@Hedeltrude si une idéologie ne tient plus que par les armes, c'est le début de la fin pour l'idéologie en question.
On devrait être en train de nous demander "pourquoi" ? Pourquoi en arrive t on là ? Pourquoi un acquis comme la fin de la peine de mort est si facilement remis en question aujourd'hui (parlez en autour de vous) ? Pourquoi certains politiques plaident publiquement aujourd'hui pour la création d'un "guantanamo à la française".
Parce qu'il y a une demande. Tout bêtement.
Pour la parenthèse sur la gestion de l'opération parisienne, ce n'est que mon humble avis de citoyenne mais il y avait moyen de faire les choses humainement, c'est certain. Cela n'a pas été fait, c'est certain.
Et, oui, on peut déplorer cette facon de faire sans pour autant angéliser l'immigration non maîtrisée. On ne peut pas laisser des migrants sur le territoire sans prise en compte, notamment, mais pas seulement, parce qu'il y a toute une éducation des hommes à faire et que, oui, c'est un chantier dont il FAUT parler et dont j'ai l'impression que certain.e.s féministes nient (déjà, même pour les hommes et les femmes qui passent par l'école républicaine made in france tout n'est pas acquis en matière de féminisme....).
Bref, tout en nuances ces sujets.
Et cette dernière réflexion sur les nuances me fait penser qu'il est dommage qu'on ne s'interroge pas sur les raisons d'être de ce genre de lois.
La réalité, qu'on ne peut pas nier, c'est qu'une majorité de français SOUHAITE plus de sécurité et que ce désir présente un VRAI danger pour la démocratie qui repose sur l'idée de liberté.
Mais au lieu de parler clairement des sujets de sécurité, au lieu de prendre en compte cette demande et de l'analyser, une frange de la presse, des chercheurs, des intellectuels culpabilisent les personnes qui osent dire qu'elles se sentent en insécurité ou qui réclament une justice plus sévère, plus de gendarmes etc.
Il y a une partie de la population qui fait que le RN arrive souvent au second tour sur la seule promesse du tout sécuritaire. C'est, tristement, un fait. Et prendre ces gens pour des décérébrés anti liberté, en mode Lordon, ce n'est pas la solution et c'est pourtant parfois l'option choisie par la gauche jeune, moderne. C'est dommage !
On devrait être en train de nous demander "pourquoi" ? Pourquoi en arrive t on là ? Pourquoi un acquis comme la fin de la peine de mort est si facilement remis en question aujourd'hui (parlez en autour de vous) ? Pourquoi certains politiques plaident publiquement aujourd'hui pour la création d'un "guantanamo à la française".
Parce qu'il y a une demande. Tout bêtement.
Ce genre de loi d'affichage est sans doute une réponse à ce désir de sécurité. Peut être que la loi n'est pas parfaite (du tout), mais elle ne sort pas de nulle part.
Nb : mes plus plates excuses pour les edits, sur téléphone c'est compliqué.