Hello ! En lisant cet article, et quelques-uns des commentaires, j’ai fait le lien avec un article que j’ai lu récemment dans Le Monde, un entretien du directeur des renseignements français ; il mentionnait le fait que, même si les principales menaces terroristes demeurent les djihadistes puis les groupuscules d’extrême droite, certains discours d’extrême gauche et prônant la violence envers les personnes représentantes de l’autorité de l’Etat (et non plus seulement les biens) avaient ré-émergé ces dernières années, extrait :
« En France, en Italie ou en Allemagne, dans les années 1970-1980, l’ultragauche a tué en considérant que la légitimité de ses idées devait conduire à ce type d’action radicale. Ce qui nous préoccupe, c’est l’émergence du même discours chez certains : la conscience intime que nos démocraties sont soumises à des dangers imminents, que l’autorité politique ne les prend pas en compte et que des actions contre les biens ne sont plus suffisantes. Le risque d’une gradation vers des actes de violence physique n’est pas une vue de l’esprit. ». Je vous mets l’article également en lien, il est très nuancé et intéressant (et aborde abondamment la menace d’extrême droite également) :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/09/djihadisme-ultradroite-et-ultragauche-l-appel-a-la-vigilance-du-patron-de-la-dgsi_6181180_3224.html#xtor=AL-32280270-[default]-[ios]
Tout ceci pour dire que j’ai le sentiment qu’il n’y a plus que les discours prônant la violence qui demeurent audibles dans le paysage politique de tout bord en ce moment, toute autre sorte de proposition étant dénoncées comme « pas assez » dans le climat de crise actuelle ; et que la gauche ne tient désormais plus sa position de respect des valeurs de la république, à l’instar des autres partis. Je ne sais pas s’il s’agit d’une escalade ou si on a atteint le pinacle.