Raconter un peu permet d'exorciser beaucoup 
Les parents, toute une histoire...
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Comment est-ce que tes parents t'ont « bousillée » ? — La Question Reddit
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
C'est vrai, mais ils ont combien d'années de décalage au maximum ? 20 ? A l'échelle d'un siècle, c'est assez petit...
Mais c'est vrai que mes parents n'ont pas eu du tout la même éducation que la plupart des parents de mes amis. Ma mère a été battue et a grandi dans un contexte très catholique à l'espagnol, très machiste. Ils ne sont pas DU TOUT des soixante-huitards, au delà du fait qu'ils étaient de très jeunes ado, ça se passait bien loin de leur province. Je soupçonne que les mœurs aient mis un certains temps à se propager en province. (Même maintenant, une fois montée à Paris, j'ai un certain complexe quand je vois la différence de mentalité entre moi et les parisiens.) Je tente de faire une généralité alors que mes propres références sont des exceptions.
J'essaye juste de m'expliquer pourquoi les mères sont tellement pète-burnes en si grande majorité, et pourquoi les papas sont plutôt du genre absents. je me demande si c'est typique de notre génération niveau mama-gross, ou si c'est intemporel. Quand j'en entends parler c'est TOUJOURS envers les filles, au sujet de la manière dont elles doivent gérer leur sexualité et leurs ambitions.
C'est peut-être juste parce qu'elles ont toujours été celles qui éduquent, du coup on voit plus leur travers via leurs principes d'éducation à elles ?
Je me demande souvent si mon père n'est pas plus ouvert et plus pédagogue justement parce qu'il n'a pas la tête à ça à plein temps, et que je suis plus un humain que simplement son gosse, dans sa tête.
(Je m'étale pas là parce que je l'ai fait de nombreuses fois ailleurs, mais j'ai aussi été bousillée par l'éducation de ma mère parano-du-sexe qui s'est immiscée dans ma sexualité par son contrôle malgré nos guerres ouvertes à ce sujet.)
Mais c'est vrai que mes parents n'ont pas eu du tout la même éducation que la plupart des parents de mes amis. Ma mère a été battue et a grandi dans un contexte très catholique à l'espagnol, très machiste. Ils ne sont pas DU TOUT des soixante-huitards, au delà du fait qu'ils étaient de très jeunes ado, ça se passait bien loin de leur province. Je soupçonne que les mœurs aient mis un certains temps à se propager en province. (Même maintenant, une fois montée à Paris, j'ai un certain complexe quand je vois la différence de mentalité entre moi et les parisiens.) Je tente de faire une généralité alors que mes propres références sont des exceptions.
J'essaye juste de m'expliquer pourquoi les mères sont tellement pète-burnes en si grande majorité, et pourquoi les papas sont plutôt du genre absents. je me demande si c'est typique de notre génération niveau mama-gross, ou si c'est intemporel. Quand j'en entends parler c'est TOUJOURS envers les filles, au sujet de la manière dont elles doivent gérer leur sexualité et leurs ambitions.
C'est peut-être juste parce qu'elles ont toujours été celles qui éduquent, du coup on voit plus leur travers via leurs principes d'éducation à elles ?
Je me demande souvent si mon père n'est pas plus ouvert et plus pédagogue justement parce qu'il n'a pas la tête à ça à plein temps, et que je suis plus un humain que simplement son gosse, dans sa tête.
(Je m'étale pas là parce que je l'ai fait de nombreuses fois ailleurs, mais j'ai aussi été bousillée par l'éducation de ma mère parano-du-sexe qui s'est immiscée dans ma sexualité par son contrôle malgré nos guerres ouvertes à ce sujet.)
Plein de pensées à vous toutes qui avez écrit ici 
Pour ma part, c'est mon père qui m'a bousillée.
Depuis que je suis toute petite, je suis comparée à ma soeur ou à mes amies de l'époque. Et je suis toujours moins bien, évidemment. Je suis plus grosse, je réussis moins les choses. Et puis bon, de toute façon je suis bonne à rien, et puis je ferais jamais rien de ma vie, qu'il me disait.
Il a toujours eu des mots durs, il ne sait pas s'exprimer sans me crier dessus. C'est son mode de communication en fait. C'est comme ça que je le comprends.
Quand je n'ai pas eu mon bac, alors que j'avais eu des bons résultats le reste de l'année, il m'a simplement dis qu'il s'y attendait, et que de toute façon il ne me voyait pas réussir. Lorsque j'ai eu mon bac l'année d'après avec mention, quand je suis rentrée chez moi pour l'annoncer à mes parents, il m'a juste répondu "Bon bah c'est bien."
J'ai eu un copain pendant 3 ans. Il a un prénom simple : Hugo. Mais en 3 ans de relation, mon père l'a appelé François, ou Alexandre. (et pas seulement au début de la relation).
Et il y aurait tellement d'autres à raconter...
Ma mère n'a jamais réagit par rapport à son comportement. Quand mon père m'insultait elle ne réagissait jamais sur l'instant. Toutefois elle m'aidait énormément à côté. Quand je voulais aller voir des amies ou faire des concerts, elle me couvrait, elle me permettait d'aller m'évacuer l'esprit et rien que pour ça je lui en serait éternellement reconnaissante.
Encore aujourd'hui j'ai des gros problèmes de confiance en moi. Ca m'arrive souvent de penser que finalement il a peut-être raison. Qu'effectivement je ne suis pas faite pour y arriver et que je ferais mieux d'abandonner. Puis je me reprends. Encore aujourd'hui ma soeur mène visiblement une meilleure vie que moi. Et mon père à du l'inspirer puisque quand je la vois, elle est seulement capable de me rabaisser.
Autant vous dire que j'adore les repas de famille. (Et vivement Noël. Yeah.)
Pour ma part, c'est mon père qui m'a bousillée.
Depuis que je suis toute petite, je suis comparée à ma soeur ou à mes amies de l'époque. Et je suis toujours moins bien, évidemment. Je suis plus grosse, je réussis moins les choses. Et puis bon, de toute façon je suis bonne à rien, et puis je ferais jamais rien de ma vie, qu'il me disait.
Il a toujours eu des mots durs, il ne sait pas s'exprimer sans me crier dessus. C'est son mode de communication en fait. C'est comme ça que je le comprends.
Quand je n'ai pas eu mon bac, alors que j'avais eu des bons résultats le reste de l'année, il m'a simplement dis qu'il s'y attendait, et que de toute façon il ne me voyait pas réussir. Lorsque j'ai eu mon bac l'année d'après avec mention, quand je suis rentrée chez moi pour l'annoncer à mes parents, il m'a juste répondu "Bon bah c'est bien."
J'ai eu un copain pendant 3 ans. Il a un prénom simple : Hugo. Mais en 3 ans de relation, mon père l'a appelé François, ou Alexandre. (et pas seulement au début de la relation).
Et il y aurait tellement d'autres à raconter...
Ma mère n'a jamais réagit par rapport à son comportement. Quand mon père m'insultait elle ne réagissait jamais sur l'instant. Toutefois elle m'aidait énormément à côté. Quand je voulais aller voir des amies ou faire des concerts, elle me couvrait, elle me permettait d'aller m'évacuer l'esprit et rien que pour ça je lui en serait éternellement reconnaissante.
Encore aujourd'hui j'ai des gros problèmes de confiance en moi. Ca m'arrive souvent de penser que finalement il a peut-être raison. Qu'effectivement je ne suis pas faite pour y arriver et que je ferais mieux d'abandonner. Puis je me reprends. Encore aujourd'hui ma soeur mène visiblement une meilleure vie que moi. Et mon père à du l'inspirer puisque quand je la vois, elle est seulement capable de me rabaisser.
Autant vous dire que j'adore les repas de famille. (Et vivement Noël. Yeah.)
@BiBee Oh ! J'ai l'impression que tu décries ce que je ressens. Au fond je lutte contre mon envie de disparaître, comme beaucoup en fait. C'est dur de voir la lumière lorsqu'on a connu que les ténèbres, mais elle est là, cachée quelque part. Chacune d'entre nous est exceptionnelle, toi la première.
En tout cas gros gros coeur sur toutes les Mad qui ont posté ici.... !
Oui gros coeurs à vous toutes !
Je trouve que la théorie laquelle l'éducation de nos parents n'est pas complètement dénuée de sens. Je pense qu'elle n'explique pas tout mais il serait presque "intéressant" de faire une étude psycho des profils de nos parents.
Pour ma part je sais que ma mère a peur qu'on ne l'aime pas et elle a toujours été en concurrence avec sa grande soeur face aux hommes notamment, elle s'est mise en tête qu'elle devait être plus belle qu'elle et plaire plus. De ce fait je comprends mieux son rapport à moi et mes kilos.Et surtout pourquoi face à un garçon (mon frère, mes copains etc...) j'aurai toujours tort...
Quant à mon père, il était très souvent tapé par ma grand-mère, qui n'était pas une très gentille femme. Pour lui l'éducation passait par la fessée (la fessée cul nu, assez humiliante, les coups de ceintures, et parfois d'espadrille)
Je pense qu'il est important pour nous d'arriver à avoir du recul sur cela, il faut qu'on réussisse à comprendre d'où cela vient pour être sereines face à nos peut être futurs enfants.
Je trouve que la théorie laquelle l'éducation de nos parents n'est pas complètement dénuée de sens. Je pense qu'elle n'explique pas tout mais il serait presque "intéressant" de faire une étude psycho des profils de nos parents.
Pour ma part je sais que ma mère a peur qu'on ne l'aime pas et elle a toujours été en concurrence avec sa grande soeur face aux hommes notamment, elle s'est mise en tête qu'elle devait être plus belle qu'elle et plaire plus. De ce fait je comprends mieux son rapport à moi et mes kilos.Et surtout pourquoi face à un garçon (mon frère, mes copains etc...) j'aurai toujours tort...
Quant à mon père, il était très souvent tapé par ma grand-mère, qui n'était pas une très gentille femme. Pour lui l'éducation passait par la fessée (la fessée cul nu, assez humiliante, les coups de ceintures, et parfois d'espadrille)
Je pense qu'il est important pour nous d'arriver à avoir du recul sur cela, il faut qu'on réussisse à comprendre d'où cela vient pour être sereines face à nos peut être futurs enfants.
Je pense clairement aussi que ça a un rapport ; bien entendu, les soucis rencontrés par nos parents étant plus jeunes n'excuse pas ce qu'ils ont pu nous faire (le témoignage de @Haneda avec l'histoire du maillot de bain m'a vraiment révoltée et j'avoue que cette manière de bafouer l'intégrité physique de son enfant en l'exposant aux autres contre sa volonté me choque et que je lui fait un gros bisou) mais c'est sûr que leurs travers psychologiques avec nous, leurs enfants, ont racine quelque part dans leur enfance.
Mon père qui me rabaisse et me claque finalement la porte au nez sous-entendant que je ne le trouve "pas assez intelligent" (sic), qui passe son temps à me rabaisser dès que je ne sais pas quelque chose tout en me poussant plus haut sans relâches, a vécu une enfance et adolescence difficiles ; ses parents le pensaient attardé et ont douté toute sa vie de ses compétences. Alors, pour être honnête, il peut parfois être très, très lent pour certaines choses vraiment basiques de la vie quotidienne, mais c'est clairement loin, très loin d'être un idiot.
Complexé par son orthographe, il a passé des années à lire, lire et lire encore, a toujours écrire ses lettres avec un dictionnaire et des tables de conjugaison et, s'il fait encore un certain nombre d'erreurs à l'heure actuelle, ça n'a rien à voir avec ce dont il était capable 20 ans en arrière.
Mais voilà, il avait - et a toujours - des complexes intellectuels et une confiance en lui quasi-nulle. Qu'il compense à fond en lisant et étudiant un peu la psychanalyse jungienne.
Quant à ma maman, pour la confiance en elle, c'était pas gagné non plus. Gamine, elle était un peu boulotte, avait de grosses lunettes et était assez décalée avec ses camarades et ses soeurs. Ça cumulé à ses yeux légèrement bridés car ma famille a de très lointaines origines Mongoles, ses parents - je rappelle que c'était dans les années 50 - ont d'abord pensé qu'elle était Trisomique, et cela pendant les 5-6 premières années de sa vie.
Du coup, quand mon père a divorcé, se sentant fichue et sans doute craignant être seule pour le reste de sa vie, elle est tombée dans l'alcoolisme. (à 14h en semaine elle était bourrée quand je l'avais au téléphone et j'ai souvent dû la ramasser, jouant tantôt le rôle de la bonne copine confidente ou de la maman)
Total, je me balade en permanence avec le syndrome de l'Imposteur alors que je suis en thèse et que j'enseigne à l'uni ("je ne suis qu'une fraude, ils vont voir que je n'ai rien à faire ici, mes anciens profs / collègues vont s'apercevoir de la supercherie,c 'était juste un coup de bol", etc.).
Mes parents, ce sont des adultes cachant toujours un enfant en souffrance, à qui on n'a jamais vraiment dit "c'est ok, tu vas t'en sortir, tu vaux quelque chose et nous t'aimons".
Dans ce genre de contexte, comment être un parent à son tour sans risquer de commettre des erreurs similaires ?
Je ne dis pas que ça excuse, mais on sait que, involontairement, les mêmes schémas familiaux peuvent se répéter.
Mon père qui me rabaisse et me claque finalement la porte au nez sous-entendant que je ne le trouve "pas assez intelligent" (sic), qui passe son temps à me rabaisser dès que je ne sais pas quelque chose tout en me poussant plus haut sans relâches, a vécu une enfance et adolescence difficiles ; ses parents le pensaient attardé et ont douté toute sa vie de ses compétences. Alors, pour être honnête, il peut parfois être très, très lent pour certaines choses vraiment basiques de la vie quotidienne, mais c'est clairement loin, très loin d'être un idiot.
Complexé par son orthographe, il a passé des années à lire, lire et lire encore, a toujours écrire ses lettres avec un dictionnaire et des tables de conjugaison et, s'il fait encore un certain nombre d'erreurs à l'heure actuelle, ça n'a rien à voir avec ce dont il était capable 20 ans en arrière.
Mais voilà, il avait - et a toujours - des complexes intellectuels et une confiance en lui quasi-nulle. Qu'il compense à fond en lisant et étudiant un peu la psychanalyse jungienne.
Quant à ma maman, pour la confiance en elle, c'était pas gagné non plus. Gamine, elle était un peu boulotte, avait de grosses lunettes et était assez décalée avec ses camarades et ses soeurs. Ça cumulé à ses yeux légèrement bridés car ma famille a de très lointaines origines Mongoles, ses parents - je rappelle que c'était dans les années 50 - ont d'abord pensé qu'elle était Trisomique, et cela pendant les 5-6 premières années de sa vie.
Du coup, quand mon père a divorcé, se sentant fichue et sans doute craignant être seule pour le reste de sa vie, elle est tombée dans l'alcoolisme. (à 14h en semaine elle était bourrée quand je l'avais au téléphone et j'ai souvent dû la ramasser, jouant tantôt le rôle de la bonne copine confidente ou de la maman)
Total, je me balade en permanence avec le syndrome de l'Imposteur alors que je suis en thèse et que j'enseigne à l'uni ("je ne suis qu'une fraude, ils vont voir que je n'ai rien à faire ici, mes anciens profs / collègues vont s'apercevoir de la supercherie,c 'était juste un coup de bol", etc.).
Mes parents, ce sont des adultes cachant toujours un enfant en souffrance, à qui on n'a jamais vraiment dit "c'est ok, tu vas t'en sortir, tu vaux quelque chose et nous t'aimons".
Dans ce genre de contexte, comment être un parent à son tour sans risquer de commettre des erreurs similaires ?
Je ne dis pas que ça excuse, mais on sait que, involontairement, les mêmes schémas familiaux peuvent se répéter.
J'ai mis du temps mais j'ai lu tous vos témoignages et je suis dévastée par ce que certaines d'entre vous ont vécu ...
Mon témoignage parmi les votre me semble tellement petit, vivable et surmontable ...
Je pense avoir assez bien résumé la situation ...
Mon témoignage parmi les votre me semble tellement petit, vivable et surmontable ...
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Quand a ma mère elle est super gentil mais du genre à sortir des choses horribles quand elle est en colère ( vraiment horribles ) même si après pour elle il n'y a plus rien, du coup pendant longtemps j'ai trouvé ça normal et je la laissait faire, je me laissais faire par elle et les autres personnes qui ont ce genre comportement.
Tu viens de mettre le doigt (jusqu'au coude) sur un truc dont je n'avais pas conscience. Ma mère est comme ça. Elle se met à hurler, à tout balancer en vrac, il y a des jours où elle est vraiment odieuse, et une fois l'orage passé, elle fait comme si de rien n'était. Avec le recul, je me demande si mes réactions (ou plutôt mon absence de réaction) face à mon harcèlement scolaire de l'époque ne vient finalement pas de là. Les gens passaient leur temps à me balancer des choses horribles, et moi, j'étais dans une bulle un peu floue car je ne savais pas comment réagir vu qu'à la maison, c'était normal. Ca glissait un peu sur moi. Et à la fin de l'année, quand une de mes harceleuses m'avait présenté des excuses, la seule chose que j'avais réussi à lui répondre était "Ok, je ne vois pas pourquoi je t'en voudrais". Gnnnnnlrezfiujh
J'ai la même à la maison. Elle critique tout. Me répète depuis au moins 20 ans que je suis grosse, "quelqu'un veut du gâteau ? Ah non, pas toi ma chérie". Que les garçons n'aiment pas les grosses (et du coup, même si je sais que ce n'est pas vrai, au moindre rejet ou à la moindre crainte, je me dis que c'était à cause de mon poids alors que pas du tout). Elle aime critiquer aussi chaque garçon qui m'approche un peu trop mais désespère aujourd'hui que je sois célibataire. Les mecs de mes copines aussi. "Et il fait quoi dans ma vie ? Bof, c'est nul". Elle nous compare aussi aux autres, par exemple quand quelque chose ne lui plaît pas. "Vas voir chez x si ça se passe comme ça". Ou bien "Pourquoi les enfants de Machin ils réussissent et pas les miens ?" (Phrase bien sympa déjà en soit, et sortie de nulle part alors que toi justement, tu as eu des galères et tu étais bien contente de t'en être sortie et d'être arrivée là où tu es). Personne n'est jamais à la hauteur. Et je me surprends même encore à soigneusement choisir mes vêtements les weekends où je rentre chez mes parents et m'attends toujours à une remarque "Mais tu as grossi". La maison, ça devrait être safe comme environnement mais non. Du coup, je ne me suis jamais sentie safe nulle part.
J'entends souvent des gens qui disent "J'espère que mes parents sont fiers de moi" / "Je veux que mes parents soient fiers de moi". Dans les films aussi, les parents qui n'hésitent pas à dire la même chose à leurs enfants. Moi, jamais je n'ai pu me dire "J'espère que mes parents sont fiers de moi", c'est vraiment quelque chose que je n'arrive pas à rechercher dans le regard de mes parents (surtout de ma mère)...
Dernière édition :
En fait quand on y réfléchi, avec tout ce qu'on voit/entend, j'ai l'impression que c'est un trait que l'on retrouve souvent chez un parent (mère/père) et qu'ils l'appliquent à leurs enfants (pas de distinctions de genre je trouve pour le coup), l'enfant doit grandir en devenant le meilleur possible ou faire ce que les parents attendent de lui tout simplement (que ce soit mieux réussir que eux, ou faire ce que eux ont décidé pour leur vie future), c'est quasi un désir universel qui les poussent aux pires travers malheureusement afin de façonner l'enfant à l'image qu'ils ont prévu pour lui (bon, sauf exception des pervers narcissiques et autres dérivés hein évidemment, c'est le but inverse pour enfoncer, mais l'idée est là).
Quand je lis les autres, moi ca a l'air petit... Mais j'ai toujours souffert de la maniaquerie de ma mere qui m'arrachait les devoirs sous mon nez et le dechirait pour me faire TOUT recommencer. La flippe qu'elle me fout depuis mes 8ans parce que je ne sais et savais pas quoi faire exactement dans mes etudes, comprenait pas un sujet, c'etait "force toi, ou sinon tu vas finir par vivre sous un pont", "si tu veux pas travailler, va y, va vivre sous les ponts", me donnant l'impression, que, ben j'ai pas le choix et que je suis obligee de me forcer et de me conformer si je veux manger et avoir un toit, meme si ca me plait pas. Elle m'a aussi mit la flippe, il y a 2 ans : j'ai rate deux ans a l'universite, trop intense (9h du mat a quelque fois 19h), le sujet (art) etait surtout apprendre le marketting, et ca ma plaisait pas. Je suis donc partie en Angleterre, et j'ai recu des lecons d'anglais, avec le ELTS a passer. Pour aider avec mon stress (non), ma mere n'arretait pas de repeter "c'est TA DERNIERE CHANCE, apres, je peux plus rien pour toi". Merci pour la flippe.
Un énorme 
à toutes les Madz qui ont posté ici, n'oubliez pas que votre enfance et vos parents ne vous définissent pas. Ils vous influencent mais vous êtes maitresses de vos vies et du bonheur que vous voulez y mettre dedans
à toutes les Madz qui ont posté ici, n'oubliez pas que votre enfance et vos parents ne vous définissent pas. Ils vous influencent mais vous êtes maitresses de vos vies et du bonheur que vous voulez y mettre dedans
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