Ces histoires loufoques qui nous sont vraiment arrivées

[Loutrinel]

J'en ai une pas mal !
C'était y'a genre un moi ou deux, je me baladais avec une amie vers le louvre, et je regardais le plan de métro pour rentrer chez moi. Elle me fait remarquer qu'un gars nous prends en photo derrière, et visiblement moi surtout. (J'ai un look alternatif, plutôt goth/punk/rock, donc on me remarque assez facilement). Le mec viens nous voir, au début on se met à parler en anglais, mais on réalise qu'on est tous les trois français. Il trouvait que j'avais un look atypique et une silhouette intéressante, et il voulait me prendre en photo. Comme il était méga insistant, j'ai dis que j'avais 15 ans et que donc il ne pouvait pas me prendre en photo (j'en ai 18 dans 7 jours en vrai). Il nous ad donné son nom et nous as invité à visiter son atelier de photo de Paris. Sur le coup son nom ne me disait rien, mais en rentrant, j'ai checké sur le net : c'était François-Marie Banier. O____O FRANÇOIS-MARIE BANIER A VOULU ME PRENDRE EN PHOTO !

 

[Delah]

Un jeune homme laisse une annonce sur leboncoin, il cherchait des cours d'anglais.
Chaude comme je suis en langues, je l'appelle, il m'explique ce dont il a besoin et on se donne rdv chez lui.
J'arrive dans son immeuble situé aux champs elysées, je sonne, un mec m'ouvre, c'était Patrick Timsit, j'ai rarement vu un homme avec un sourire aussi radieux..
J'ai donc donné des cours à son fils pendant un an

 

[SoldatLouise]

@SoldatLouise la suite ! La suite !
Pourquoi comment ?

Comment je me suis retrouvé à épeler "gode-ceinture" à un flic ? C'est assez simple.

J'habitais à l'époque au dessus d'un resto, ça faisait plusieurs années et jusque là ça se passait bien. Je vivais avec mon-ex copine et une coloc. Et un mardi soir alors qu'on se levait toutes le lendemain, le resto fait une grosse soirée et pousse le volume comme jamais à 1h du matin. Le voisin d'en face descend d'abord et demande que ça baisse. Mais rien ne se passe. Je descend 4 ou 5 fois entre 1h et 2h. On demande gentiment, poliment, on explique que même avec des boules quies c'est pas tenable. Aucun effort de la part du resto.
Excédées et épuisées, on appelle les flics, qui se déplacent. La musique baisse, on est contente. Mais les flics a peine reparti, un des mecs du resto vient tambouriner à la porte du voisin, il est en furie, le voisin répond que c'est pas lui qui a appelé les flics. Notre voisine du dessous et proprio n'est pas là, les mecs du resto le savent, il n'y a donc que nous qui avons pu appeler la police. Le mec en furie vient taper chez nous, en proférant des insultes lesbophobes dont une indiquant que nous je cite : "nous enfilons avec des godes-ceintures".
Je suis à deux doigt d'ouvrir pour me fighter, ma coloc attrape son téléphone pour rappeler les flics pendant que mon ex essaie de m'empêcher d'ouvrir et qu'on se foute sur la tronche avec les abrutis. Finalement, il repart. On abandonne l'idée de rappeler les flics, on se couche.
Le lendemain on se rend compte que ce qu'il s'est passé nous touche plus qu'on ne le pense, on en parle à notre proprio qui extrêmement gentille et remontée nous propose de nous emmener au commissariat. J'étais la seule à avoir des parents qui aurait pu nous emmener mais je voulais pas leur en parler pour pas inquiéter ma mère.
Elle nous conduit là bas pour que nous portions plainte.
Pour déposer plainte il faut raconter tout ce qu'il s'est passé et tout ce qu'il s'est dit pour le procès verbal. Je répète donc toutes les insultes dont celle avec le gode-ceinture. Le flic bug sur gode-ceinture et me demande de lui épeler.
Donc un jeudi soir à 21h, dans un comico de banlieu parisienne, j'ai épelé gode-ceinture à un flic.

Au prochain épisode je peux vous raconter comment mon ex coloc à demander du feu à 4h du matin à des pompiers venus éteindre l'incendie qui avait pris dans le resto en dessous de chez nous.

 

[SoldatLouise]

@SoldatLouise oh wow... cool en tout cas d'être allé voir les flics, vous avez eu raison de pas laisser passer ça !

On a fait ce qu'on pensait devoir faire, le fait que la proprio nous emmène, parce que le comico était pas tout près et que sans voiture c'était galère nous a bien aidé. Ce qui m'a chagriné c'est que quand nous avons été convoqué pour la confrontation ce n'est pas l'auteur des insultes qui était là mais son frère qui s'accusait pour lui. Le mec pouvait pas être en bas à fumer, on l'a vu par la fenêtre et en train de taper comme un idiot à notre porte. Et qu'ils n'ont eu qu'un rappel à la loi. J'me dis que si j'avais ouvert et pris un coup ils auraient eu plus. Visiblement juste nous traiter comme ça mais si les insultes étaient clairement homophobes ça n'a pas été assez aux yeux de la justice.

 

[schizophrenia]

Je me suis retrouvée face à un grand ponte de la mafia chinoise, dans un atelier illégal de confection de raviolis. Au fond d’une ruelle mal éclairée. Le mec a été condamné pour proxénétisme et gestion illégale de casinos. Mon chef a appelé au moment où je sortais d’ici, encore ignorante.

Je me suis rendue-compte que ma pote était ma voisine de palier, au moment où on buvait un verre à l’autre bout de la ville. « Mon voisin du dessus est trop casse-couille à faire de la trottinette à 6h du mat », « wait le mien aussi fait ça ». J’ai aussi su qu’un de mes ex Italien, et rencontré en Espagne, était mon voisin depuis trois ans. On avait le même bar préféré, j’y allais tous les mercredis et lui tous les jeudis. J’ai toujours rêvé de le recroiser par hasard (ça s’est finalement fait par le biais d’un article facebook).

Mon mec et moi, on s’est retrouvé à côté de notre ancien chef dans un avion pour New-York, alors qu’on était censé garder notre relation secrète au travail, 6 longues heures.

Une de mes anciennes collègues arrêtait pas de me dire : « tu me fais trop penser à mon pote machin (qui a un prénom random), passe au pot de samedi, il y sera ». Malade ce jour-là, je suis restée chez moi. Huit mois plus tard, mon nouveau copain me traîne au mariage d’une de ses potes. Et là, je vois mon ancienne collègue. En fait, mon mec était le fameux pote machin. On a donc pas eu besoin d’elle pour se rencontrer.

Je me suis embrouillée avec un connard raciste dans un bar, je lui ai jeté ma bière dessus. C’était un mec qui a gagné top-chef.

 

[Loki44]

@Loki44 Ranafout le mystère, des détails, des détails !

J'ai pas de pc sous la main pr prendre le temps de tout écrire pendant ce mois-ci mais je vous fais la version longue des que je rentre chez moi promis !

 

[Isaliiine]

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[Membre supprimé 146616]

Un jour, j'étais dans le train, avec mon chat dans sa boîte de transport. Le train arrive dans une gare et je vois un type s'installer de l'autre côté de l'allée centrale, avec un chat presque identique dans sa boîte.

Quelques mois plus tard, je prends encore le train avec mon chat. Le train s'arrête dans une gare et je me prépare à dire à la personne qui va s'asseoir à côté de moi que si elle est allergique, j'irai chercher une place ailleurs. Ben non. C'était une passagère avec son chat. ça nous a fait rire.

Je me pose la question: la SNCF le fait-elle exprès?

 

[skippy01]

J'étais au cinoche en train de regarder un film en 3D. Souci: l'image a une apparence bizarre, comme ce qu'on voit quand on a bu un coup de trop. Croyant que ça venait des lunettes, je me mets à pester bruyamment contre «ces foutues lunettes qui ne marchent pas». Puis un spectateur se retourne sur moi en disant «ah, vous aussi ?», puis réaction en chaîne dans toute la salle. Deux spectateurs sont allés prévenir l'ouvreur pour qu'il appelle le technicien. Je ne m'attendais pas du tout à ce que ça fasse réagir à ce point.

Une autre anecdote: j'avais un PC sujets à des pannes diverses. Cette fois, quand je voulais l'allumer, le ventilo se mettait en route, puis plus rien. À bout de nerfs après plusieurs tentatives vaines, je tape dessus un grand coup, et là, il démarre comme une fleur. Comme quoi, taper dans une machine, c'est pas forcément inefficace.

 

[Manoemane]

Voyage au Québec avec mes parents et ma soeur, début septembre. Après avoir bourlingué à droite à gauche, on décide de faire une pause au bord d'un lac. Sur place, un couple, qui nous dis poliment bonjour. Mon père, ce grand bavard devant l'éternel, entamme la conversation et découvre que le couple habite à une heure de chez nous en france, que monsieur travail dans le même secteur que lui, au même poste... dans une boite partenaire. Et qu'ils avaient tout un tas de connaissances communes.

Pour ce que j'en sais, même après la retraite ils sont toujours en contact.

 

[Mitchie]

@Sinistre Lombric j'adore ton histoire, on dirait une scène sortis d'un film .

Perso dans les événements loufouques j'en ai pas mal.
La premiére qui me vient c'est l'an passé je reviens de vacances en compagnie de bus, lors d'un arrêt à une station service je descend pour aller au toilette, je ressors le bus était partis sans moi.....
Je commence à paniquer je me dis comment je vais faire.
Heureusement j'ai eu de la chance dans mon malheur.
J'étais pas trop loin de paris où je devais arriver, les agents de la station service ont eu pitié pour moi .
Ils ont demandé à leur directeur de passage de me ramener.
C'est donc le directeur des stations essos de la région qui devait m'emmener à la gare en voiture, finalement il m'a emmené directement en voiture à la gare de bus!!
J'ai appelé le service client de la compagnie complétement furax , je ne sais comment j'ai eu un directeur de la section europe (moi qui lui hurle dans un anglais incompréhensible en demandant un remboursement!!!). Finalement j'arrive juste aprés le bus, je cherche mon bagage dans la soute tout le monde était parti aucune trace des chauffeurs....
Et là que je vois au fond de la gare dans un coin mais deux gros sacs laissés comme ça (en sachant qu'avec les précautions anti attentat un colis perdu dans une gare ça doit alerter..).
J'ouvre mon sac où je n'avais pas mis de cadenas, mon ordinateur était toujours là .
Bon je vous passe la galére pour trouver un agent, demander à être remboursé , ce qui ne s'est jamais fait....
Et au final quand je suis rentrée chez moi dans le métro la ligne a été arrêtée dix minutes car il y avait un colis suspect sur la ligne .
Comment dire qu'aprés je ne voulais plus sortir de la journée ah ah .

 

[kidpapagena]

Deux anecdotes me viennent à l’espirt :
La première remonte à mes études, donc il y a environ dix ans. J’étais encore jeune et folle et dans un état d’esprit très Amélie Poulain (ça m’a passé depuis!). Je rentre dans le Monoprix des Rouen par la porte arrière, qui donne sur la rue aux Ours. Un sdf est devant les machines à café. Il me demande si j’ai de la monnaie pour lui en payer un. Malheureusement pour lui, j’ai déjà vidé mon porte-monnaie dans le chapeau d’un autre sdf quelques minutes avant. Je le lui dis en m’excusant. Je lui demande si je peux pas faire quelque chose quand même. Il me répond : « un bisou ». Et je lui ai tapé la bise, alors qu’il était clairement gris de crasse. À chaque fois que je le raconte, quelqu’un me fait remarquer que j’ai eu de la chance de pas attraper la gale!
La deuxième a eu lieu la première année où j’ai travaillé, donc il y a six ans. Avec mon frère on est parti passer une semaine en Roumanie pendant les vacances de Février. Ça a été un choc culturel profond’ et on a été malade, à ne quasiment pas pouvoir manger, toute la semaine. Lui a été encore plus atteint que moi puisqu’il a vomi ses tripes tous les jours’ alors que ça ne m’est arrivé que le soir de notre arrivée (mais sur le sublime tapis rouge en velours del’entrée de l’hôtel, hum...). On prend le train pour aller visiter une autre ville. On en a pour cinq ou six heures, ainsi sont faites les lignes ferroviaires en Transylvanie! Au bout de dix minutes, mon frère part vomir dans les toilettes du train et il y reste presque jusqu'à notre arrivée. Je suis assise seule. La banquette de l’autre côté de l’allée est occupée par deux musulmans qui prennent leur petit-déjeuner qui sont miraculeusement bon. Et qui incroyablement me donne l’eau à la bouche. J’ai dû lorgner sur leurs petits gâteaux plusieurs fois, le mec le plus près de moi, qui ne cesse de triturer son chapelet, me demande si je suis une touriste. Nous entamons une discussion dans un anglais plus qu’approximatif, mais nous nous comprenons. Il me demande si laRoumanie me plaît, à quoi je lui réponds que oui, ainsi qu’à mon frère d’ailleurs. Il me demande ce qu’on fait dans la vie, puis subitement, il me tend son chapelet et me dit de le garder toujours avec moi, car il me portera chance. Puis il cesse de me parler et retourne à sa conversation avec son pote. J’ai évidemment gardé le chapelet, et il est toujours dans mon sac, pour qu’il puisse réellement le porter chance.