@Malhawka Squidfell Tout d'abord, je te remercie de m'avoir répondu.
Effectivement, la gauche modérée a quasiment disparu et a laissé place à la NUPES/gauche actuelle de Mélenchon. Mais je n'ai pas l'impression, à titre personnel, que cette nouvelle gauche ait adopté un "discours sanglant, dans le ciblage de symboles humains, dans les appels à la haine divers et variés". As-tu un exemple de personnalité politique dite "d'extrême gauche" qui incite à la haine? peut-être, moi je ne vois pas vraiment. C'est Izïa, en l'occurrence, qui vient de le faire (de façon détournée, au conditionnel, mais on peut considérer qu'elle est en plein dedans, du moins c'est grossier). Elle est peut-être affiliée à ce groupe politique, mais elle n'est pas représentante de l'Etat. Du reste, même dans cette gauche-ci des personnalités problématiques peinent à se faire exclure et sont défendues par le Grand Patron (je pense à Adrien Q., défendu par Mélenchon et au sujet duquel Mathilde Pannot est restée bien silencieuse).
Cette gauche a pris un virage plus intersectionnel: participer à la marche pour Adama Traoré est-il un radicalisme ou un éveil à ce que subit une partie de la population depuis toujours ("vous avez quatre heures"^^)?
Elle possède en son sein une femme qui se fait remarquer pour ses commentaires amusés sur les barbecues, ou moins amusés sur la répartition des tâches au sein des foyers. Radicalisme ou constat sur les profonds travers de notre société, à savoir la sur-consommation de viande, le virilisme et la domination masculine...
Tout cela peut paraître radical; j'avoue que moi je respire mieux depuis qu'ils existent, ces gens. Mais ils se font attaquer de partout et peinent à exister. Ceux qui émergent bien plus qu'eux, et qui pour moi représentent les véritables extrêmes, c'est Bardella et consorts.
Le PS a apporté des avancées précieuses grâce auxquelles il reste encore un peu de "social" dans notre société française actuelle. Mais s'ils sont "morts", c'est peut-être parce-qu'ils ont déçu en raison de leurs travers, qui sont les mêmes finalement que dans les autres partis (peu de femmes en "tête d'affiche", misogynie, aucune inclusion, aucune diversité, un entre-soi très élitiste, par exemple).
Je n'ai pas la solution non plus aux maux que le pays traverse. Peut-être l'auto-gestion, le collectif, le vote. Sélectionner davantage nos canaux d'information, délaisser un peu nos portables et nos chaînes d'info en continu. Je ne sais pas trop.
Mais je voudrais vraiment sortir de ce gouvernement qui rend les précaires plus précaires encore et érige la valeur "travail" à tour de bras, comme si le fait de passer l'essentiel de son temps au travail était normal.