C'est intéressant y'a vraiment un côté "le premier qui me crame mon jardin* à l'essence je le bute / je le dégage MAIS le premier bon orateur qui me quémande un bidon d'essence pour cramer le jardin d'à côté je lui donne avec plaisir même si je sais que le but est de cramer le jardin, mais osef c'est pas mon jardin et puis le proprio avait qu'à foutre une alarme ça lui fera les pieds"
* remplacer par mon amour-propre / ma confiance / le respect élémentaire de ma petite personne

J'ai du mal à comprendre le coeur de la logique, pour moi c'est juste le choix conscient et assumé de "s'en foutre". Comme on fait le choix conscient et assumé de "s'en foutre" pour pleins de choses parce que ça contrevient à notre besoin personnel sur le moment ou dans la vie en général (acheter un ordi/un smartphone alors qu'on sait très bien qu'on a un impact et que le truc finira dans une décharge africaine à empoisonner des mômes sous-nutris). Loi de proximité / dilution de l'impact / petits arrangements avec soi-même tout ça... On le fait mais autant assumer que "j'm'en fous en fait là tout de suite et j'assume" "c'est bien dommage mais... ben j'le fais pis c'est tout." Complice ou responsable, adultère ou autre chose, la vérité c'est que c'est chiant de s'autoflageller et plus facile de s'en battre les couilles ou se concevoir un système de valeur sur-mesure dans lequel notre ego est un minimum préservé.
Digression : la majorité d'entre nous pète un plomb sur l'adultère (moi comprise) car ça pourrait nous arriver, on s'identifie, on aimerait pas que ça nous arrive, mais on est tous là à causer à partir d'un ordi ou d'un smartphone tranquilou, parce que dépiauter des cadavres électroniques dangereux dans une décharge au Ghana, ben ça nous arrivera jamais en fait... @Gryffondor se fait engueuler mais n'importe qui ici pourrait se faire engueuler pour quelque-chose de foncièrement pas éthique mais qu'on fait quand même par pure facilité/confort/besoin.
Je sais que faut pas attendre d'être un être éthéré sans empreinte sur le monde pour s'investir / gueuler sur un truc qui nous choque parce qu'on a pas envie que ça nous arrive à nous ou à d'autre mais c'est clair que c'est facile à relativiser et de se faire renvoyer sur les roses.
* remplacer par mon amour-propre / ma confiance / le respect élémentaire de ma petite personne

J'ai du mal à comprendre le coeur de la logique, pour moi c'est juste le choix conscient et assumé de "s'en foutre". Comme on fait le choix conscient et assumé de "s'en foutre" pour pleins de choses parce que ça contrevient à notre besoin personnel sur le moment ou dans la vie en général (acheter un ordi/un smartphone alors qu'on sait très bien qu'on a un impact et que le truc finira dans une décharge africaine à empoisonner des mômes sous-nutris). Loi de proximité / dilution de l'impact / petits arrangements avec soi-même tout ça... On le fait mais autant assumer que "j'm'en fous en fait là tout de suite et j'assume" "c'est bien dommage mais... ben j'le fais pis c'est tout." Complice ou responsable, adultère ou autre chose, la vérité c'est que c'est chiant de s'autoflageller et plus facile de s'en battre les couilles ou se concevoir un système de valeur sur-mesure dans lequel notre ego est un minimum préservé.
Digression : la majorité d'entre nous pète un plomb sur l'adultère (moi comprise) car ça pourrait nous arriver, on s'identifie, on aimerait pas que ça nous arrive, mais on est tous là à causer à partir d'un ordi ou d'un smartphone tranquilou, parce que dépiauter des cadavres électroniques dangereux dans une décharge au Ghana, ben ça nous arrivera jamais en fait... @Gryffondor se fait engueuler mais n'importe qui ici pourrait se faire engueuler pour quelque-chose de foncièrement pas éthique mais qu'on fait quand même par pure facilité/confort/besoin.

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