalement c'est lui qui a annulé, mais on doit se revoir quand je reviens de mon 2e voyage. C'est bizarre parce qu'on parle assez peu au final. Mais il a l'air gentil et n'est pas du tout comme tous les autres garçons à qui je parlais, qui envoient des dizaines de messages culpabilisants dès que je ne réponds pas. Bref, je ne sais pas si j'irai. Si c'est le bon truc pour moi.
Après je sens bien que je n'avais pas au début de mon installation une attitude "ouverte" aux choses, parce que j'étais très préoccupée - par ma relation et mes problèmes administratifs. Alors c'est aussi ça. Et je me sens un peu pathétique d'y penser autant, mais je sais pas ... j'en ai assez d'attendre. Je veux vivre des choses, même si ce sont des mini-relations. Je n'attends pas de tomber amoureuse à nouveau pour l'instant, mais juste de vivre des trucs cools et mignon.
En fait lire vos messages fait écho à pas mal de choses en moi. Je comprends complétement le truc de sortir en se disant "et si je rencontre quelqu'un" @Dalhousie. Avant je vivais beaucoup les choses comme ça et ça m'épuisait. C'est un peu passé et là je sens que ça revient, c'est ça qui me fait mal. Surtout que j'ai beau me dire ça je me bloque quelque part et finalement c'est comme si je ne le voulais pas vraiment.
En fait ton analyse me paraît très juste et éclaire plein de choses @Altaïr. Je crois que c'est en effet qu'on "cherche" en s'axant sur le manque et non dans une joie calme. J'ai l'impression que quand il m'arrive des choses bien, c'est que je suis persuadée au fond de moi, calmement, que ça va m'arriver (par exemple, là, le premier prix d'un concours d'écriture de mon université) alors que sur le plan amoureux je suis vraiment genre "c'est impossible c'est horrible je n'y arrive jamais oh si seulement ça m'arrivait". Mais je me sens bloquée dans le sens où j'ai l'impression que je n'ai pas du tout intégré le fait que je mérite d'être aimée, de vivre une relation, et même d'être simplement désirée - un bon mix du harcélement scolaire que j'ai subi au.collège, de ma relation à mon père et de ses relations avec les femmes, et du célibat longue durée de ma mère après que mon père l'ait quitté. Je n'arrive pas à lâcher prise et me dire que ça va arriver. A la fin de l'été un peu, après avoir rencontré le berlinois, je sentais que plein de choses positives arrivaient sur mon chemin. Et là, étrangement, mon premier amour est revenu.
Bref je sais bien que je ne suis pas dans une attitude positive mais je ne sais pas comment vraiment m'en défaire. Je crois que j'aimerai bien voir un-e psy, mais ici c'est cher et pas remboursé.
Je suis revenue de mon voyage qui m'a fait un bien dingue, j'ai plein d'opportunités créatives que je n'avais même pas imaginé, bref tout va super bien. Oh et j'ai parlé à mon exe, et elle s'est excusé de n'être "jamais quand et comme il faut là pour toi". On s'est parlé avec beaucoup de tendresse de notre relation et de notre rupture, elle m'a expliqué pourquoi elle avait éprouvé le besoin de s'éloigner. Ca m'a beaucoup apaisé. Je me suis rendue compte que la douleur que je ressentais ce n'était pas de n'être plus avec elle - car je ne le veux pas - c'est qu'il y ait cette coupure violente. J'ai besoin d'être apaisée avec les gens que j'ai aimé.
Bref, par contre je recommence à me sentir un peu nulle justement par rapport au célibat. Plusieurs de mes amies ici vivent plein de choses sur le plan amoureux - une amie dans la même situation que moi (polyamour non choisi et ils viennent de rompre) vit plein d'aventures sexuelles, une autre a quitté son copain depuis 10 ans car a eu un coup de foudre comme jamais, et même ma coloc qui n'avait jamais eu de copain et ne le voulait pas est en train de tomber amoureuse dans une histoire super mignonne. Je me sentais enfin échappée de ce complexe après avoir embrassé quelques garçons et surtout être sortie avec la fille que je voulais depuis 4 ans, avoir fait ma première fois, etc. Mais non, ça revient au galop. Je me sens incapable. Mon amie m' a dit qu'elle avait remarqué que je n'étais pas dans la séduction. Ce qui est sans doute vrai. Je sens bien que j'ai un blocage à montrer mon intérêt. Ou quand je veux, je veux trop, je me bloque et ce n'est plus attirant. J'ai l'impression que ça m'a fait ça avec le Berlinois. Avec mon ex, je voulais vraiment, alors j'étais très entreprenante, mais je ne peux pas avoir la même confiance avec tout le monde (oui avec tout le mal qu'elle m'a fait c'est paradoxal de parler de confiance mais pourtant vrai).
J'en ai marre, parce que mes amies qui ne vivent rien sexuellement et amoureusement en général le veulent - elles sont asexuelles/aromantiques ou pas intéressées par une relation en ce moment. Mais moi je veux ça depuis vraiment longtemps, et j'y pense souvent. Et je me suis toujours imaginée, à mon âge, en fille qui avait des aventures diverses, des relations plus ou moins longues.
Je parlais à un gars sur tinder, j'ai paniqué quand on devait se recentrer, en me disant que tinder= plan cul et que ce n'est pas que ça me dérange fondamentalement, mais j'ai jamais couché avec un garçon alors je vais pas le faire sans connaître un minimum la personne. Finalement c'est lui qui a annulé, mais on doit se revoir quand je reviens de mon 2e voyage. C'est bizarre parce qu'on parle assez peu au final. Mais il a l'air gentil et n'est pas du tout comme tous les autres garçons à qui je parlais, qui envoient des dizaines de messages culpabilisants dès que je ne réponds pas. Bref, je ne sais pas si j'irai. Si c'est le bon truc pour moi.
Après je sens bien que je n'avais pas au début de mon installation une attitude "ouverte" aux choses, parce que j'étais très préoccupée - par ma relation et mes problèmes administratifs. Alors c'est aussi ça. Et je me sens un peu pathétique d'y penser autant, mais je sais pas ... j'en ai assez d'attendre. Je veux vivre des choses, même si ce sont des mini-relations. Je n'attends pas de tomber amoureuse à nouveau pour l'instant, mais juste de vivre des trucs cools et mignon.
En fait lire vos messages fait écho à pas mal de choses en moi. Je comprends complétement le truc de sortir en se disant "et si je rencontre quelqu'un" @Dalhousie. Avant je vivais beaucoup les choses comme ça et ça m'épuisait. C'est un peu passé et là je sens que ça revient, c'est ça qui me fait mal. Surtout que j'ai beau me dire ça je me bloque quelque part et finalement c'est comme si je ne le voulais pas vraiment.
En fait ton analyse me paraît très juste et éclaire plein de choses @Altaïr. Je crois que c'est en effet qu'on "cherche" en s'axant sur le manque et non dans une joie calme. J'ai l'impression que quand il m'arrive des choses bien, c'est que je suis persuadée au fond de moi, calmement, que ça va m'arriver (par exemple, là, le premier prix d'un concours d'écriture de mon université) alors que sur le plan amoureux je suis vraiment genre "c'est impossible c'est horrible je n'y arrive jamais oh si seulement ça m'arrivait". Mais je me sens bloquée dans le sens où j'ai l'impression que je n'ai pas du tout intégré le fait que je mérite d'être aimée, de vivre une relation, et même d'être simplement désirée - un bon mix du harcélement scolaire que j'ai subi au.collège, de ma relation à mon père et de ses relations avec les femmes, et du célibat longue durée de ma mère après que mon père l'ait quitté. Je n'arrive pas à lâcher prise et me dire que ça va arriver. A la fin de l'été un peu, après avoir rencontré le berlinois, je sentais que plein de choses positives arrivaient sur mon chemin. Et là, étrangement, mon premier amour est revenu.
Bref je sais bien que je ne suis pas dans une attitude positive mais je ne sais pas comment vraiment m'en défaire. Je crois que j'aimerai bien voir un-e psy, mais ici c'est cher et pas remboursé.
Dernière édition :