@L'atrabilaire La chose change suivant de comment tu la définis. D'où l'incompréhension qui arrive souvent entre les sphères scientifiques et militantes : on a recours aux mêmes mots, mais qui ne désignent pas la même chose. Venir sur un topic qui parle de politique pour dire "oui mais la définition scientifique c'est ça" n'est pas pertinent du coup.
Pour faire un point pour toi : la société ne reconnais que deux genres (homme et femme), qui sont directement liés aux sexes mâle (penis) et femelle (vagin). Elle ignore et tente d'effacer tout ce qui se trouve entre les deux : NB, intersexes, etc. C'est pour ça que d'un point de vue politique, les personnes NB (dont moi) n'existent pas ; on est tour à tour renvoyé dans l'une ou l'autre catégorie avec les implications politiques qui vont avec.
Au niveau scientifique, le genre n'est pas une théorie mais un fait. Résumer un individu entier à tout un sexe n'a pas de sens car nous avons tous des différents niveaux sexuels à l'intérieur de nous mêmes qui peuvent être en opposition, et qui sont un spectre et non une binarité. Le genre au niveau scientifique viens donc de l'auto-définition. A partir de là, l'homosexualité est tout aussi naturelle que l'hétérosexualité, qui sont définies sociétalement comme le fait d'être attiré par le genre opposé (et non pas par un "appareil génital opposé", ça c'est l'androphilie et la gynophilie). ça n'a donc rien à voir avec un instinct de reproduction. De plus, l'instinct chez l'homme est quelque chose de très difficile à montrer et on a de plus en plus de preuves que l'instinct de reproduction ou l'instinct maternel n'existent pas : mères qui tuent leur enfant à la naissance, personnes qui sexent mais qui ne veulent pas d'enfants, personnes qui ont une phobie d'avoir des enfants, personnes qui abandonnent leur enfant, personnes qui battent leur enfant ...
Et pour l'instrumentalisation de la science, si, c'est une assez bonne raison de s'y opposer : il y a des vies humaines en jeu. C'est pas juste un truc virtuel et sans conséquences. Le principe de la science c'est pas que de trouver, c'est aussi de savoir pourquoi on trouve, d'avoir des raisons de le faire (et des bonnes).
Pour faire un point pour toi : la société ne reconnais que deux genres (homme et femme), qui sont directement liés aux sexes mâle (penis) et femelle (vagin). Elle ignore et tente d'effacer tout ce qui se trouve entre les deux : NB, intersexes, etc. C'est pour ça que d'un point de vue politique, les personnes NB (dont moi) n'existent pas ; on est tour à tour renvoyé dans l'une ou l'autre catégorie avec les implications politiques qui vont avec.
Au niveau scientifique, le genre n'est pas une théorie mais un fait. Résumer un individu entier à tout un sexe n'a pas de sens car nous avons tous des différents niveaux sexuels à l'intérieur de nous mêmes qui peuvent être en opposition, et qui sont un spectre et non une binarité. Le genre au niveau scientifique viens donc de l'auto-définition. A partir de là, l'homosexualité est tout aussi naturelle que l'hétérosexualité, qui sont définies sociétalement comme le fait d'être attiré par le genre opposé (et non pas par un "appareil génital opposé", ça c'est l'androphilie et la gynophilie). ça n'a donc rien à voir avec un instinct de reproduction. De plus, l'instinct chez l'homme est quelque chose de très difficile à montrer et on a de plus en plus de preuves que l'instinct de reproduction ou l'instinct maternel n'existent pas : mères qui tuent leur enfant à la naissance, personnes qui sexent mais qui ne veulent pas d'enfants, personnes qui ont une phobie d'avoir des enfants, personnes qui abandonnent leur enfant, personnes qui battent leur enfant ...
Et pour l'instrumentalisation de la science, si, c'est une assez bonne raison de s'y opposer : il y a des vies humaines en jeu. C'est pas juste un truc virtuel et sans conséquences. Le principe de la science c'est pas que de trouver, c'est aussi de savoir pourquoi on trouve, d'avoir des raisons de le faire (et des bonnes).